
ticis 3 integerrhnis, mucronatis y bru fiels ellipticis , 1
denticulatofpinofts. "Wilid. Spec. Plant. 5. p. 1 ƒ2.
Elle fe rapproche du dracocephalum peregrinumy
dont elle diffère par fa corolle une fois plus petite
j par fes feuilles beaucoup plus petites, ellip- :
tiques, très-entières, pétiolées , longues de quatre 1
à fix lignes , mucronées à leur fommet, rudes à-
leurs deux faces , quelquefois pourvues d’une |
dent à leur bafe j par fes tiges glabres, ligneufes,
légèrement tétragones, rameufés. Les fleurs font
difpofées en épi à l’extrémité des tiges5 les bractées
femblables aux feuilles, mais pourvues à leur
bafe de deux ou quatre dents mucronées; le calice
coloré, à cinq aivifions très-aiguës, non à deux
lèvres.
Cette plante croît dans la Sibérie. fa ( Wilid.)
21. DRACOCEPHALE d’Ibérie. Dracocephalum
ibericum. Marfch.
Dracocephalum floribus verticillatis y bracleis fpa-
tkulatis , cilt/s dijco longioribus y c ali cil us ftriutis ,
incanis y tubo corolle, calice breviore. Marfch. Flor.
taur. caucaf. 2. pag. 64.
Cette efpèce tient le milieu entre le dracocephalum
canefcens & le peltatum y elle reflemble au
dernier par les divifions réticulées de fes calices
& par fa corolle petite ; au premier par fes bractées
étroites, pédicellées; par fes calices pubef-
cens ; elle diffère de tous deux par les cils longs
& capillaires de fes bradées. Les feuilles florales
font entières ; les bradées fpatulées; lés fleurs
verticillées ; le tube de la corolle plus court que
le calice.
Cette plante croît dans l’ Ibérie. if (Marfch.)
2 1 . Dr a co c éph a le à feuilles de chamédrisi
Dracocephalum cham&dryoides. Balb.
Dracocephalum foliis lineari-lanceolatis 3 rugojis 3
crenatis; ftoribus axillaribus , gemïnisy caule fruticôfo.
(N . )
Dracocephalum ftoribus fubverticillatis , fecundis y
foliis oppofitis , ellipticis , crenatis y rugojis y caule
frutefcente. Balb. Mifcell. pag. 29.
Ses tiges font ligneufes, hautes de iîx à fept
pieds ; les rameaux étalés ; les feuilles un peu pétiolées
, linéaires - lancéolées, étroites, ridées,
crénelées à leurs bords ; les fleurs axillaires
minées, médiocrement pédonculées ; le calice à
cinq dents aig"ë's ; les deux fupérieures un peu
plus courtes que les autres; la corolle grande,
d’ un bleu-clair, blanchâtre à fon limbe ; la lèvre
fupérieure bifide; l’inférieure un peu plus longue,
rabattue à fes côtés, bifide; le tube fermé par des
écailles blanchâtres, velues, auxquelles adhère la I
bafe des anthères ; les femences noires. }
Le lieu natal de cette plante neft pas connu,
fa ( B a lois, }
DRACONTE. Dracontium. IÎIuftr. tab. 7}$.
Draccmtium lance «.folium , Suppl. n°. 8.
Olfervation. Le dracontïum pertufum,. n , f >
n’ayant point de calice , fe rapproche davantage
des calla que de ce genre, félon l’obfervation de
M. Brown. On trouve une autre anomalie dans
le dracontium fetidum, n0. 3. Le calice n’a que
quatre divifions, & chaque fleur femelle porte
deux bares réunies.
S u i t e de s e s p a c e s .
8. Dr a co n t e à feuilles en lance. Dracontium
lance&folium. Jacq.
Dracontium foliis ovato-lar.ceolaiis y fpathâ viridiy
plana. Willden. Spec. Plant. 2. pag. 289. — Jacq.
Icon. Rar. 3. tab. 6 12 , & Colleét. 4. pag. 1 18 .—
IIIuftr. tab. 738.
Il fort de fes racines plufieurs feuilles engaînées,
élargies & concaves à leur bafe, puis rétrécies en
un pétiole long de plufieurs pouces, qui fupporte
une feuille ovale, lancéolée, alongée, arrondie
& un peu en coeur à fa bafe, rétrécie & acuminée
à fon fommet, glabre, entière à fes bords ; une
groffe nervure longitudinale, divifée en d’autres
latérales, fimples, fubulées, & dont l’intervalle
eft rempli de veines parallèles ; les fleurs difpofées
en un chaton ovale, épais, obtus à fes deux extrémités,
accompagné d’une fparhe plane, verdâtre,
entière, acuminée ^beaucoup plus long je
que la fpathe.
Cette plante croît fur les arbres, aux environs
de Caracas. if
DRACONTIUM. ( Voye£ Dr a co n t e .)
DRACOPHYLLUM. Ce genre renferme deux
efpèces d‘epacris de Forfter, mentionnées dans cet
ouvrage. MM. de Labillardière & Brown en ont
; découvert quelques autres; ils les ont rangées dans
ce genre en le féparant de celui des epacris, en
! modifiant le caractère générique préfenté d’abord
par Forfter. Ces deux genres ont néanmoins de fi
grands rapports entr’eux, que j’ai cru devoir renvoyer
celui-ci aux epacris, dans lequel fe trouvent
^déjà citées les efpèces de Forfter. Les dracophyllum
"diffèrent principalement des epacris en ce qu’ils
ont leur calice fans braétées, ou accompagnés feulement
de deux bradées ; elles font bien plus nom-
breufes dans les epacris. ( Voy. E p a c r i s , Suppl.)
DRAGONIER. Drac&na. 111. tab. 249, fig. r ,
drac&na draco , a °. I ; -—fig. 2 , drac&na gramini-
folia, n°. 6.
Obfervatïons. i ° . Sous le nom de drac&na margi-
nata, Aiton a mentionné une plante qui eft Yaloe
purpurea Lam. ( Voye£ AloÈS, Suppl.") C e n’eft
point la même plante que le drac&na marginata ,
n°. 2.
2°. Le drac&na cernua Jacq. Schoenbr. I, tab. 96,
eft la même efpèce que le drac&na reflexa, n°. 3 ,
gravée dans les Liliacées de Redouté, vol. 2 , tab.
92, ainfi que le drac&na terminais, tab. 91.
30. On ne fera fûrement pas fâché de trouver
ici quelques obfervatïons de M. Humboldt fur le
drac&na draco.
« Cet arbre gigantefque , dit ce célèbre voyageur
dans fes Tableaux de la Nature, eft aujourd’hui
dans le Jardin de M. Franchi, dans la petite
ville d’Oratava, appelée jadis Taoro, l’ un des endroits
les plus délicieux du Monde cultivé. En
juin 1799, lorfque nous gravîmes le pic de Téné-
riffe, nous trouvâmes que ce végétal énorme avoir
quarante - cinq pieds de circonférence un peu
au dcllus de fa racine. G. Staunton prétend qu’à
(fix pieds de hauteur, il a douze pieds de diamètre.
La tradition rapporte que ce dragonier.
étqit révéré par les Guanches, comme l orme
d’Éphèfe par les Grecs, & qu’en 14 0 2 , lors de
la première expédition de Bethencourt, il étoit
aufli £ros & aufli creux qu’aujourd’hui. Le dragonier
gfgantefque que j'ai vu dans les îles Canaries
a feifce pieds de diamètre , & , jouiflant d’une jeu-
neffe éternelle, il porte encore des fleurs & des
fruits. Loifque les Bethencourt, aventuriers français
, firent, au feizième fiècle , la conquête des
Iles Fortunées, le dragonier d’Oratava, aufli fa-
cré pour les naturels des îleS, que l'olivier de la
citadelle d’Athènes,-étoit d'une dimenfion colof-
faîe tel tpi’on le voit encore. Dans la zone torride,
une forêt de c&falpinia & d ‘hymen&a eft
peut-être un monument d’un millier d’années.
Drac&na arborea , foliis lanceolatis, utrinque
attenuatis y corymbo brevijjtmo , terminait , multi-
floro. Willden. Spec. Plant. 2. pag. i j6 . — Jacq.
Hort. Schoenbr. 1. pag. 50. tab. 95.
C’ eft une très-belle efpèce, qui s’élève à la hauteur
de cinq à fix pieds , fur un tronc droit, cylindrique
, couronné d’ un grand nombre de très-
longues feuilles glabres, fefliles, lancéolées, pref-
qu’enfiformes, aiguës, très-entières, rétrécies,
canaliculées à leur partie inférieure, élargies &
i concaves à leur bafe. Les fleurs font nombreufes,
i très-rapprochées, difpofées en un corymbe courr,
! terminal, étalé, garnies de braéties brunes, lan-
j céolées, aiguës; la corolle- épaifle, blanche , pur-
! purine à fon limbe en dehors; le tube une fois plus
] long que le limbe.
I Cette plante eft cultivée à l’île Maurice, fa
!
I 8. D r ago n ier entier. Drac&na indlvjfa. Forft.
j Drac&na arborea , foliis enjiformibus , acutis ;
!_ racemo laterali , compofito. Forft. Efcul. n®. 35 ,
Prodr. n®. 150. — Wilid. Spec. Plant. 2. p. x j6,.:
j Son tronc eft droit, épais, haut de douze F-
? quinze pieds, garni, à fon fommet, de feuilles
\ fefliles, à demi amplexicaules, imbriquées à leur
j bafe , larges, enfiformes, membraneufes, étalées,
! aiguës,très-entières, longues de deux pieds , lar-
j ges d’environ trois pouces. Les fleurs font difpo-
! fées en grappes latérates, axillaires, ramifiées,
] ovales, inclinées; les grappes partielles, cylindri-
| ques & en forme de thyrfe.
I Cette plante croît dans la Nouvelle-Zélande.fa
(Forft. )
* Drac&na ( borealis ), herbacca , fubcaulefcens ,
foliis ellipticis. Ait. Hort. K«.w. 1. pag. 454 tab. y.
» En fe rappelant que le dragonier a partout
une croiffance très-lente, on peut conclure que
celui d’Oratava eft extrêmement âgé. C’ eft fans i
contredit, avec le boabab , un des plus anciens i
habitans de notre planète. 11 eft fingulier que le I
dragonier ait été cultivé, depuis les rems les plus •
reculés, dans les îles Canaries, dans celles de
Madère &de Porto-Santo, quoiqu’il vienne originairement
des Indes.
« Ce fait contredit l’affertion de ceux qui repré-
fentent les Guanches comme une race d’hommes
atlantes, entièrement ifolée, & n’ayant aucune
relation avec les autres peuples de l’Afie & de
l’Afrique. »
S u i t e d ç s e s p è c e s ..
DRAP-D’OR. Les fleuriftes donnent ce nom i
une des variétés à fleurs jaunes du crocus vernus,
( Foyei Sa f r a n . )
DRAPARNALDIA. M. Bory a rangé fous ce
nom, & comme devant conftituer un genre nouveau,
quelques efpèces de batrachofpermum3 qu’ il
diftingue en ce qu’elles ont des tiges cylindriques,
à entre-noeuds égaux, à peu près carrés,
a ’où fortent des rameaux également cylindriques,
j terminés par un prolongement tranfparent, en
forme de cil. Ces rameaux font quelquefois fimples
& épars ; mais > dans la plus grande partie de
la plante, ils font réunis en faifceaux irréguliers,
très-rameux, & reffemblant plus ou moins à de
petits pinceaux. ( Voye-^ le douzième volume des
Annales du Muféum d'Hîftoire naturelle, pag. 399.)
7. Drago n ier parafé!. Drac&na umbraculifera.
^acq.
D R A P É T E mufcoïde. Drapetes mufcoides,
Lam.
V v v 2