
portée au centaure a amara Li-nn. , au centaurta ja -
cf a > var* y> n°- 17 > y convient mieux qu’au Jîa- ,
heitna fruticofa, auquel Linné la rapporte également.
o°. Le centaurea variegata 3 n°. 2 9 , eft la même
plante que le centaurea fenfana , Villars , Dauph. 3 ,
Pa? ; / 2.*—' Su ter. Helv. 2, pag. 20)5 — centaurea
axillaris Willd. Cette plante d’ailleurs ne paroît
. être qu une variété du centaurea montana.
7°* Le centaurea calendulacea eft bien certainement
la meme plante que le ^oegea leptorea Linn.
Suppl., mentionnée dans le huitième volume de
cet ouvrage.
o°. Le centaurea nûdicaulis-3 n°. 76, eft le car-
■ duus cerinthoides Willd, —rcarduus cerinthefolius
Villars ; —ferratula' nudicaulis Dec.Flor. franc.
9°. Le centaurea rhapontica Linn., dont quelques
auteurs ont fait un genre fous le nom de
rhaponticum , doit être placé parmi les ferratula.
( V y y e i S A R R Ê T E , Suppl. )
iOQ. Le centaurea maculofa3 n°. 33- , a été décrit
fous le nom de centaurea corymbofa. Pourret.
Aét. Tolof. 3, pag. 3 îq. Le même a donné le nom
de centaurea filvatica, 1. c. pag. 308, au centaurea
fcabio.fa , n°. 45". Le centaurea leucantha du même,
1. c. pag. 308, eft une variété du centaurea inty-
bacea3 n°. 47.
i i ° . Le centaurea feridis3 n°. yo, paroît être la
meme ^plante que Je centaurea afpera. Villars,
Dauph. 3. pag. 3-4. ?
12 °. M. Decandolle fait entrer parmi les cen-
taurée le carthamus lanatus Linn. à caufe de l’om-
bihc latéral des fèmences. ( Voye% Ca r th am e ,
Obfervation I I e. Depuis Linné on a beaucoup
varie pour la dilpofition des efpèces de ce genre, !
très-nombreufes , mais fufceptibles de divifions I
faciles à faifir, & allez naturelles, appuyées fur !
les écailles du calice , -remarquables par leurs cils î
leurs épines; par la difpofition de ces organes; j
par la nature de ces mêmes écailles coriaces ou :
fcarieufes. On a , depuis Linné , profité de ces !
différences pour établir plufîeurs genres, dont 1
quelques uns exiftoient déjà dans Tournefort & I
dans Vail.anr. M. de Jufïiéu en a formé les genres j
crocodilium, calcitrapa, feridia 3jacea, cyanusfrhà-
ponticum. Gærtner a reconnu l’exiltence de quelques
uns de ces genres.
M. Decandolle admet, comme un des caractères
effentiels aux centaurées, celui des femences dont
1 ombilic eft latéral, & forme une échancrure près I
de leur bafe. Cette particularité avoit été remar-
quée & figurée par Gærtner ; mais il n’y avoit pas
attaché la même importance, puifqu’elle fe re- I
trouve, dans les genres cyanus & cnicus, qu’il fé- |
pare néanmoins des centaurées. Ce caractère tf’eft r
vifible qu’ à la maturité des femences; il tient à I
une circonftance particulière aux centaurées; c’eft I
que leur-réceptacle offre des cavités très-profon- I
des dans lefquelles les femences font en ch allées, I
& adhèrenc, non au fond , mais fur le bord de I
cette eav-ité, du côté le plus voifin du centre du
réceptacle. Ce réceptacle eft hériflé de paillettes I
diviféès jufqu’à leur bafe, en lanières fines &
foyeufes.
On remarqueplufîertrs anomalies dans les fleurs I
des centaurées. Les fleurons de la circonférence I
font ordinairement ftériles, plus développés que I
ceux du centre. Quelques efpèces ont ces mêmes I
fleurons fertiles. Les femences f >nt couronnées I
d une aigrette à poils'roides & Amples , dont le I
rang intérieur eft court, & forme fouvent une pe- I
tite protubérance dans le centre. Quelquefois l’ai- I
grette des fleurons extérieurs avorte ; dans d’au- I
très , toutes les femences en font dépourvues. Le I
centaurea galaHites & le centaurea cohifera Ont leur
aigrette plumeufè. M. Decandolle a établi deux I
genres pour ces deux efpèces : le leu^ea pour la I
première, 1 égalantes pour la fécondé. ( Voye^ccs
deux mots , Suppl. )
S u i t e d e s e s p è c e s .
* Écailles calicinales lijfes , dépourvues de cils & I
d épines.
8 1 C entaurée crupinoide. Centaurea crupi- I
noides. Desfont.
Centaurea calicibus inermibus , foliis pinnatis ,* I
foliolis lanceolatis, glabris, obtufsi dentatis ; pappo I
paleaceo. Desfont. Flor. atlant. 2. pag. 293.
Cette efpèce a, outre le port, beaucoup d’ autres I
rapports avec le centaurea crupina,* elle en diffère I
par fes tiges prefque fimples; par fes écailles calicinales
brunes à leur bafe ; par fes pihnules beau- I
coup plus grandes, lancéolées", obriifés-, ïnéga- I
lement dentées à leurs bords; les fl urs d’un jaune I
de fafran. Les F mences qui Ls couronnent, font I
furtout remarquables par les: paillettes d’ un jaune-
clair , obtufes, imbriquées, argentées, dentées en
feie.
Cette plante croît -dans le défert, en Barbarie.
O ( P " t t i herb. Des font.')
82. CENTAURÉEdès fables; Centaurea arenària*
Marfch.
Centaurea calicibus inermibus , fquamis lançeola-
us, foliis inferioribus pinnatis,* pinnulis linearibus ,
integerrimis y fuperioribus linearibus,, fimplicibus.
Willd. Spec. Plant. 3. pag. 2278. — Marfch; Flor.
taur. caucaf. 2. pag. 347.
Cette plante a de très-grands rapports avec vie
centaurea paniculata ƒ mais elle eft beaucoup plus
grande. Ses tiges font hautes de trois a quatre
pieds; les rameaux alongés, paniculés; les feuilles
finement découpées; les fleurs plus petites, ov,a-
les-oblongues ; les écailles calicinales lancéolées ,
ftriées, d’un roux-clair à leur fommet', &■ , un peu
au defious, une membrane blanche , fcariéufe ,
médiocrement ciliée , prefqu’ auriculée.
Cette plante croît dans les fables mouvans du
défert de Cumano.
83. C entaurée à feuilles de molène. Centaurea
verbafcïfolia. Vahl.
Centaurea calicibus inermibus ; foliis ellipticis,
tomentojisj caultfruticofo. Vahl, Symb. 1. pag. 75.
Centaurea ( maxima ), calicibus inermibus, fquamis
mucronati'S'j foliis lanceolatis, tomentofis. Forskh.
Flor. ægypt.-arab. pag, 1 y2.
Centaurium majus , orientale , verbafeifolio. ?
Tourne f. Coroll. 331 .
Ses tiges font ligneufés, & fe divifent en rameaux
cylindriques-, tomenteux & blanchâtrès,
ainfi que toute la plante. Ses feuilles font alternes,
pétiolées, elliptiques, lancéolées, rapprochées,
denticulées, iongues de fix à fept pouces,
à nervures alternes & faillantes ; les dentelures
terminées par une pointe roide ; le pétiole long
d’un pouce,.dilaté à fa bafe; les fleurs terminales,
au nombre de deux ou trois, pédonculées ; à la
bafe de chaque fleur, une Foliole pétiolée , en
lance , longue d’un pouce ; le calice ovale, long
d’un pouce, compofé décailles ovales, imbriquées
, fans épines, brunes à leur fommet ; les
corolles violettes. —
Cette plante croît dans l’Arabie heureufe.
( Vahl. ) -
84. Ce n îAURÉe glauque. Centaurea glauca.
Willd.
Centaurea calicibus inermibus, pubefeentibus ,* fquamis
fubrotundis , obtujisffoliis profonde pinnatifidis_3
glaucis ,* laciniis infimis , dentatis. Willden. Spec.
Plant. 3. pag. 2278. .
Cette plante a beaucoup de rapport avec le
centaurea màfchaia elle en- diffère-par fes Feuilles
glauques, plus profondément pinnatifidês ; les découpures,
inférieures tpupes .dentées ; les calices
plus grands, pubefeens; toutes le,s écailles très-
©btufes, arrondies. Les corolles font purpurines.
Cette plante croît fur le jiront Caucafe.
* * Écailles calicinales fcarieufes^ arides y point
.. . > ciliées ni épineufes.
. 8y. C entaurée..naine. Centaurea ngna^De^ï.
Centaureù 'acaulis •, calicibus itiermibusy foliis pinnato
lyratis , glabris ; jtofeulis neutris 3 trifidis qua-
drifidifve3 brevioribus. Desf. Flor. atlant. 2. pag. £9^.
rab. 241.
Ses racines produifent un grand -nombre de
feuilles étalées en rofette', liftes, pétiolées, très-
glabres, un peu roides, ailées-en lyre ; les folioles
irrégulières, ovales, oblongues ou un peu
arrondies, denticulées, plus grandes à mefure
qu’elles approchent du fommet, entre-mêlées
d’autres plus petites ; la terminale beaucoup-plus
grande ; les pétioles chargés , à leur bafe , d’une
laine ttès-épaiffe. Du centre des feuilles s'élève
un pédoncule court, : uniflore, pourvu de quelques?
écailles ovales , aiguës-. Le calice eft glabre,
ovale , compofé d’écailles ovoïdes , obtufès , entières
; les intérieures membraneufes à leur fommet;
la corolle jaune ; les fleurons ftériles plus
courts, filiformes, à trois ou quatre découpures^
les hermaphrodites à cinq dents ; les femences
couronnées par une aigrette courte,, fétaçée ; le
rëceptàclé'foÿeux.
Cétte plante croît dans le mont Atlas, aux environs
de Tlemfen; elle fleurit au commencement
de l’été,. 3f (V . f. in herb. Desfont. )
86. C entaurée à tige bafle. Centaurea pujîlla.
Perf.
Centaurea caule fimplici , calicis fquamis fummis
membranaceis f foliis ovdtis , inferioribus fubdeçur,-
Perf. Synbpf. Plant. 2,. pag. 482.
Ses tiges font très fimples, courtes, s’élevant à
-pëine à la hauteur de trois pouces, garniès de
quelques feuilles alternes, ovales; Ls inférieures
légèrement décurrentes ; les fleurs folitaires, terminales;
les écaillés calicinales membraneufes à
leur partie fupérieure ; les fleurs jaunes.
Cetcë plante croît en Égypte; © ( Herb. Thuill.)
87. C entaurée prcùàe.ûGiiüd^^a'picris. Pal].
Centaurea calicibus feariofis; >cylindriiceis ; fquamis
fubrotundis , inttgerrimis ; folios ïartceolatis , inferioribus
bafi-fubdentatis j, caule panicutato y ramis folio-
unifions. Willd. Spec. Plant. 3. pag. 2-302.
Ses tiges font droites, hautes d’un pied &: demi
, rameufes , cannelées ; ' les rameaux paniculés ,
.faftigiés, très-feuiilésf, terminés par une feule
fleur ; les feuilles très-entières , larges , lancéolées,
un peu aigues, rudes principalement à leurs
bords; les inférieures fouvent un peu dentées vers
leur bafe ; les calices coniques , cylindriquès ,
.compoies d’écailles un peu arrondies, fcarieufes,
obtufes , très-entières ; les corolles purpurines';
les fleurons de la circonférence plus grands que
’ceux dix difque.
Cette plante croît fur les bords de la mer Çaf-
piënne. ( Willd..)