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j’ai désiré de voir naître une conjuguée de cette division
et que jusqu’à présent mes souhaits n’ont pas été remplis.
Pour ce qui concerne les conjuguées de la troisième division
que j’ai désignées par l’expression de conjuguées à tube intérieur
, Fig. 8."'% elles sont assez différemment organkées pour
qu’il ne soit pas inutile de les décrire. Leur tube principal ne
diffère, ni à la vue ni au misçroscope, de celui des autres conjuguées
; il est également divisé en plusieurs cloisons , entre
lesquelles sont logées les petites conferves ; mais , dans
l’intérieur de ces cloisons , on ne trouve ni spirales, ni étoiles ;
on aperçoit seulement une matière verte assez régulièrement
continue , plus ou moins rassemblée , selon le moment
où on l ’observe , et apparemment selon les circonstances
où se rencontre la conferve. J’ai souvent vu dans le même
tube cette matière verte étalée dans quelques loges , et rassemblée
dans les autres- Voyez Fig. i . '“ Dans son intérieur
l’on remarque des grains au nombre de quatre ou cinq, plus
gros que ceux des spirales , et peut-être moins brillans.
L a réunion de ces conjuguées, au moins dans fespèce que j’ai
observée ne se fait pas par des bourrelets , comme dans les
autres , au contraire chaque loge se replie en forme de
coude voyez Figure 2.®', et va ensuite se réunir au sommet
de fangle de la conjuguée sa voisine ainsi fléchie. Vo yez
Fig. 2.®" 3.®' et 4.®' Elle persiste long-temps dans cette
bizare position , en sorte qu’on peut toujours rencontrer ces
conjuguées réunies. Il est probable qu’à son tour chacune des
loges se recourbe , et puis se sépare , jusqu’à ce que toutes les
loges
loges aient été réunies. Au moins j’ai vu le même filet réuni
par deux de ses loges les plus éloignées. V o y ez Fig. y. et 6.
et j’en ai conclu que chacune d’elles avait besoin d’une fécondation
; mais ce qui m’a paru extraordinaire dans ce cas , c’est
que jamais la matière n’a passé de fu ii des tubes dans fautre,
comme cela arrive dans les conjuguées , ils sont restés
les mêmes avant et après la réunion , en sorte que je ne
comprends pas quel a été le but de ropération, et quel changement
elle a apporté à la matière renfermée dans les loges.
J’étais arrivé jusque là dans la recherche de la vérité ; toujours
désirant de voir la matière jrassser dans une des loges et se
réunir en un globule ; et toujours trompé dans mon attente ;
je ne savais que penser de ces conjuguées dans lesquelles
je ne voyais aucun changement d’état depuis leur naissance ,
lorsqu’enfin j’ai eu le plaisir, après mille tentatives infructueuses,
d’ajouter cette nouvelle reproduction à celles que j ’avais déjà
trouvées. C’est le 2 Prairial an X quelle s’est opérée. J’ai
vu ce jou r-là sortb des tubes de cette conjuguée que j ’observais
depuis si long-temps , de petites conferves semblables à leur
mère, Fig 7.™' et 8-™ L e départ s’opérait ou par l ’extrémité
du tu b e , quand c’était la dernière loge qui donnait, ou parles
côtés du tube , lorsque les loges intérieures se vidaient.
Voyez Fig. 7.®° On apercevait distinctement les petites conferves
qui sortaient du sommet du tube ; elles étaient placées
moitié au dehors , moitié au dedans de la lo g e , Fig. 8®' et
toutes tenaient encore au tube, de.manière qu’il n’était pas aisé
de les en détacher. Elles étaient à peu près doubles en
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