
' I ; les cloisons m’a para très - varié. Quelquefois il est occupé par des
filets en spirale , couchés le long du tu b e , et qui portent de
distance en distance des points brillans de forme à peu près sphérique,
Voyez Fig. i,« Pl. q.ms D ’autrefois il est plus ou moins
rempli d’une matière ve rte , disposée en tubes ; souvent cette
même matière imite h forme d’étoile ; ces arrangemens différens
dans la même famille m’ont engagé à la diviser en trois
ordres. i.° Celui des conferves à spirales ; z.° celui des conferves
à étoiles; 3.° celui des conferves à tube intérieur.
.1: ' I .
Pour nous former une idée plus exacte de forganisation de
ces confenus , examinons particulièrement toutes les parties
qui les composent. E t d’abord , quoique la conferve paraisse
uniformément colorée quand 011 fexamine à foe il n u , on
voit distinctement au microscope que la couleur ne réside
que dans la spirale ou dans la matière verte , logée dans les
cioisons. L e tube qui les contient en est absolument dépourvu ;
il est composé d’une membrane sèche , transparente , et d’un
tissu tellement fin qu’il est impossible d’y distinguer ni
maille , ni réseau quelconque. Mais la spirale présente plus de
variétés dans ses formes ; tantôt ses tours sont serrés de manière
à ne laisser entr’eux presque aucun vide ; tantôt ils s’écartent,
et forment des entrelacemens très - variés ; quelquefois à la
place de la spirale , on n’aperçoit plus qu’une matière verte
irrégulièrement disposée ; enfin , souvent le tube paraît entièrement
v id e , sans qu’on puisse soupçonner comment la matière
s’est échappée. Ces différentes apparences pour la même conjugu
ée , sont représentées dans les cloisons de la Fig. i ." Pl. 4.'"'
sons
sous les lettres a a , b b ,c c. Et elles permettent' de tirer cette
conséquence immédiate; c’est que la spirale n’est pas attachée
au tube comme une partie nécessaire et inséparable, puisque
1a destraction de l’une n’entraîne jamais celle de l ’autre; et
que, quoique la spirale soit détruite, les tubes et les cloisons
subsistent toujours dans leur entier.
Les grains brillans paraissent avoir plus d’adhérence avec
les spirales , puisqu’ils sont distribués avec beaucoup de régularité
dans toute leur étendue. S ’ils étaient eux-mêmes des
semences , on pourrait considérer la spirale comme le cordon
ombilical, destiné à les nourrir. Cependant il n’est pas rare de
voir des conferves conjuguées , dont la spirale subsiste en
partie, et dont les grains ont disparu; et toutes le s fois que
la spirale est détruite, les grains se mêlent à 1a masse v e r t e ,
de manière qu’il n’est pas toujours possible de les en distinguer.
Par rapport aux cloisons intérieures qui divisent le tube de
la conjuguée, elles sont ainsi que lui formées d’une membrane
très-fine et transparente. Quoiqu’elles paraissent simples, j’ai
lieu de les croire doubles ; car j’ai souvent vu un tube de
conferve se séparer en d e u x , en trois ou même en autant de
parties qu’ü contient de loges Pl. 4."’=; Fig. 6."" Et comme
ces loges, au lieu de se vider, retiennent chacune la matière
verte ou les spirales , il est à présumer qu’elles étaient exactement
fermées; car autrement cette apparence n’aurait pu
avoir lieu. Voyez Fig. 6.“ PL 4.®'
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