
abrégées que Linné appelait le caractère, factice , sont faite®'
dans les deux langues pour être comprises avec plus de facilité ,
et transportées, quand il le faudra, dans les livres de botanique
: j’aurais bien voulu conserver quelque proportion dans
le nombre des espèces que renferme chaque genre ; mais malheureusement
les uns en ont beaucoup , et les autres en ont
très-peu : et cependant je n’ai pas cru que l’on pût sous
aucun prétexte , réunir des espèces qui n’ont point de rapport
; mais j’ai espéré que les découvertes futures agrandiront
.ceux des genres qui sont encore peu étendus.
D E A U DOUC E. '
P R E M I È R E F A M I L L E . ( P i, za’ e t )
C o n f e r v e s E c t o s p e r m e s ,
PR EMIÈRE
J ’a p p e l le Ectospermes toutes les espèces de conferves dont
les tubes sont cylindriques et ramifiés , sans aucune cloison
ni^ étranglement quelconque , et dont l’intérieur contient une
plus ou moins grande quantité de matière verte , qui donne
a la plante la couleur qui la distingue.
L mganisation de ces conferves est en apparence très - simple.
L a plante , au premier coup - d’oeil , ne paraît composée que
d’un tube et d’une poussière intérieure ; mais ce tube , dont
la structure ne semble pas difficile à saisir , est une membrane
transparente et élastique, qui se plie et s’étend facilem
en t, et qui sans doute est formée d’un tissu extrêmement
fin-, puisque les plus fortes lentiUes n ’y ' laissent rien
appercevoir.
L a poussière qui occupe le tube , s’y -tro u v e fort irrégu-’
fièrement disposée. Quelquefois elle le remplit assez également,
^ alors^ les filets sont uniformément verts et cylindriques.
Dans d’autre temps elle disparaît, et alors les filets s’appla,