& du Levant, Vol. V , 205. Le
chien de Berger, le chien-loup &
le chien de Sibérie ne font tous trois
que le même chien, Ibid. L e chien
courant, le braque , le balïèt, le
barbet & l’épagneul peuvent être
regardés comme ne faifânt tous
q u ’un même chien. Ibid. 20 6. L e
chien braque à peau mouchetée,
qu’on appelle mal-il-propos chien
de Bengale, ne vient pas des Indes.
Ibid. L e chien courant, le braque
& le balTet paroiflènt être naturels
en France & en Allemagne ; les
barbets & les épagneuls en Barbarie
& en Efpagne. Ibid. 206 &
2 0 7 . Les chiens fins poil qu’on
appelle vulgairement Chiens Turcs,
font mal nommés ; ce n ’elL point
dans le climat tempéré de la Turquie,
mais dans les pays exceffivement
chauds , comme le Sénégal & la
Guinée, que les chiens perdent leur
poil. Ibid. Les chiens ne confèrvent
pas leur figacité ni leurs talens hors
des climats tempérés. Ibid. 208.
Les Nègres préfèrent la chair du
chien à celle de tous les autres animaux.
Ibid. 20p. Expériences qui
lèmblent prouver que les chiens ,
les loups & les renards font chacun
d’une efpèce differente , n’ayant
jamais voulu Ce joindre entr’eux
par l’accouplement. Ibid. 2 10 . Il
y a trente variétés connues dans
l’efpèce du chien.. . . D e ces trente
variétés, il y en a dix-fept que l’on
doit rapporter à l’influence du climat
, & les treize autres au mélange
des premières. Vol. V , 2 1 7 . Différences
dans leur naturel & leur infi
tinél, relativement à leurs différentes
races. Ibid. 2 1 8 . Le petit Danois
& le chien Turc ne font que le
même chien. Ibid. 2 1 p . Le chien
dogue forme lui lèul une variété
différente de toutes les autres , &
affecte un climat particulier , il eft
naturel à l ’Angleterre. Ibid. Les
chiens en général naiffent communément
avec les yeux fermés ; les
deux paupières ne font pas Amplement
collées, mais adhérentes par
une membrane qui fè déchire lorlque
lé mufcle de la paupière Atpérieure
elt devenu aflèz fort [tour la relever
& vaincre cet obltacle. Ibid. 220.
La plupart des chiens n’ont les yeux
ouverts qu'au dix ou douzième jour
après leur naiflânee. Ibid. Ils ont en
tout quarante-deux dents. Ibid. 221.
Ils font en état d’engendrer avant
l ’âge d’un an. Ibid. La femelle elt
en chaleur deux fois par an ; mais
le mâle peut couvrir en tout temps.
Ibid.Signé de la chaleur des chiennes,
cette chaleur dure douze où quinze
jours. Ibid. O n a reconnu qu un
feul accouplement a quelquefois
fuffi pour que la chienne produite,
même en grand nombre. Vol. V , 2 2 2.
Les chiens dans l’accouplement ne
peuvent le leparer : caufe phyffque
de cet effet. Ibid. Les chiennes
portent foixante-trois jours, quelquefois
foixante-deux ou (oixante-
u n , & jamais moins de foixante ;
elles produilênt fix , fopt, & quelquefois
jufqu’à douze petits ; celles
qui font de la plus grande & de la
plus forte taille , produilênt en plus
grand nombre que les petites, qui
fouvent ne font que quatre ou cinq,
& quelquefois qu’un Ou deux petits,
fur-tout dans les premières portées.
Ibid. 2 2 3 . Les chiens s’accouplent
& produilênt toute leur vie , qui
eft ordinairement bornée à quatorze
ou quinze ans. Ibid. Manière de
connoître l ’âge des chiens. Ibid.
Les chiens peuvent lê paffer très-
longtemps de nourriture. Ibid. 224.
L ’eau leur elt plus néceflâire que les
autres alimens. Ibid. Table ou ordre
généalogique .des differentes races
deschiens. Ibid. 22 y & fuiv. L ’on
a remarqué fur les chiens courans,
que dans la même portée , il lê
trouve aflèz fouvent des chiens
courans, des braques & des baflêis.
Ibid. 22 6. Le chien eft fi antipathique
avec le lo u p , qu’un jeune
chien qui n’en a jamais v u , friflonne
au premier afpeét ou à la première
odeur de cet animal. Vol. V I I , 40 &
4 1 . . Les chiens ne fe font trouvés en
Amérique que fous une forme aflèz
difficile à rapporter à l ’efpèce. Vol.
IX , 7 3 . Tranlportés d’Europe en
Amérique, iis ont à peu près également
réuffi dans les climats chauds
& dans les climats froids de ce
nouveau monde. Ibid, y 6. L e chien
appartient à l’ancien continent, ’où
là nature ne s’eft entièrement développée
que dans les régions tempérées.
Ibid, y 6. En quoi le naturel
du chien diffère de celui des autres
animaux féroces & carnaffiers. Vol.
X I , 2. Le chien eft naturellement,
& lorlqu’il eft livré à lui lèul, auffi
cruel, auffi fànguinaire que le loup...
Son naturel ne diffère de celui des
autres animaux de proie que par un
point fenAhle, qui le rend fufoep-
tible d’affètffion & capable d’attachement.
Ibid. Ses-qualités les plus
relevées font empruntées de nous,
Ibid. 3. La nourriture ne paroît
avoir que de légères influences fur
i ’efpèce du chien ; mais le climat
en a de très-grandes , & l ’empire
de l’homme encore de plus grandes.
Vol. X IV , 3 22.
C h ie n s fans queue, ne font pas des
monftres individuels, c ’eft une race
n ij