
C A A
C a A-APIA (Marcgr. & P if.) .'C ’eftun dorftenia
vérifié par Commerfon. ( Voy. Dorstènb , n°. 3,
& Mémoires de l1 Académie des fciences , 1700. )
CAAPEBA. (F’by. P AREIRE, vol. y, & Suppl.)
' CAAPOMONGA : nom que porte, dans Marc-
grave & Pifon, une plante du Bréfil, qui paroit
appartenir au genre plumbago, que Linné croit
être le plumbago fcandens , & que Lamarck rapporte
avec doute au plumbago rofea. ( Voye£ Dln -
TELAIRE , n“. 4.)
CAATIA, AROUEBARA, vulgairement MALNOMMÉE
: noms caraïbes d’une plante mentionnée
par Nicolfon dans fôn Hifloire de Saint-Domingue,
pag. 166. 11 paroît la confidérer comme
une efpèce d’euphorbe, tithymalus humifufus. a Ses
tiges, dit-il, font-velues, roufleâtres; fesfeuilles
conjuguées, dentelées, affez femblables à celles
de la nummulaire, d’un vert-rouffeâtre ; fes fleurs
blanches, raffemblées en bouquet. » Elle croît
dans lesSavannes, fur le bord des chemins, &
dans les lieux incultes.
CABALLERIA. (Flot, peruv.) (Voy. A r d i-
s ia , Suppl.)
CABBAGE : variété du chou pommé, if diffère
peu du chou pommé d’Yorck : c’ eft le plus hatif&
le plus petit de cette variété ; il n‘a point l’odeur
de mufc des gros choux.
CABARET (Afarum Linn.). (Voy. A sARET.)
Des médecins modernes ont annoncé que^ les racines
de cette plante avoient des propriétés émétiques
qui pouvoient remplacer avantageufement
l’ipécacuanba ; que les Anciens l'employoient à
cet ufage. avant la découverte de cette dernière
drogue exotique; mais il faut l’employer fraîche;
elle perd, en grande partie, fes propriétés en perdant
fon odeur aromatique, qui eft très-forte &
fe répand au loin.
CABOMBA. ( Voyei C a bom b e , & 111. Gen.
tab. 26 c.) — Mich. Flor. boréal. Amer. vol. 1.
pag. 2.06. —■ NeBris aquatica. Willden. Spec. 2.
pag. 248.
CABOUILLE : nom vulgaire de l ’aloès-pitte,
en Amérique, félon Nicolfon.
CABRILLET. Ehretia. La plupart des efpèces
contenues dans ce genre font connues depuis peu.
Botanique, Supplément, Tome II.
Quelques-unes, plus anciennes, avoient été mentionnées
par Sloane dans fon Hijloire de la Jamaïque,
mais fous des dénominations infignifiantes,
telle que celle de cerafo affinis arbor, &c. pour le
cabrillet à feuilles de thym ; jafminum peryclimeni
fo lio , &c. pour le cabrillet bâtard ( beurreria ) ,
qui fe trouve dans Catesby fous le nom de pittonis.
fimilis, &c. Brown a décrit ces deux efpèces ; il
en fait deux genres, celui à’ehretia pour la première
, & de beurreria pour la fécondé, que quelques
auteurs ont confervés. (Voye^ Beu r r e r ia ,
Suppl.) De plus, l’ehretia buxifolia Roxb. Corom.,
la même plante que le cordia retufa de Vahl, eft
réuni au genre carmoha de Cavanilles. ( Voyeç
SÉb e s t ie r , DiBionn. , & CARMONA , Suppl.) —
Ehretia tinifolia. Vid. 111. Gen. tab. 96. — L ehretia
intemodis de Lhéritier eft l’ehretia petiolaris ,
n°. t. Il faut retrancher l’ ehretia fcandens, n°. 6.
Cette efpèce forme un genre à part, ainfi que
M. de Lamarck l’a reconnu dans les Illuftrations.
(Voyei Ma r ip a .)
S u i t e d e s e s p è c e s .
‘ 7. C a b r il l e t tomenteux. Ehretia tomentofa.
Lam.
Ehretia foliis ovatis, fupernè ƒcabris, fubtits to-
mentofis, tubo corollarum calice duplô longiore. Lam.
Illuftr. Gener. 1. pag. 42/. n°. 1919. — Sloan. 2.
tab. 204. fig. 1.
Ses rameaux font ftriés, un peu noueux, garnis
de feuilles médiocrement pétiolées, alternes ,
ovales, très-entières, rudes à leur face fupérieure,
tomenteufes en deffous, obtufes au fommet, &
rétrécies en pétiole à leur bafe ; les fleurs blanches
; le calice court, à cinq divifions profondes,
obtufes ; le tube de la corolle au moins une fois
plus long que le calice. Le fruit co’nfifte en une
baie jaunâtre, arrondie, renfermant quatre fe-
mences.
Cette plante croît à la Jamaïque. Tj ( V . f . i n
herb. Lam. )
8. C a b r il l e t à petites feuilles. Ehretia micro•
phylla. Lam.
Ehretia foliis cuneiformibus, obtufis, ftpeme fca-
bris, punélatis ; pedunculis brevibus , axillaribus,
fubunifloris. Lam. 111. vol. I. pag. 42;. n°. 1921. —
Pluken. tab. 31. fig. 1.
Ses rameaux font glabres, effilés, de couleur
cendrée, garnis de feuilles petites, cunéiformes,
obtufes, glabres, très-entières, hérïffées d’afpé-
rités, ponétuées en deffus, fouvent réunies au