
aux principes de la botanique, de diviser ce genre d’ailleurs
trop étendu , en autant dg genres particifiiers , qu’il y a de
reproductions.
Les conferves d’eau douce m’ont offert, jusqu’à présent, six
formes de reproduction , assez différentes pour constituer six
genres distincts. Dans la première, les organes fécond'ans sont
extérieurs , et les graines sont portées sur des pédoncules qui
partent d’un tube ramifié [ Fig. i.™ ]. Dans la seconde , les;
graines sont intérieures et renfermées , une à u n e , dans des.
tubes cloisonnés et toujours sbnples [ Fig, z J ‘ ]. Dans la troisième
,. elles sont répandues en très-grand nombre dans l ’intérieur
d’un tube renflé , non transparent et ramifié [_Fig. 3.’”'^].
Dans, la quatrième , cbaquç articulation de la conferve ,. devient
elle - même une nouvelle plan te , qui s’étend comme un réseau
[ Dg. 4.”" ] . Dans la cinquième, chaque anneau, après s’être
séparé, de. l’ancienne conferve, pousse de toutes parts de nouvelles
ramifications [ f i g . 5-.”“ ]. Et enfin , dans la sixième et.
dernière,, il sort des parties-renflées., ou des bourrelets du vieu x
tu b e ,. des filets- cylindriques, qui s’étendent en tout sens, et q u i,
après avoir pris un assez grand accroissement, se séparent ensuite
de leur mère, pour devenir eux-mêmes une. conferve
parfaite [ Fig. 6.” ’ ].. '
Je conserve donc la dénomination de conferve, pour désigner
généralement les plantes , auxquelles, les. anciens botanistes
avaient appliqué ce nom , et dont je considère la réunion ,
comme, formant une cksse naturelle, semblable à celle que
d ’e a d d o u c e . î
l ’on remarque dans la cryptogamie ; et dans cette- classe je distingue
autant .de genres qu’il y a de reproductions différentes.
L a première famille que je propose, est celle des conferves
à graines extérieures , et adhérentes au tube. Je les appelle
Ectospermes , de deux mots Grecs , qui sigififient graims exté-
rimres.
P lanche !.=■= F igure !.'■= Ectosperme vue au microscope,
a.a Graines de l ’Ectosperme prêtes à se séparer de la plante,
b Fleur mâle ou anthère, chargée de sa pouesière.
L a seconde famille est celle des conferves cloisonnées, dont
chaque loge renferme une seule graine ; je les appelle Conjuguéei,
parce qu on les rencontre fréquemment réunies deux à d e u x ,
et qu elles ont besoin de cette opération préalable pour pouvoir
ette fécondés. L e cit. De Candolle leur a conservé le nom de conferve
; mais , comme le même mot désigne ici toute la iamüle,
je n’ai pas cru pouvoir l’adopter,
F ig . 2.''= C o njuguée d an s l’é ta t de ré u n io n , e t v u e au
m icroscope.
a a a a Graines renfermées dans les loges.
Filets spiraux, qui se montrent dans la conferve avant
la réunion.
Conduits de communication d’une conferve à une autre.
Loges vides dont la matière s’est répandue dans la loge
rmisine, par le canal de communication.
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