
T a b l e
E S P E C E S DE CE G E N R E .
N.° I. P r o lif è r e des rCiisseaux.
frisée
cotonneuse.
~ ------ en vessie
composée.
■— — parasite.
2.
3.
4-
f.
6.
Depuis la page 129 à la 134.
C O N C L U S I O N .
C e t ouvrage ne contient guères qu’un seul fait , celui de
la reproduction des conferves, — Tableau abrégé de leur
diverses reproductions. •— Le nombre des espèces dont je
représente les reproductions est de 3 8- — On pourroit aisém
ent en rassembler un plus grand nombre.— Mais les circonstances
n’ont pas été favorables à mes recherches.— ,1’ai omis
à dessein un grand nombre d’espèces qui étoient microscopiques.
— Il sera facile de reconnoitre celles que je décris. —
Plaisir que l’on trouve dans cette connaissance. — S'ou utilité
n ’est pas grande. — Mais il faut distinguer futilité prochaine
de futilité éloignée.'— L ’utilité éloignée est ici très-grande.
On peut espérer de parvenir par ces observations à de grandes
vérités — Les conferves ont sans doute des rapports avec fé-
conomie de cette terre. — En particulier elles purifient l’atmosphère.
-— Elles ont quelque utilité pour les arts. — Analyse
chimique.— Précaution à prendre dans ces analyses.— Examen
de la question de fanimalité des conferves, et en particulier de
fopinion du Cit. Girod-Chantrans. Cette question générale doit
être résolue en autant de questions qu’il y a de genres de conferves.
— Si le caractère de fanimalité est la faculté de se
mouvoir , les conferves ne sont pas des animaux. La
seconde famille paraît douée de quelques mouvemens, mais les
phénomènes qu’elle présente ressemblent à ceux dun assez
grand nombre de plantes, — Les autres familles doivent
évidemment être placées parmi les végétaux. — • L e Cit. Girod-
Chantrans affirme cependant qu’elles sont pour la plupart des
polypiers. — Je ne peux rien prononcer sur les conferves que
je n’ai pas vues , mais les espèces que j’ai examinées et qui
se trouvent dans le livre du Cit. Girod , ne sont pas des etres
animés. — Cet auteur n’a point aperçu les graines de mes
ectospermes, ni les phénomènes que présentent mes conjuguées.
— 11 n’a pas non plus reconnu la manière de se reproduire de
mes autres femilles. — La cause de ces omissions se trouve
dans les circonstances qui ont accompagné ses observations ,
et dans le défaut de précautions. — Des animalcules de tout genre
se sont développés dans feau qui contenait les conferves. —
Les tubes se séparent par leurs articulations à cause du
mauvais état du liquide qui les renferme. — Les reproductions
que décrit le Cit. Girod, sont à peu près sans exemples dans
la nature , celles que j’annonce sont conformes à fanalogie.
— Je suis fâché des diflurences d’opinion qui se trouvent entre
le Cit. Girod et moi. — Je voudrais lui montrer ce que j’ai
vu et f engager lui-même à prononcer, — Je désirerais quil
répétât mes observations, comme je répéterai les siennes. —
En attendant je présente le tableau comparatif des espèces
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