
-foliis obhngls y triplinerviis , in&qualiter ferrât!s 3
j cabri s.. Wilid. Spec. Plant. 3. pag. 1794 .— Jacq.
Icon. Rar. 3. tab. 583 , & Colledt. 2. pag. 290.
. Cette plante eft rude fur toutes fes parties; fes
tiges cannelées , triangulaires ; les rameaux étalés ,
oppofésj les feuilles pétiolées, oppofées, ovales,
aigues, ridées j médiocrement denticulées; trois
nervures Taillantes, partant de la bafe; les fleurs
folitaires, globuleufes, foutenues par de longs
p-doncules axillaires , prefque terminaux ; les fleurons
un peu jaunâtres, à peine plus longs quelle
ca.ice ; le réceptacle garni de paillettes ; les femen-
ces furmontées d'aigrettes courtes, piieufes, particuliérement
celles de la circonférence.
Cette plante croît dans 1*Amérique méridionale.
On la cultive au Jardin des Plantes de Paris.
O ( V . v )
6. C a l é a à feuilles en coeur. Calea cordifolia.
Swartz.
Calea corymbis fimplicibus ; foliis cordatis , acu-
minatis , ferratis ; caule fruticofo , ramis divergenti-
bus. Swartz, Flor. Ind. occid. 3. pag. 13 16.
Ses branches font élancées, purpurines ; fes rameaux
oppofés, divergens, prefque filiformes ; fes 1
feuilles en coeur, un peu ridées, acuminées, à la- ;
ches dentelures, munies en déffus de poils très- ;
courts & couchés, plus pâles en deffous, pubef-
centes fur les nervures. On la diflingue du calea
jamaicenfis par fes fleurs diïpofées en un corymbe
lîmple, terminal & axillaire, chargé de trois à huit
pédicelles prefqu’ en ombelle, à une , rarement à
trois fleurs d’un pourpre-jaunâtre ; les écailles calicinales
ovales, obtufes, concaves, ftriées, mem-
braneufes, crépues & luifantes à leur fommet; le
réceptacle garni de paillettes minces, lancéolées,
aiguës , prefqu’en carène 3 les femences furmontées
d’une aigrette paléacée & non fétacée, de
la longueur des fleurons, ftriée tranfverfalement
comme les barbes d’ijn£ plume.
Cette plante croîr fur les montagnes, à la Jamaïque.
( Swarti.)
7- C a l e a cordiforme. Çalea cordata. Lour.
Calea floribus fubternis ; foliis cordatis , altérais ,
fubcrenatis; caule fofruticofo. Lour. Flor. cochin.
2. pag. s^SSes
tiges font prefque ligneufes., droites, hautes
de deux pieds; les feuilles alternes,_ en coeur ,'un
peu crénelées, tomenteufes en deffous5 trois à
quatre fleurs terminales, d’un pourpre-clair j tous
les fleurons hermaphrodites; le calice hémifphé-
riquej le réceptacle garni de paillettes} les aigrettes
courtes, piieufes , nulies fur plufieurs femences.
Cette plante croît à la Cochinchine. J? ( Lour,,)
8. Caléa aiguillonné. Calea acùlcatd. Labill.
Calea fruticofa , floribus capitato- cofymbofis ; foliis
fparfis , linearibus , margine revolutis, fupra acu-
leatis , fubtits tomentofls. Labill. Nov. Holl. 2. pag.
4 1. tab. 185.
Confer cum calea pinifoliâ , ? n°. 10.
Les rameaux font cylindriques & pileux; les
feuilles linéaires, éparfes, cendrées, luifantes,
roulées, un peu aiguës, couvertes, à leur face
fupérieure, de petits aiguillons, tomenteufes en
deffous, rabattues dans leur vieilleffe; les fleurs
divifées en corymbes un peu touffus; les écailles
calicinales, oblongues, fcarieufes, obtufes, blanchâtres
ou d’un rouge de feu ; tous les fleurons
hermaphrodites ; les femences accompagnées de
très-petites écailles; le réceptacle paléacé; l’aigrette
pileufe.
Cette plante croît au cap Van-Diémen. f? ( Labill.
) Elle paroît avoir de très-grailds rapports avec
lè calea pinifoliâ de Forfter.
9. C a l é a élégant. Calea fpeclabUis. Labill.
Calea kerbacea , floribus paniculato-racemofls , lu-
rido colore aureo fulgidis; foliis lanceolatis fubdc-
currentibus, altérais, fubtus tomentofls. Labillard.
Nov. Holl. 2. pag. 42. tab. 186.
1 Belle efpèce à tiges herbacées, longues d’un
pied & demi, tomenteufes , droites , cylindriques,
divifées vers leur fommet en rameaux pani-
culés & touffus. Les feuilles font âïternes , lancéolées,
fertiles, un peu décurrentes, ridées en
deffus, tomenteufes eh deffous ; les fleurs nom-
breufes, réunies en grappes'paniculées; les écailles
calicinales d’ un jaune d’or terne , un peu tranfpa-
fentes ; douze à quinze fleurons ; les paillettes du
réceptacle tranfparentes, rétrécies à leur bafe ; les
femences aigrettées.
Cette plante croît au cap Van-Diémen. {Labill.')
10. CALÉA à feuilles de pin. Calea pinifoliâ.
Calea floribus fubumbellatis, terminalibus , congef-
tis ; foliis glabriufculis ; altérais, linearibus, margine
revolutis ; caule fruticofo , ramis pubefeentibus.
Wilid. Spec. Plant. 3. pag. 175)6. — Forlt. Prodr.
n°. 288. '
Les tiges font ligneufes ; les rameaux pubefeens ;
les feuilles alternes, rapprochées, linéaires, prefque
glabres, roulées à leurs bords ; les pédoncules
très-courts, terminaux, prefqu’en ombelle, agglomérés,
à une feule fleur.
* Cette plante croît dans la Nouvelle-Zélande. Tj
( Wilid. ) Seroit-ce la même que le calea, n°. 8 ?
1 1 . C a l é a Ieptophylle. Calea leptophylla. Forft.
Calea floribus fubumbellatis terminalibus ; foliis
quai émis, p.cituîis , linearibus , ob tufs , ma 'g!ne re - , volut;s j Jubiii-: tomentofls ; caule fruticojo , ramis tomentofls.
Wilid. Spec. Plant. 3. pag. 1796. — Forft.
Prodr. n°. iS,y. . »,
Cette efpèce a beaucoup de rapport avec la
précédente ; elle en diffère par fes feuilles quater-
nées, très-petites, linéaires, obtufes, pubefeenres
en deffous, roulées à leurs bords; lés plus jeunes
imbriquées; les adultes étalées;les anciennes prefque
rabattues. Les fleurs font terminales, aggré-
gees, prefqu’en ombelle, médiocrement pédon-
culéës ; les branches & les rameaux pubefeens.
Cette plante croît dans la Nouvelle-Zélande. ■
T? ( Will. ) )
CALEANA. ( Voyei C alé a ne.)
CALEANE. Caleana. Genre de plantes mono-
cotyledones, à fleurs irrégulières, de la famille
des orchidées, qui a quelque rapport avec les
malaxis, qui comprend des herbes de la Nouvelle-
Hollande, à tiges glabres; les racines bulbeufes;
une feuille radicale linéaire, entourée par une
game a fa bafe ; la hampe uniflore ou à fleurs peu
nombreufes, élégantes; le pétale inférieur recourbé
fur la colonne, à l’ombre ou pendant la
pluie.
Le cara&ère effentiel de ce genre eft d’avoir :
Une copolle a fix pétales ; cinq \prefqu égaux , rétrécis
; l'inférieur onguiculé , creux , pelté , perforé ;
la colonne dilatée ; une anthère perfiftante y les loges j
rapprochées} deux paquets de pouftère dans chaque
E s p è c e s .
1. Caleana -(major) , folio lanceolato , lineari ,
piano ; feapo mêdio unibrafteato; laminâ labclli Uvi,
i f raque extremitate angufiqtâ , femiovatd. Brown J
Nov. Holl. pag. 325)^
2. Caleana ( minor ) , folio flliformi-linearï, ca-
nahculato ; feapo medio ebracieato , labelli laminâ
tuberculaia; apice anguflato, bilobo. Brown, I. c.
ÇÀLEBASSE. ( J^oyc^ Courge. )
CALEBASS1ER. Crefcentia III. Gen. tab. f47.
Crefcentia cüjetè Linn., & J aCq. Fragm. nö. 1S4.
tab. 33. fig. y. Le crefcentia pirinata de Jacquin ,
ragm. tab. 3 3 , fig. 4 , a été mentionné'parmi les
tan&cium , n°i 1. '
CALECTASIA. (yoye^ C al ectasie.)
CALËCTASIE à fleurs bleues. Caleâafia cyanea.
Brow n. J
Caleftafia foliis acerofis , bafl vaginantibus ; floribus
folitariis, terminalibus ; caule fruticofo, (N.)
Brown, Nov. Holl. pag. 263.
Genre de plan,tes monocotylédones, à fleurs
incomplètes., de la famille des joncs, qui a quelques
rapports avec les aphyliantes, & qui comprend
des arbuftes de la Nouvelle-Hollande, à
feuilles en aiguilles, vaginales ; les fleurs terminales,
folitaires.
Le caractère effentiel de ce genre eft d’avoir:
Une corolle tabulée , fiypocratériforme ; le limbe à
fix divifions en étoile ; fix famines inférées h C orifice
de la corolle ; les anthères conniventes ; un ovaire
adhérent avec le tube de la comité i un ftigmate
fimple ; une capfule monofperme, ne s'ouvrant poin t.
Joli arbufte, dont les tiges'font droites, très-
rameufes, garnies de feuilles fubulées , en épingle,
vaginales à leur bafe. Les fleurs font folitaires,
terminales, feffiies , ren fer niées dans les gaines
des feuilles fupërieures fur les - rameaux les plus
courts; la corolle d’un bleu de ciel, uibulees ;
le^tube adhérent avec l’ovaire, & caché dans la
gaine de la feuille; le limbe élégant , ouvert en
étoile, à fix découpures égalés; les trois extérieures
pubefeentes ; les étamines inférées à l’orifice
du tube ; les anthères linéaires, conniventes,
attachées par leur bafe ; l’ovaire à' une feule loge,
contenant d’un à trois ovules; un ftyle filiforme ,
un ftigmate fimple. Le fruit eft une capfüle monofperme
qui ne s’ouvre pas, & dont le péricarpe
eft formé par le tube de la corolle endurci.
Cette plante croît fur les côtes méridionales
de la Nouvelle-Hollande. T? ( Brown.)
CALENDULÀ. ( Voye% Souci. )
C A L IC E ,Suppl. On s’eft beaucoup tourmenté
pour établir une ligne de féparation entre le calice
& la corolle, toujours facilesà.diftinguër lôrfque
ces deux organes exiftent dans les mêmes fleurs ,
mais très-difficiles, & prefque livrés à l’arbitraire
des botaniftfes lorfqu’un des deux vient à manquer.
Doit on alors Regarder cette enveloppe unique
comme un calice ou comme une corolle ? La quef-
tion deviént réellement embarraffante. Je me pro-
˰^e..^e préfenter là-dèffus des obfervations par-
nculières lôrfque je parlerai de là corolle. ( Voye£
C orolle , ^üpph ) Je me bornerai icrà deter-
minèr'le fens que l’on doit attacher au mot w-
lice 3 & je ferai voir qu’on l’a fou vent confondu
avec le réceptacle : de là dë^ erreurs très-importantes
, qu’il eft effentiel de détruire.
En effet, les fonctions des organes doivent né-
cefiairement déterminer le: fens & l’étendue des
termes employés pour les défigner. De l’aveu de
tous les botaniftes, le calice eft (ine enveloppe
dont les fondions fe bornent à venir au fecours
de la corolle pour protéger les parties effentielles
as la fécondation, & la garantir elle-même, dans