
que nous avons décrites ; il servira à ceux qui vourlront porter
un jugement entre les deux auteurs. — Ce qu’il reste encore
à faire" pour achever fhistoire des conferves. — Il faut étudier
les conferves marines, et les examiner à peu près comme j’ai
examiné les conferves d’eau douce. — Questions à résoudre à
cet égard. ■— • Il reste beaucoup à faire pour les conferves d’eau
douce. — Il faut achever leur nomenclature. J’ai négligé quelques
espèces et il en existe beaucoup d’autres que je ne connais
pas encore. — 11 faut achever les travaux que je n’ai qu’ébau-
chés et qui seront facilement perfectionnés. Quelles sont les
principales imperfections de mon travail, pour ce qui regarde
les six familles en particulier. — La moins achevée est la
dernière. — Je tâcherai de suppléer un jour à ce qui lui manque.
.— Depuis la page 134 jusqu’à la 161.
H I S T O I R E
d e s t r é m e l l e s .
I
C e qu’on entend par trémelles. Ce genre est encore fort o’dsciu".
C’est pourquoi je fa i étudié, — Je le divise en deux genres; celui
des trémelles filamenteuses c\\.\q nomme oscillatoires, et celui de.s
trémelles gélatineuses que j’appelle nostocs. J’exclus de ce second
genre plusieurs espèces qui y ont été placées parles botanistes,
»— Depuis la page 163 jusqu’à la i6y.
P R E M I E R G E N R E .
O s c i l l a t o i r e s .
P r e m i e r genre oscillatoires. — Elles ressemblent à des conferves
et elles ont été long-tems prises pour telles. — Je dois
leur connaissance au Cit. Boissier. — I l n ’était pas difficile de
les distinguer des conferves. — Leurs caractères.— Ils sont plus
saillans au microscope. — Elles sont presque toujours accompagnées
d’un corps étranger sur lequel elles reposent, — Elles
en sortent pour s’étendre en forme d’étoiles. — On peut comparer
cette substance à 1a matière gélatineuse des nostocs. —
Elle n’offre rien de remarquable au microscope. — Ce qui
distingue sur-tout les oscillatoires , c’est leur faculté de se
mouvoir. — Desaussure compare leur mouvement à celui de
l’aiguille des heures dans une montre. — Ce mouvement des
oscillatoires est trop variable pour que cette comparaison puisse
être exacte. — Adanson est encore moins exact dans la description
de son oscillatoire. — Le mouvement des oscillatoires est
trop varié pour être expliqué mécaniquement. Cependant ces
animalcules recherchent la lumière. — Mais on n’en doit pas
conclure qu’ils ne sont pas des animaux. — Ils ont une
tête et une queue. — Description de ces parties dans l’oscillatoire
majeure. Tous les individus n’étaient pas également pourvus de
ces parties. — Je n’ai pas vu le mouvement des anneaux du
corps. Je n’ai pas trouvé sur les oscillatoires les productions
parasites que fon rencontre sur les conferves. Cependant la
matière contenue dans les tubes m’a paru hétérogène. — Recherches
sur la manière dont ces animalcules se reproduisent. _
Difficulté de cette recherche. — Moyen logique de procéder
dans ce travail.— Je conjecture qu’ils se multiplient par sections.
— Cette conjecture se vérifie dans foscillatoire principale. —
Quand j’eus reconnu cette division dans une espèce , je la
vérifiai aisément dans les autres. — Il n’y a rien de régulier
dans ces sections, — La reproduction des oscillatoires par section
n ’est pas une opinion nouvelle en histoire naturelle, — Le Cit.
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