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guflis , cha.ro phylliformibus y involucro utroque , ger-
tnine & feminibus kifpidis. Forskh. 1. C .
* Caucalis ( japonica ) , involucris polypkyllis ,
feminibus ovatis3 foliis decompofitis y foliolis cunei-
formibus y pinnatifidis ; caule hirto. Willd. Spec.
Plant, i . pag. 1388. — Uouttuyn« Linn. Pfl. Syft.
6. pag. 4 j . tab. 45. fig. î.
* Caucalis (littoralis), umbellâ univerfali fubde-
cemfidâ 3 partialibus pentafperntis y foliis fuprâ decompofitis
3 lacinutis lineari-fetaceis 3 feminum aculeis
difci longitudine. Marfch. Flor. taur. I. pag. 208.
Cette plante paroît être une variété du caucalis
orientalis 3 mais moins élevée, dont elle diffère
encore par les découpures des pinnules plus longues
^ moins nombreufes, ainfi que les rayons des
ombelles & ombelluîes, & furtout par les aiguillons
des femences beaucoup plus courts. Elle croît
fur les bords de la Mer-Noire.
CAUCALIS. ( Voyez C aucalide.)
CAUCANTHUS. Forskh. Flor. ægypt.-arab.
pag. 91. A l’exception de fon fruit qui n’eft pas
connu, cette plante a tellement tous les cara&ères
des malpighia3 qu’il eli difficile de nepasl’y réunir.
Il en fera fait mention dans ce Supplément3 à l'article
Moureiller.
CAVINIUM de Madagafcar. Cavinium madagaf
carienfe.
Cavinium foliis ovatis 3 altérais ;floribus racemofis 3
axillaribus. ( N. ) — Petit-Th. Gener. Madag.
pag. n . n°. 37.
Genre de plantes indiqué par M. di/ Petit-
Thouars, à fleurs complètes 3 monopétalées , régulières
3 de la famille des bruyères, qui a des
rapports avec les vaccinium , & qui comprend des
arbuftes à feuilles alternes j les feuilles difpofées
en grappes axillaires.
Le caractère effentiel de ce genre eft d’avoir :
Un calice adhérent, a cinq dents y une corolle cam-
panulée a cinq découpures profondes & réfléchies y dix
etamines y un flyle y une baie a cinq loges 3 couronnée
par le calice y plufieurs femences inférées à un réceptacle
central.
Arbriffeau dont les tiges font droites, rameufes,
garnies de feuilles alternes, ovales. Les fleurs font
difpofées eh grappes dans l’aiffelle des feuilles 5 les
pédoncules munis à leur bafe de deux bradées 5 le
calice campanule, adhérent avec l’ovaire, à cinq
dents j la corolle verte, campanulée, profonde-
ment divifée en cinq découpures réfléchies en
dehors? dix étamines inférées furie calice $ les fila- •
mens de la longueur de la corolle ? les anthères
oblongues, attachées parleur milieu , s’ ouvrant
feulement à leur fommety l’ovaire inférieur, fur- j
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monté d’un feul flyle. Le fruit confifte en une baie
couronnée par le limbe perfiftant du calice, divifée
intérieurement en cinq loges, contenant plufieurs
femences fort petites, attachées à un réceptacle
central, pourvues d’un périfperme ? l’embryon
droit.
Cette plante croît à l’île de Madagafcar. T?
CAULERPA. ( Voyez C au l er p e . )
CAULERPE. Caulerpa. Ce genre, confondu
jufqu’alors avec les nombreufes efpèces de fucus,
en a été retranché par M. Lamouroux, qui lui
donne pour caractère effentiel :
Une fubflance prefqu opaque, fans orgamfationdif-
tinlîe y une tige horizontale , rampante , cylindrique ,
rarement fiimple, prefque toujours rameufe y la fructification
inconnue. ..
Obfervations. La fubflance des caulerpes, dit
M, Lamouroux , diffère entièrement de celle des
algues connues, & a plus de rapport avec celle
de certains zoophytes, qu’avec celle des plantes
marines. Au microfcope elle n’offre ni fibres ni
réfeau? en un mot, aucune organifation diftinéte.
Les plus fortes lentilles n’ont pu me faire découvrir,
dans ces plantes douteufcs, ni fructification
ni débris de fructification. On apperçoit cependant
fur certaines efpèces, des points d’une couleur
foncée, opaques, épars, plus ou moins rapprochés
les uns des autres, & ayant l’apparence d’une véritable
fructification 5 ce font les premières molécules
d’une fubflance calcaire, analogue à celle que
l’on obferve fur plufieurs dioftyles (autre genre de
varec , du même auteur ) , & que je foupçonne
appartenir à la famille des zoophytes. Les caulerpes
font quelquefois couvertes de taches d’un
rouge-fauve, à bandes concentriques & brunes
on en voit en affez grande quantité fur la caulerpe
ocellée. Ces taches ne font pas des organes de la
reproduction 5 elles n’en ont aucun caractère.
a Toutes les efpèces de ce genre font pourvues
d’une tige cylindrique, prefque fifluleufe, rampante,
horizontale, rarement fimple, jetant de
diftance en diftance, des rameaux, des expanfîons
foliacées & des racines.
■ Les racines font chevelues à leur extrémité. Je
n’ai pas encore trouvé ce caraCtèje dans les autres
genres de la famille des algues «farines.
Les expanfîons foliacées varient finguliérement
dans leurs formes : ces différences font fuppbfer
de nombreux intermédiaires, & je ne doute point
que les caulerpes ne foient très-multipliées dans la
nature, quoiqu’ elles foient très-rares dans les collections
que j’ ai vifitées.
Lorfque l’on confidère la forme chevelue de la
racine, peu propre à s’attacher aux corps durs,
on eft tenté de regarder ces plantes, ou comme
C A U
parafées, ou comme particulières aux plages limo-
neufes que les voyageurs évitent de parcourir. Ils
préfèrent en général ramaffer les algues marines
fur les rochers que les marées découvrent , ou
parmi les débris que les vagues de la mer jettent
fur le rivage*
Les caulerpes, de même qu’une grande quantité
d’animaux & de plantes, femblent appartenir
exclufivement aux latitudes chaudes & tempérées :
aucun voyageur n’en a rapporté des mers hyperbo-
réennes, fi riches.en plantes marines. Si elles’exif-
toierit dans les mers qui baignent les côtes du Da-
nemarck, de la Suède, de la Norwège, &c. elles
n’auroient point échappé aux recherches des
Linnæus, des Gunner» desVahl, des Mertens &
de tant d’autres favans naturalises qui les ont parcourues.
J'ai donné à ce groupe, bien diftinCl de tous
ceux qui exiftent dans les zoophytes dans les
plantes marines, le nom de caulerpe , qui dérive de
deux mots grecs, caulos, tige, & erpo, je rampe,
caradère confiant des tiges de ces plantes. ( Lamouroux.
)
E s p e c e s .
1. C auler p e prolifère. Caulerpa proliféra. Lam.
Caulerpa fronde plana , ramofâ , proliférât varie-
gatâ. Lamour. Journ. bot. vof. 2. pag. 142,
Fucusprolifer. Forskh. Flor. ægypt.-arab. p. 192.
h°. 6c. — Gmel. Syft. Nat. pag. 1390. n°. 135.
— Poir. Encycl. bot. vol. 8. pag. 406.
Cette belle efpèce s’élève fouvent à la hauteur
d’un pied & plus. Ses expanfîons foliacées font
planes, rameutes, prolifères, panachées. Elle croît
dans la Méditerranée, aux environs de Marfeille,
d’Alexandrie, d’Ivica, & fur les côtes de la Barbarie.
Elle a été obfervée par MM. Delille & de
Laroche.
2. C auler p e ocellée. Caulerpa ocellata. Lamour.
Caulerpa fronde plana , ramofâ , rarius proliferâ y
maculis ocellatisy fparfis. Lamour. Journ. botan.
vol. 2. pag. 142. tab. 2. fig. i.
Cette plante a tous les caractères de la précédente
& n’en paroît être qu’ une variété ? cependant
elle en diffère par l’ élévation de fes expansions
foliacées, qui n’ont pas plus de quatre à cinq
pouces de hauteur. Elles font planes, irrégulières,
rarement prolifères, obtufes, rétrécies, prefqu’en
pétiole à leur bafe; elles font remarquables par de
petites taches ocellées, éparfes fur le difque des
expanfîons.
Cette plante croît dans la Méditerranée, aux
environs de Marfeille, & le long des côtes de la
Provence*
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3. C aulerpe ailée. Caulerpa pennata. Lamour.
Caulerpa fronde fubproliferâ, comprejfâ , pennata y
pinnis lineari-lanceolatis , incurvis, oppofitis, bafi
flrittis. Lamour. Journ. bot. vol. 2. pag* 143. tab. 2.
fig. î -
Fucus taxifolius. Vahl.
D’une tige couchée & rampante s’ élèvent de«
feuilles ou expanfîons foliacées, les unes fimples,
les autres prolifères, comprimées , lancéolées,
quelquefois nues à leur bafe, ailées ou divifées en
pinnules oppofées, linéaires-lancéolées, un peu
recourbées, aiguës à leurs deux extrémités.
Cette plante croît en Amérique, à Tîle de
Sainte-Croix.
4. C auler p e millefeuille. Caulerpa myriophylla.
Lamour.
Caulerpa fronde pennatây pinnis filiformibus, elon-
gatis y incurvis y rigidis, fparfis. Lamour. Journ*
bot. 2. pag. 143.
Fucus fertularioides, Gmel. Hift. Suec. pag. I J I .
tab. iy . fig. 4. ( mala. ) — Gmel. Syft. Nat. pag.
138 J. n °.7 j. — Poir.Encycl. bot. vol. 8. p. 406.
Il eft difficile, au premier afpe&, dit M. La-^
mouroux, de reconnoître cette plante dans la
figure & dans la defcription qu’en donne Gmelin 5
cependant on ne peut douter que fa plante §£ celle-
ci n’appartiennent à la même efpèce. Gmelin décrit
la fienne avec une tige droite, &de cette feule
erreur ont dû réfulter des rameaux alternes,
qui ont dû changer entièrement 1 e faciès de cette
algue ? mais fi l’on donne à la plante de Gmelin
une pofition naturelle, la defcription & la figure
feront très-bonnes. Ses feuilles font ailées, divifées
en pinnules filiformes, alongées, roides ,
éparfes, un peu courbées. { Voyez Di6h vol. 8.)
Cette plante croît aux Antilles.
j . C aulerpe obtufe. Caulerpa obtufa. Lamour.
Caulerpa fronde comprejfâ, pennatâ : pinnis brevi-
bus y oppofitis vel fparfis y api ci b us obtuse rotundatis.
Lamour. Journ. botan. vol. 2. pag. 144. tab. .2).
fig- 3-
Plufieurs feuilles s’élèvent d’ une tige cylindrique
& couchée > elles font longues d’ un à deux pouces,
ailées, comprimées? les pinnules oppofées
ou éparfes, courtes, obtufes, arrondies, quelquefois
un peu élargies à leur fômmet, entières ,
inégales ? la partie inférieure des tiges nue, imitant
un pétiole court.
Le lieu natal de cette plante n’eft pas connu.
6. C aulerp e de Chemnitz.Caulerpa ckemnitzid.
Lamour.
S 2