l ’orifice de l’urètre n’aboutit p o in t,
comme dans les autres quadrupèdes,
au-dtlfous du clitoris; mais à une
éminence velue, fituée iur l’os pubis,
& cette éminence a un orifice particulier,
qui ièrt à l’éjeétion des
urines; cette organifation particulière
ne fe trouve que dans quelques
efpèces d’animaux, comme les rats
& les linges , dont les femelles ont
trois ouvertures. On a obfervé que
le caltor, eft le feul des quadrupèdes
dans lequel les urines & les
excrémens aboutilïènt également a
un réceptacle commun , qu’on
pourroit comparer au cloaque des
oifeaux. Le s femelles des rats &
des linges, lont peut-être les feules
qui aient le conduit des urines &
l ’orifice par où elles s’écoulent,
abfolument féparés des parties de la
génération ; cette fingularité n’elt
que dans les femelles, car dans les
mâles de ces mêmes efpèces l'urètre
aboutit à l’extrémité de la verge _,
comme dans toutes les autres elpèces
de quadrupèdes. Vol. X , y.
URSON , animal de l ’Amérique Septentrionale,
que l’on a appelé Porc-
épic de la baie d’Hudfon. Vol. X I I ,
4 2 6 . Sa ligure; fon naturel; fes
habitudes, &c. Ibid. 42.8.
Y
1 eu x. Énumération des différentes
couleurs dans les yeux des hommes.
Volume I I , y 2 i . Les yeux que
l ’on croit être noirs ne font que
d ’un jaune-brun ou d’orangé-foncé;
il ne faut pour s’en alfurer que les
regarder de près. Ibid. Dans [a
plupart des animaux la couleur des
yeux dé tous les individus i f l à
peu - près la même ; les yeux des
boeufs font bruns, ceux des mou-
tons font couleur d’eau, ceux des
chèvres font gris. Ibid. 523. Explication
dû mouvement des yeux.
Ibid. Les yeux paroilîènt être formés
de fort bonne heure dans le
foetus , ce font même, des parties
doubles, celles qui paroilfent fe développer
les premières dans le petit
poulet. Vol. I I I , 305. Les yeux
ne font pas à beaucoup près aulïï
gros à proportion dans le foetus
humain & dans les embryons des
vivipares, que dans ceux des ovipares.
Ibid. II y a peu de gens qui
aient les deux yeux également forts;
lorlque cette inégalité ell à un
certain degré, on ne fe fert que
d ’un oeil, c’elt-à-dire de celui dont
on voit le mieux , & c’elt cette
inégalité dans les yeux qui produit
le regard louche. Ibid. 3 2 7 . L o r f
que la portée des deux yeux ell
parfaitement égale , on voit mieux
avec les deux yeux qu’avec un ;
mais cette différence ne va qu’a une
treizième partie : l’on ne voit pas
une fois mieux, mais feulement d’un
treizième mieux ; en forte quavec
les deux yeux On voit 1 objet
comme s’il étoit éclairé de treize
lumières égales, au lieu qu’avec un
feul oeil on ne le voit que comme
s’il étoit éclairé de douze lumières.
Vol. I I I , 3 2 7. Raifon mathématique
, pourquoi l’on ne voit guère
mieux avec les deux yeux qu’avec
un. Ibid. 328.
Y squiepatl ou Mou f fe tte , e ll
un animal très-différent des Four-
milliers. Vol. X , 14 9 . C ’elt le même
animal que le Coafe ou Squash de
la nouvelle Efpagne. Vol. X I I I ,
2 8 8. Autre Yfquiepatl, qui elt le
même animai que le Chinche. Ibid.
Z
2 j È b r e . C e t animal appartient à
l ’ancien continent, & ne fe trouve
point dans le nouveau ; il paraît
affeéter un climat particulier , c ’elt
fur-tout à la pointe de l’Afrique où
on le trouve le plus communément.
Vol. I X , 64. Sa defcription ; là
grandeur ; là forme , &c. Vol. X II,
1 & 2. Le zèbre ne le mêle ni ne
produit avec l’âne ou le cheval.
Ibid. 3. Il ne fe trouve que dans
les parties orientales & méridionales
de l’Afrique. Vol. X I I , 6. O n a
fuit ce qu’on a -pu pour rendre
les zèbres domeltiques, & pour les
faire fervir aux mêmes ufages que
les chevaux; maisjulqu’à préfenton
n’a pas pleinement réullî. Ibid. 9 .
Cependant fi le zèbre étoit drclîe
jeune, il pourroit peut-être fervir
aux mêmes 11 figes que le cheval &
l ’âne. Ibid. 10. Le zèbre pourroit
bien provenir du mélange de deux
efpèces différentes. . . . La Nature
dans aucun de fes ouvrages, n’elt
aulîî tranchée, ni auffi peu nuancée
que fur la robe du zèbre. Vol. X IV ,
342.
Z é b u ( le ) n’e ll pas le Bubalus des
Anciens ; ce n’elt qu’une variété
dans l’elpèce du boeuf. Vol. X I , 2 8 6.
Origine de cette race de petit?
boeufs. Ibid. 303.
Z emNI. Defcription du Zemni; fon
naturel & fes habitudes font à peu près
les mêmes que celles du hamlter
& du zifel. Vol. X V , 14 2 .
Z i b e l i n e . Sa defeription ; fes
variétés ; fon changement de couleur
, félon la làifon; fon agilité;
fon inquiétude , fur-tout pendant