phoque appelé Lion marin par
l ’auteur du voyage d’Anfon. Vol.
X I I I , 331. Les phoques & les
morfos font plus près des quadrupèdes
que des cétaeées, parce qu’ils
ont deux mains & deux pieds ; mais
les lamantins, qui n’ont que deux
mains, font plus près des cétaeées
que des quadrupèdes.... tous diffèrent
des autres animaux quadrupèdes par
un grand caractère, c ’eft qu’ils font
les iëuls qui puiffent vivre également
& dans l’air & dans l’eau , les fouis
par conféquent qu’on doive appeler
amphibies. Ibid. 332. On les a
appelés veaux de mer y chiens de
mer, loups de mer, veaux marins,
thiens marins, loups matins, renards
marins.............leur defoription détaillée
. . . . . leur v o ix , leur figu re ,
leur intelligence. . . . ils font fufo
ceptibles d’une forte d’éducation,...
ils ont le cerveau & le cervelet
proportionellement plus grand que
l ’homme. . . . ils ont les qualités
fociales , un inftinft très - v i f pour
leur femelle & très - attentif pour
leurs petits ; ils ne craignent ni le
froid ni le chaud ; ils vivent indifféremment
d’herbes, de chair &
de poiflon; ils habitent également
fur la terre & fiir la glace. Ibid.
3 3 4 ^ Juiv. Ils ont de très-grandes
imperfections de nature ; ils font
manchots ou eftropiés des quatre
jambes ;, leurs doigts ne font pas
ft'paréinent mobiles, mais tous réunis
par une forte membrane. . . . .
Les pieds étant dirigés en arrière
comme une queue de poiffon qui
foroit horizontale, ne peuvent fou-
tenir le corps de l’animal quand il
eft fur terre, & il eft obligé de fo
traîner comme un reptile, & par un
mouvement plus pénible, en s’ac»
crochant avec fa main & fo gueule
à ce qu’il peut foifir. Vol. X I I I ,
33 6 & 3 3 7 . Les phoques vivent
en fociété, ou du moins en grand
nombre dans les mêmes lieux ; leur
climat naturel font les bords des
mers du N o rd , cependant ils peuvent
vivre dans, les climats tempérés
& chauds.. . . . . Leur elpèce varie
fuivant les diffèrens climats, & même
il y en a plufieurs variétés dans, le
même climat. Ib id . 3 3 9. Différences
des petits phoques des mers du Midi,
& des phoques de notre Océan.
Ib id . 340. Comparaifon des différentes
elpèces de Phoques......... ..
Difcuffion au fujet du Phoca des
Anciens. Ibid. 3 41 à"fuiv. Le grand
phoque décrit dans les.Tranfoétions
philofophiques eft très-différent des
autres ; fo defoription dans les notes
des pages 3 4 4 & 3 4 5 . Il paraît
qu’Ariftotes eft trompé, en afférant
(pue le phoque n’a point de fie l, car
il en a la véficule proportionnée à la
grandeur du foie. Vol. X I I I , 345
& 340 . Les femelles mettent bas
en hiver & font leurs petits fur un
banc de foble ou fur un rocher; elles
fe tiennent affifos pour les allaiter,
& au bout de quinze jours elles
commencent à les emmener pour
leur apprendre à nager___Chaque
portée n’eft que de deux ou trois....
Le temps de la geftation doit être
de plufieurs mois, parce que le
temps de l’accroiffement eft de
plufieurs années ; leur vie doit être
longue. Ib id . 3 47. Voix du phoque,
différente fuivant l’âge..............Ces
animaux ne s’effraient point du bruit
du tonnerre; l’orage & la pluie fotn-
blent les récréer; ils ont naturellement
une mauvaifo odeur; ils font
lùrchargés de graiffè.... Ils dorment
beaucoup & d’un fommeil profond...
Manière de les prendre & de les
aflômmer,... Ils font très-vivaces &
très-difficiles à tuer; ils font courageux
& fo défendent jufqu’au
dernier moment. Ib id . 348 & 340.
Leur chair n’eft pas abfoiument
mauvaifo à manger ; leur peau foit
une fourrure groflîère, & leur graiffè
fournit une huile qu’on préfère à
celle de tous les animaux cétaeées,
Ib id . 3 50. Les grands phoques des
mèrs du Canada dont parle le voyageur
D en is , fous le nom de loups
marins, pourraient bien être de la
meme elpèce que les lions marins
des terres Magellaniques ; taifon de
cette préfomption. Vol. XIII , 3 5 3
& 3 ; 4. Différence très-eflèntielle
entre les petits phoques ou veaux
marins & les grands phoques ; les
premiers n ’ont qu’un eftomac, & ne
ruminent pas ; (es féconds ruminent
& ont plufieurs eftomacs. Ibid. 3 3 4
& 3 5 5-
Physique expérimentale, abus dans
la manière dont on l ’enfeigne. Vol. I,
60. Vrai but de la Phyfique expérimentale.
Ibid.
Physique os1 Hijloire Naturelle. Nos
connoiflânces en Phyfique & en
Hiftoire Naturelle , dépendent de
l’expérience & fo bornent à des in<
duélions. Vol. 1, 68.
P i c s . Dans les îles, les montagnes
s’élèvent ordinairement en forme
de cône ou de pyramide, & on
les appelle des pics.........Le pic de
Ténériffe dans l’îie de Fer eft une
des plus hautes montagnes de la
terre , elle a près d’une lieue &
demie de hauteur perpendiculaire
au-deffus du niveau de la mer ; le
pic de Saint-George dans Fune des
A ço re s , le pic d’Adatn dans l’île
de Ceylan font auffî fort élevés*
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