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ouvrage , je prie ceux entre les mains desquels il pourra tomber
et qui s’occupent de ce genre d’objet , de vouloir bien
donner leur attention à la reproduction de cette plante.
Fig. 4.“ ' Polysperme pelotonnée , vue à la loupe,
a Anneau qui ressemble à une graine extérieure,
b Poussière verte qui sort du tube,
c Tube vidé qui a perdu sa poussière,
d d Cloisons de la conferve desquelles partent les rameaux.
J’ai encore visité les bords du Rbône le a i Messidor de la n
X , pour déterminer définitivement le mode de reproduction
de cette plante. J’ai vu comme fannée dernière à la même epoque
les pierres qui commençaient à verdir, et les jeunes poly.spermes
qui naissaient. Je les ai obsenrèes au microscope, et j’ai vu que
chacune d’elles sortait d’un germe qui avait une consistance
demi molle, qui était d’un beau vert, ressemblant beaucoup àl a
matière contenue dans les tubes. Les filets qui en sortaient
paraissaient plus étroits que ceux de la polysperme développée
et leurs articulations étaient plus courtes. Cependant on les distinguait
fort b ien , et on pouvait aisément juger que la plante ne se
développait pas au même instant par toutes les parties, mais qu’eile
croissait seulement par le sommet comme les antres conferves.
Fig. y®'- Nouvelle Polysperme.
f Germe prêt à se développer.
g Radicules par lesquelles la jeune plante est adhérente à la
pierre.
b Nouveaux filets de la polysperme.
i Nouveaux filets déjà ramifiés.
' • CINQUIEME
C I N Q U I È M E F A M I L L E . ( F i, 1 1 .’ 12.' e t i } . ‘ )
B a t r a c h o s p e r m e s .
D e toutes les familles de conferves, il n’en est peut-etre
^ucune qui soit plus facile à distinguer que celle que nous
avons désignée par la dénomination de Batrachosperme ( conferves
gélatineuses ) et que nous décrivons dans ce chapitre.
Nous leur avons conservé ce nom que Rotb le premier leur
a donné , à cause d’une propriété qui leur est commune et
que Ton reconnaît à la première vue. Les conferves qui la possèdent
présentent à la main une surface douce et onctueuse ;
lorsqu’on les saisit sans précaution elles s’échappent aisément,
et quand on les étend sur le papier , elles y restent fixées de
manière qu’il est impossible de les séparer, sans les avoir
auparavant humectées.
Cette propriété doit-elle son origine à une matière gélatineuse
sécrétée par la conferve , ou bien dépend - elle de la nature des
filets qui la forment? C’est ce qui n’est pas facile à décider. La
Batrachosperme mamelonnée Pl. 12.™® Fig- 2-’'' et la pelotonnee
Pl. 13.®® Fig. I.'® paraissent bien être enveloppées d’une bqueur
gluante différente des filets eux-mêmes, blanche à la v u e , et sans
organisation discernible ; mais les trois autres espèces ont leurs
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