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CENTUNCULUS. ( K o^ C entenille.)
CEODES. (Forft. Gener. tab. 7 1 .) Genre de
p’antes imparfaitement connu, & dont la famille
n'a pas encore pu être déterminée. Il offre pour caractère
:
Un calice nul ; une corolle monopétale , turbinêe y le
limbe a cinq découpures y dix étamines y les alternes
de la longueur de la corolle y les autres plus courtes 3
oppofées a fes découpures y les anthères arrondies y l'ovaire
inconnu y un Jlyle y le ftigmate dilaté y le fruit
inçonnu. Les fleurs font difpofées en ombelles.
CEPA. Genre de Tournefort 3 établi pour l’ oignon
commun & pour toutes les efpèces à bulbes
fphériques, qui entrent dans le genre qllium de
Linné. ( Voye£ Ail . ) Les cep a ont des tiges & des
feuilles fiftuleufes.
CEPHALANTHE. Cephalanthus.Illuftr. t. 59,
cephalanthus occidentalis 3 n°. I. — Gaertn. tab. 86.
Le cephalanthus chinenfis paroit être la même plante
que le nauclea orientalis. ( Voy. NAüCLÈE , n°. I. )
Obfervations. Loureiro a réuni à ce genre plufieurs
plantes de la Cochinchine 3 qui bien certainement
ne peuvent lui appartenir, qui ne doivent
pas même entrer dans la même famille.
CEPHALOPHORA. ( Voy. Céphalophore.)
C É P H A L O P H O R E glauque. Cephalophora
glauca. Cavan.
Cephalophora foliis fparfis 3 fejjilibus , linearibus ,
glaucis 3 floribus corymbofis. Cavan. Icon. Rar. 6.
pag. 80. tab. 599.
Genre déplantés dicotylédones, à fleurs compo-
fées, qui a des rapports avec les ckryfocoma 3 &
qui comprend des herbes exotiques à l’Europe, à
feuilles (effiles, linéaires} les fleurs difpofées en
corymbe, dont le caractère effentiel elt d’avoir :
Un calice a double rang de foliotes en écaillesy un
réceptacle nu , hémifphérique , alvéolé 3 non denté y
l'aigrette compofée de beaucoup de paillettes capillaires.
Les tiges font dures, cylindriques, herbacées,
droites , (triées, hautes d’un pied 8c demi, à rameaux
alternes} les feuilles radicales oblongues,
ovales , rétrécies en un pétiole grêle, long d’un
pouce & demi} les feuilles caulinaires éparfes,
feffiles, glauques, linéaires, un peu rudes. Les
fleurs font terminales, axillaires au fommet des
rameaux} leur pédoncule feuillé à fa partie inférieure
, épaiffi vers le calice, qui eft compofé d’é-
cailles difpofées fur deux rangs, linéaires, aiguës,
réfléchies, lancéolées, à peine longues d’une
ligne} la corolle jaune , plus longue que le calice,
C E P
compofée de fl aurons hermaphrodites, tubulés,
à cinq dents conniventes} cinq étamines fyngénè-
fes ; les filamens capillaires} les anthères cylindriques
} l’ovaire velu} le ftyle plus long que la
corolle } deux ftigmates réfléchis} les femences
velues, tronquées, (triées, furmontées d’une aigrette
à fïx ou fept paillettes capillaires, élargies
à leur bafe} le réceptacle nu, hémifphérique, alvéolaire.
Cette plante croît au Chili} elle diffère des
chryfocomes par les alvéoles du réceptacle nonden-
ticulé, par l’aigrette en paillette 8c non pileufe }
par fes femences turbinées, héxagones & non comprimées}
enfin par fon port, b (Cavan.)
CEPHÆLIS. ( Voyei T apogome. )
CEPHALOTUS. ( Voyei V am i.)
CÉPHALOXE rampante. Cephaloxis fabellata.
Defv.
Cephaloxis culmo foliofo , repente y foliis planis y
glabrisy floribus bi aut tricapitatis, divergentibus ,
y ad 9-fioris. Defv. Journ. botan. vol. 1. p. 324.
tab. u .
Juncus repens. Mich. Flor. boréal. Amer. vol. 1.
pag. 19 1.
Cette plante a été convertie en un genre parti*
culier par M. Defvaux, très-voifîn de celui des
joncs parmi lefquels Michaux l’avoit d’abord placé:
elle en offre en effet tous les caractères extérieurs
j elle en diffère par quelques-unes des parties
de la fructification} par l’inégalité des folioles
du calice, parle nombre des étamines, & furtout
par la manière dont s’ouvrent les fruits, d’où ré-
fultent les caractères effentiels fuivans :
Un calice à fixfolioles | les trois extérieures beaucoup
plus courtes y trois étamines j trois ftigmates
linéaires y une cap fuie pyramidale , prefqua une feule
loge, a trois valves y les cloifons fe détachent des valves
& reftent fixées a une colonne centrale , perfftante ,
féminifere.
Ses racines font courtes, fibreufes, prefque Amples}
elles produifent des tiges Tampanres, feuil-
lées, point ou prefque point rameufes; les feuilles
radicales nombreufes, glabres, plants, étroites,
alongées, très-àiguës , graminiformes } celles des
tiges alternes, diftantes; les fleurs latérales ou terminales
, réunies en petits paquets, munies de
bradées 5 leur calice compofé de fix folioles inégales
, fearieufes , lancéolées, aiguës ; les trois
extérieures plus courtes , un peu concaves} trois
étamines courtes, fort petites, renfermées dans le
calice; l’ovaireprifmatique, alongé, trinngulaire,
furmonté d’ un ftyle court, divifé en trois ftigmates.
Le fruit eft une capfule qui s’ ouvre en trois valves
1 très-minces; cranfparentes, qui fe détachent des
C E R
cloifons à peine vifibles. Celles-ci reftent attachées
au centre de la capfule fur un placenta en colonne,
ui porte des femences fort petites, nombreufes,
ifpofées fur deux rangs.
Cette plante croît dans la Caroline & la Géorgie. ;
X V - f )
C E P H A L O X IS . ( Foyei -CÉphaloxe, ci-
deffus. )
CÉPHALOXE : nom français que M. Palifot de
Beauvois a donné à un des genres qu’il a établi dans
fa divifion des moufles. Il le nomme bartramia en
latin; mais ni l’un ni l’autre nom ne peuvent être
confervés, étant employés, le bartramia pour quelques
efpèces de triumfetta de Linné} le cephaloxis
pour un nouveau genre de la famille des joncs,
mentionné ci-deffus. Au refte, le genre bartramia de
M. de Beauvois comprend plufieurs efpèces de
bryum&c de mnium de Linné, déjà décrites dans cet
ouvrage , telles que le bryum pomiferum, le mnium
fontanum-paluftre, &c. M. de Beauvois attribue à
ce genre pour caraètère effentiel :
Un périftome double y l ’opercule conique, court,
prefque plane y une urne fphérique , tabulée , oblique y
l'orifice placé obliquement,
CERAIA à tige fimpîe. Ceraia fimplicijftma.
Lour.
Ceraia caule parafitico, ereBo , fimplicijjimo y floribus
lateralibus, folitariis. Lour. Élor. coch. I . ;
Pag-J HGenre
de plantes établi par Loureiro, de la famille
des orchidées, qui a des rapports avec les
epidendrum , qui offre pour caractère effentiel :
Une corolle , dont le pétale intérieur, fe prolonge a
fa bafe en un tube fabulé , dilaté a fa partie fupérieure3 i
a cinq divifions , renfermant un appendice a plufieurs ;
découpures.
C’eft une plante ligneufe & parafîte, dont les i
racines font fibreufes & rampantes ; les tiges très- ;
Amples, droites, hautes de dix pouces-, à deux i
angles, un peu épaiffies au deffus de leur bafe, ;
glabres, cannelées, jaunâtres ; les feuilles petites,
peu nombreufes, vaginales, droites, épaiffes
planes, oblongues, echancrées ; une fleur foli-
taire, prefque terminale, paie> pédonculée. Elle ;
offre :
i° . Une fpatke courte, laciniée, uniflore, per-
fiftante 5
2*. Une corolle dont le pétale extérieur ( le calice,
félon Loureiro') eft tubulé, à cinq découpures
droites, inégales ; un pétale intérieur prolongé
à fa bafe en un tube fubulé, dilaté à fa partie
fupérieure, divifé en cinq découpures > trois
C E R ife'j
plus larges, coniques; les deux latérales linéaires,
toutes de même longueur.
Un appendice fort petit, renfermé dans la corolle,
découpé en plufteurs lanières;
30. Une feule étamine; le filament court, filiforme
, élaftique, adhérent au piftil ; une anthère
arrondie, un peu comprimée, operculée, à une
feule loge;
*4°. Un ovaire inférieur, linéaire, un peu courbé,
à fix cannelures; un flyle très-court, adhérent
à la bafe de la découpure mitoyenne de l’appendice.
Le fruit n’ a point été obfervé.
Cette plante.croît dans les forêts de la Gochin-
chine, attachée aux rochers 8c aux arbres. T?
( Lour. )
CÉRAISTE. Ceraftium. Illuftr. tab. 392, fig. r,
ceraftium vulgatum, n°. 35 fig- ceraftium arvenfe,
n°. 8 } fig. 3, ceraftium tomeniofum , n°. 7.
Obfervation /re. Il eft difficile de bien déterminer
les efpèces dont ce genre eft compofé ; il l'eft
encore plus d'y rapporter avec certitude la fyno-
nymie des auteurs : cette difficulté tient à deux
caufes : il eft certain que la même efpèce varie
fouvent d’ une manière prefque méconnoiffable ,
félon le fol où elle croît, & d’après fon développement
plus ou moins avancé : elle varie encore
dans le nombre de fes étamines & de fes ftyles. La
forme des capfules, d’après lefquelles on a divifé
ce genre, eft fouvent dépendante de leur âge. Il
en eft qui commencent par être fphériques, 8c
qui ne s'alongent qu’à mefure qu’elles approchent
de la maturité. M. Decandolle a préféré, dans la
Flore franfaife, établir les foudivifions d’après la
longueur des pétales, comparée à celle du calice ;
il renferme dans la première les efpèces dont les
pétales font égaux au calice ou plus courts que lui , &
dans la fécondé celles dont les pétales font plus
longs que le calice. C’eft la même que M. de La-
marck a employée dans cet ouvrage.
Obfervation II. M. de Lamarck a réuni dans le
ceraftium vulgatum, n°. 3 , 8c Illuftr. fig. 1 , comme
variétés, le ceraftium vifeofum Linn., 8c le ceraftium
femidecandrum Linn.
S u i t e d e s e s p e c e s .
14. CÉRAISTE anomale. Ceraftium anomalum.
Waldft.
Ceraftium ereâtum, pilofô-vifcofum y foliis linearibus
, petalis calice longioribus y floribus trigynis.
Waldft. 8c Kitaib. Plant. Hung. vol. 1. Icon.
Cette efpèce, qu’il ne faut pas confondre avec
le ftellaria ceraftiaides, diffère du ceraftium vifeofum
par fes feuilles linéaires, par fes pétales plus
grands que le calice , 8c par fes trois ftyles 3 elle