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fentes perpendiculaires fe trouvent
dans le roc & dans les lits de cailloux
en grande mafîè, auffi-bien que
dans les lits de marbre & de pierre
dure, & fouvent elles y font plus
larges. Vol.-1, j 66. Elles font plus
larges ou plus étroites , félon que les
matières font plus ou moins dures.
Ibid. 56 7 .
Fe rm e n t a t io n . Caulès de la fermentation
dans les matières animales
& végétales. Vol. I l , 30 5.
F esses , n’appartiennent qu’à l’efpèce
humaine. Vol. I I , 544 & 54 5 .
F e u x foutercains ne viennent pas
uniquement du feu central, & ne
font pas même à une grande profondeur.
Vol. I, 1 1 o. Le feu & l’eau
produifènt beaucoup de chofès fem-
blables en apparence , tels que le
verre & le criftal, l’antimoine natif
& l’antimoine fondu., les pepites
naturelles des mines & celles qu’on
fait artificiellement par la fufion ,
&c. Vol. 1, 54 4 .
F euilles des plantes, varient prodi-
gieufement félon les différens âges
& les différens terrains; leur forme
n’efl* pas plus confiante que leur
grandeur, leur pofition efl encore
plus incertaine. Vol. 1, 1 7 .
F igures géométriques & régulières
n ’exiflent que dans notre imagination
. . . . ne fè trouvent pas dans
la Nature , ou fi elles s’y trouvent,
c’efl parce que toutes tes formes
poffibles s’y trouvent. Vol. II, 22.
O11 pourra dans la fuite des temps
trouver quelle efl la figure des parties ‘
continuantes des corps, en partant
du principe que toute matière s'attire
en raifon inverfe du carré de la
dijtance, Ù“ cette loi générale ne paroit
varier dans les attendions particulières
que par l’effet de la figure -des parties
confiituantes de chaque fubfiance, parce
que cette figure entre comme élément
dans l ’expreffon de la difiance; car
lorfqu’on aura acquis par des expériences
la connoifîânce de la loi d’at-
traCtion d’une fubfiance particulière,
on pourra trouver par le calcul la
figure de ces parties confiituantes;
exemple à ce fujet. Vol. X I I I , 13
& 14 . Quoique les figures puiffent
varier à l’infini, il paroît qu’il 11'en
exifle pas autant dans la Nature que
l ’efprit pourrait en concevoir. L ’or
& l’air font les deux extrêmes de
toute denfité ; toutes les figures
admifès, exécutées par la Nature,
font donc comprifès entre ces deux
termes, & toutes celles qui auraient
pu produire des fubftances plus
pelantes ou plus légères ont été
rejetées. Ibid. 1 j .
F i l l e s . Peuvent faire des moles
fans avoir communication avec un
FL d e s M a t 1 è r e s. FL cxxxiij
homme; raifon de cette préfomption,
avec les exemples qui H confirment.
Vol. I I , 3 6 1 .
FisSIPÈ'd e s . Enumération des animaux
fiflîpèdes, Vol. X IV , 20.
F l e u v e s . La direction des grands
fleuves efl prefque perpendiculaire
à la côte de la mer, dans laquelle
ils ont leur embouchure.. . . Dans
la plus grande partie de leur cours,
ils vont à peu près comme les
chaînes des montagnes dont ils
prennent leur fqurce & leur direction.
Vol. I , 7 4 . Les plus grands
fleuves font dirigés comme les plus
grandes montagnes en Europe , en
Afrique & en Afie ; les fleuves &
les autres eaux méditerranées font
beaucoup plus étendus d’orient en
occident , que du nord au fud.
Ibid. 33 6. Direélion des fleuves,
maniée dont on doit la concevoir.
Ibid. Les fleuves de l’Amérique
coulent prefque perpendiculairement
à la grande chaîne de montagnes,
qui traverfè ce continent du nord
au fud : raifon de cette différence
de la direction des fleuves dans
l’ancien & le nouveau continent.
Ibid. Dans l’intérieur des terres, à
une difiance confidérable de la mer,
les fleuves vont droit & fuivent la
même direction dans de grandes
longueurs, & à mefuce qu'ils approchent
de leur embouchure ; les
finuofités de leur cours fè multiplient.
Vol. I, 340. On peut recon-
noître par la direction des fleuves,
fi l’on eft loin ou près de (a mer,
dans un pays inconnu. Ibid. Bouches
des fleuves : caufes naturelles de ce
que prefque tous les grands fleuves
fè déchargent dans la mer par plu-
fleurs bouches. Ibid. 3 4 1 . Les'eaux
des fleuves confèrvent leur mouvement
jufqu’à de grandes diftarices
dans la mer. Ibid. 3 4 2 . Deux ef-
pèces de remous dans les fleuves ;
leurs caufes avec l’explication. . . .
Contre-courant d’eaux mortes dans
les fleuves, & tournoiement. Ibid.
343 & 3 4 4 . Lorfque les fleuves
approchent de leur embouchure, la
pente du lit eft prefcpte nulle, &
cependant ils ne biffent pas de
conferver une rapidité d’autant plus
grande, que le fleuve a plus d’eau ;
raifon de cet effèt. Ibid. 3 4 6 . Un
fleuve qui aurait acquis une très-
grande vîtefîè pourrait n o n - feu lement
continuer à couler fur un
terrain de niveau, mais même fur-
monter une éminence fins fe répandre
beaucoup. Ibid. 3 4 7 . Enumération
des plus grands fleuves
de l’Europe , avec l’étendue de leur
cours. Ibid. 3 5 2....Même énumération
des fleuves de i ’Afie. AW.3 j 2,„
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