autrefois dans un étai de molleflê ;
le fécond, que la mer a couvert la
Terre que nous habitons ; le troi-
fième, que les marées & les autres
mouvemens des eaux produifent des
inéoalités dans le fond de la mer ;
& le quatrième, que ce font les
courans de la mer qui ont donné
aux montagnes la forme de leurs
contours & une direflion corref-
pondante. Vol. I , 3 24.
T H o s d'Arijlote, nous paroît être
le chacal ; difcuffion critique à ce
fujet. Vol. X I I I , 261 & fuiv.
T ig r e , nom générique que l’on a
donné à plufieurs animaux d’efpèces
différentes ; diftinélion de ces e f-
pèces. Vol. I X , 52. Le vrai tigre,
le feul qui doit porter ce nom , eft
un animal rare. Ibid. A u lieu d’une
feule efpèce qui doit porter ce nom,
il y en a neuf ou dix, & par con-
fequent l’hiftoire de C£s animaux eft
très-difficile à faire. Ibid. 55. L e
tigre appartient à l'ancien continent
& ne fe trouve point dans le nouveau.
Ibid. 58. Sa taille eft de
quatre à cinq pieds de hauteur, fur
neuf, dix, & jufqu’à treize & quatorze
pieds de longueur. Ibid. 59.
Les caractères qui diftinguent le
vrai tigre des panthères, des léopards
& des autres, c’eft qu’il eft marqué
de taches en forme de bandes,
longues St tranfverfâles depuis le
fommet du dos jufque fous les
flancs, au lieu que“ tous les autres
font marqués de taches rondes &
feparées. Vol. I X , 83. Dans la
claffe des animaux carnaffiers, le
lion eft le premier, & le tigre eft
le fécond. Ibid. 129. Caraètere
naturel & tempérament du tigre.
Ibid. L ’elpèce n’en eft pas nom-
breufe & paroît confinée aux climats
les plus chauds des Indes orientales.
Ibid. 130. Le tigre mange la fiente
des rhinocéros. Ibid. 1 3 1. Habitudes
naturelles du tigre. Ibid. Il
abandonne fouvent les animaux qu il
vient de mettre à mort pour en
égorger d’autres; & paroît n’etre
jamais rafîâfié de làng. Ibid. Il eft
fi fo r t , qu’après avoir mis à mort
un buffle, il le traîne ailément dans
les bois pour le dépecer à fon aife.
Ibid. 1 3 2. C ’eft peut-être le feul des
animaux dont 011 ne puiffe fléchir
le naturel. Ibid. 1 35. Combat d’un
tigre contre trois éléphans, Ibid.
1 3 6. La femelle produit quatre ou
cinq petits, elle eft furieufè lorf-
qu’o n les lui ravit. Ibid. 1 4 1 . Son
rugiffement & fa voix. Ibid. Ulâge
de fa peau. Ibid. Le tigre attaque
plus volontiers l’éléphant que le
rhinocéros; & pourquoi. Vol. X I ,
1 7 6 & 1 7 7 . Les tigres du nouveau
continent , quoique tous d’efpèce
■ différente des tigres de l’ancien
continent, font cependant du même
genre. Vol. X IV , 369. -,
T o l a v . C'eft un lapin à queue longue
qui fe trouve en Tartane. Vol. X V ,
1 3.8 & 139.
T ON. O n ne doit pas attribuer la
différence du ton dans les Tons à
la fréquence plus ou moins grande
des vibrations. L ’on a pris dans la
théorie ordinaire des fbns, l ’effet
pour la caufe. Vol. I II , 3 3 9 .
T oucher. Le fens du toucher eft la
foule chofe qu’on doive regarder
comme néceffaire, & qui ne doit
manquer à aucun animal. Vol. I, 4 6.
Si le fens du toucher ne reclifioit
pas le fens de la vue dans toutes les
occafions , nous nous tromperions
fur la pofition des objets , fur leur
nombre,, & encore fur leur lieu.
Vol. I I I , 310. Explication de
l ’aélion du fons du toucher. Ibid.
357 . Pourquoi la main eft le principal
organe du toucher. Ibid. 3 58.
L e fons du toucher étant imparfait
dans les animaux qui n’ont point
de mains, ils ne peuvent avoir que
des notions très-imparfaites de la
forme des corps.' Ibid, 3 d o . L e
principal organe du toucher dans
les animaux eft dans leur mufeau..
Ibid. Les fignes tranfmis par le
toucher font beaucoup plus d’effet
fur les animaux en général, que
ceux qui leur font tranfmis par l’ceil
ou par l’oreille. Vol. I V , 1 8 6.
Tourbe. Les couche^ de tourbe ne
font pas de l’ancienne formation ;
elles font produites par l’entaffement
fucceffif des végétaux & des plantes
qui ont pourri les unes fur les autres.
Vol.- I , 9 2 . Ces végétaux à demi
pourris ne fe font conforvés que
parce qu’ils fe font trouvés dans
des terres bitumineufes, qui les ont
empêché de fe corrompre en entier.
Ibid. 573.
T ragelaphe, c’eft le même animai
que l’hippelaphe, & c ’eft celui
qu’on appelle vulgairement C erf
des Ardennes. Vol. X I , 402 . Le
tragelaphe de Pline eft le même-
que l’hippeiaplte d’Ariftote. Ibid.
Tremblement de terre. Vol.,1,
I 1 1 fr Juiv. Expofition des fit-
neftes effets de quelques tretnbie-
rnens de terre. Ibid. 5 1 1 & fuiv.
II y a des tremblemens de terre
qui fe font fentir au loin dans la
mer : effets de ces tremblemens fur
les vaiffeaux. Ibid. 5 20. Les tremblemens
de jeçre ni les volcans n'ont
pu produire les montagnes de la
terre ; raifon de ceue négation.
Ibid. 323. Tremblemens de terre
de deux {.'fpèces ; expofition de
i i ij