ndiquer que lle appartient à un autre genre : cependant, comme
jamais elle ne s’est réunie pendant le cours de trois an s , et
qu’évidemment elle n’appartient pas à la famille des ectospermes
, j’ai cru devoir la ranger parmi les prolifères, auxquelles
elle ressemble d’ailleuis beaucoup par son port, jusqu’à ce que
le temps et l’observation lui aient assigné sa véritable place.
L e diamètre de son tube varie un peu,, de même que l ’intérieur
des loges.
N.° 4. Prolifère en vessie. Prolifera veslcata. Fig. 4.” '’
Filamentis infiatis ; imrementis sphserkis ; tubis semi repletis-..
Conferva vesicata. Muli. Nova act. Petrop. Pars ja.
Filamens enflés, renflemens sphériques ; tubes à demi rem
plis par la matière verte,.
Elle est parasite des feuilles et des tiges des plantes aquatiques
qu’eile recouvre sa couleur est d’un vert glauque; elle
forme de petits flocons extrêmement fins qu’on prendrait difficilement
pour des conferves. Lorsqu’on fobserve au microscope
, on la distingue toujours par ses. renflemens exactement
sphériques, qui sont tantôt pleins , tantôt remplis d’une matière
opaque. L e tube lu i-m êm e ne paraît pas entièrement rempli ,
mais la matière qrfil contient s’y trouve irrégulièrement disséminée.
Cette prolifère est fort commune au printemps dans
tous les fossés pù elle se mêle fréquemment avec les autres
conferves. Il n’est pas rare de voir ses renflemens, pousser des
filets. Muller, qni la décrit, la présente comme ramifiée ; cepea-
dant eUe m’a toujours paru formée de filets, simples.
N.° y. Prolifère composée. Proliféra composita. Fig. y.®'
Filamentis incrassatis ; incrementis cylindricis , surculis incrassatis.
Filets à bourrelets ; les rejetons des bourrelets sont également
pourvus de bourrelets.
Cette prolifère habite avec les conferves des autres genres I
dont elle est souvent parasite : elle ne m’a rien offert de plus
remarquable , que des rejetons déjà pourvus de bourrelets prêts
à donner d’autres filets ; si cette faculté de pousser des bourrelets
s’étendait jusqu’aux filets du quatrième et du cinquième
ordre, cette plante ainsi divisée offrirait une figure assez bizarre.
Je ne peux pas assurer qu’eUe soit cloisonnée, mais j'ai lieu
de le croire. Elle diffère de la prolifère N.° i. par le peu d’étendue
de ses filets et par les lieux où elle croît. Je l’ai trouvée
recouvrant les filets de l’ectosperme à bouque t, quoique j’aie
dit dans le discours préliminaire , que les espèces de ce genre
n’avaient pas de parasite : c’est là une exception dont il .sera,
facile de rendre raison, quand on examinera avec plus de soin
cette prolifère attachée à fectosperrae.
N.° 6. Prolifère parasite. Proliféra parasítica. Fig. 6. ”
Filamentis mediecribus, dissepimento dlvisis ; granulo intermedio.
Filamens d’une grandeur médiocre, cloisonnés et dont íes
loges sont remplies d’un grain opaque.
C’est la parasite de ta eonferva glomerata Lin. dont j’ai beaucoup
parlé à foccasion de cette dernière plante ; je crus longtemps
qu’elle était elle - même la conferve glomerulée, qui se
multipliait par bouture ; je ne fus pleinement détrompé que
lorsque je vis ses cloisons , le graki obscur qui les remplis'
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