
i f 4 H i s t o i r e d e s c o n f e r v e s
N.° 70 Conferve inédite.
N.° 74 Espèce inédite.
N.° 7 f Conferve inédite.
N,° 76 Idem»
N.” 77 Idem.
N.“ 79 »Idem.
Conjugata pectinata.
Oscillatoria variegata.
Ectosperma.
Conjugata major.
Conjugata.
Ectosperma ciavata.
Je termine ce sujet en indiquant en peu de mots ce qu’il
reste encore à faire pour achever l’histoire des' conferves.
L ’objet qni se présente le premier , et celui qui offre la
plus riche moisson de découvertes , cë st fétude des conferves
marines. Nous sommes dans une ignorance profonde sur tout
ce qui les concerne. Tous les jours on nous présente quelques-
unes de ces jolies plantes teintes des couleurs les plus brillante
s , et dont nous connaissons à peine !e nom. Nous ne savons
ni comment elles croissent , ni comment elles se multiplient,
ni comment elles sont organisées. H est bien vrai que
Réaumur , et ensuite De Candolle ont tenté de soulever une
partie du voile qui les couvre,mais leurs travaux encore imparfaits
ont besoin d’être continués. Cependant les filamens de ces
plantes sont proportionnellement beaucoup plus gros que ceux de
nos conferves, et leurs grainOs si elles en ont, seraient sans doute
plus grandes.
Il faudrait donc entreprendre ce sujet, et y procéder d’une
manière à peu-près semblable à celle que j’ai employée pour
les conferves d’eau douce. On chercherait dans ces plantes,
D ’ e A u D o u c Ev ly y
comme je l’ai fait dans les autres, les divers organes de la
reproduction , et on appuy erait toujours ses conjectures sur des
expériences.
Quëst-ce que ces corpuscules qui se trouvent attachés aux
rameaux de plusieurs espèces marines ? F au t-il les considérer
comme des graines, ou comme des capsules qui contiennent les
semences, ou enfin comme des galles habitées par des animalcules
? Ces plantes périssent-elles et renaissent-elles chaque ann ée ,
ou b ien , comme cela est plus probable , se multiplient-elles
dans toutes les saisons ? Leurs diverses espèces se divisent-elles
en familles, comme les conferves d’eau douce , ou n’admettent
elles dans leur ensemble qu’un seul mode de reproduction
? Cette reproduction ressemble - t-elle à quelques - unes de
celles que nous atons indiquées , ou bien , en est-elle différente ?
Que de questions à é claircir, que de conjectures à v é rifie r, que
de découvertes à faire ?
Quoique nous soyons plus avancés pour les conferves d’eau
douce, cependant il reste encore beaucoup à faire pour compléter
leur histoire. L e premier but qu’on peut se proposer
dans ce qui les concerne , c’est d’achever leur nomenclature ,
en rapportant à leur genre celles que je n’ai pas encore décrites.
J’ai prévenu en commençant cet ouvrage, que j'avais omis à
dessein quelques espèces, et qu’il en existait d’autres que je
n’avais pas aperçues. Je vois de même par les mémoires du
Cit. Girod-Chantrans , qu’il a rencontré quelques espèces que
je n’ai jamais vues. O r , si deux naturalistes qui n ’ont observé
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