
H i s t o i r e d e s c o n f e r v e s
Ectosperme, comme je lanrais désiré : je crois que ces graines sont
extérieures , sans en avoir la conviction. Je la décris ici, parce
que je conjecture que c’est sa véritable place. Cependant j’invite
ceux qui s’occupent de ces recherches, et particulièrement les
botanistes qui se trouvent près de quelque saline, de vouloir bien
I exammer et la suivre. C’est le 22 Vendémiaire de l ’an IX que je
l ’ai rencontrée. Il est possible qu’il faille fô te r du nombre des
conferves d’eau douce pour la placer parmi les conferves marines.
II est également possible que ces conferves des salines soient
des espèces moyennes entre les unes et les autres. Quoi qu’il
en soit^, j’ai préféré indiquer cette espèce , afin i^i’elle ne
demeurât pas plus long-temps inconnue , et que les botanistes
tournassent leur attention sur les nouvelles cryptogames qui
vivent dans le voisinage de nos salines.
s s s Galles ou excroissances habitées par un insecte microscopique.
t t t Corps arrondis sans point noir intérieur; je conjecture
qu’ils sont les semences.
D E A U D O U C E . 37
S E C O N D E F A M I L L E . ( Pz. 4 / f . ‘ 6.' e t 7.’ )
C o n f e r v e s C o n j u g u é e s
N 0 u s avons vu , dans la première partie de ces mémoires,
1 histoire des conferves d’eau douce, dont les tubes dépourvus
de cloisons , sont remplis à ■ l ’intérieur d’une matière verte ,
confusément entassée , et portent au dehors des graines
sphériques pédonculées , placées dans le voisinage des fleurs
mâles qui les fécondent.
Les conferves que nous nous proposons d'examiner ici ,
sont a tous égards différentes des premières ; leurs filets sont
simples dims toute leur étendue ; leur tube est divisé en un
grand nombre de cloisons perpendiculaires à leur axe • la
matière qu’il contient est disposée régulièrement, pour l ’ordinaire,
en spirales entremêlées de grams brillans, et lesgi-aines,
au ^ ieu d etre attachées au dehors , se formeut à l ’intérieur^
après la réunion préalable de deux tubes.
Indépendamment de ces différences essentielles , il y a encore
d autres caractères accessoires qui servent à distinguer ces
deux familles. Dans la première, les conferves forment des
«uvets courts et épais , sur les corps auxquels e lle s . adhèrent.