l’écorce fraîche & le bois tendre a
la plupart des alimens ordinaires.
Vol. V I I I , 293. Iis font des provisions
très-confidérables de bois &
d ’écorce, & chaque cttbane a là
provifion ftparée. Ibid. On a vu des
bourgades, compofoes de vingt ou
vingt-cinq cabanes de caltors, Ibid.
2 9 4 . Les plus petites cabanes contiennent
deux , quatre , f ix , & les
plus grandes d ix -h u it, vingt, &
même , dit-on , jufqu’à trente c a f
tors, autant de femelles que de mâles.
Ibid. Ils s’avertilîènt en frappant
avec leur queue lur l’eau , un coup
qui retentit au loin dans toutes les
voûtes des habitations. Ibid. Ils vont
quelquefois allez loin fous la glace.
Ibid. 29 j . La chair des parties antérieures
julqu’aux reins, a la qualité,
le g o û t , la confiftance de la chair
des animaux de la terre & de l’air;
celles des cuiflês & de I? queue a
l ’odeur, la laveur, & toutes les qualités
de celle du poiffon. Ibid. 2 9 6 .
La queue du caftor elt une vraie
chair de poiffon. Ibid. Habitudes
naturelles des caflors en fociété. Ibid.
Les femelles portent quatre mois,
& mettent bas fur la fin de l’h iv e r ,
produifont ordinairement deux ou
trois petits. Ibid. 2 9 7 . Leur fourrure
n’elt parfaitement bonne qu’en
}iiver. Ibid. Outre les caltors qui
font en fociété, on rencontre partout
des caltors foiitaires. . . .Ces
caltors foiitaires demeurent comme
les blaireaux dans un terrier.. . . .
Différences de ces caltors & des
autres. Vol. V I I I , 3 00.
C a s T O R s ( les ) des pays les plus
feptentrionaux, font ceux dont la
fourrure elt la plus belle & la plus
noire : il s’en trouve aulfi quelques-
uns mêlés de blanc, & de blancs
mêlés de noir. Vol. V I I I , 3 0 1 &
30 2 . Le caltor peut fubfilter &
vivre fans même entrer dans l’eau.
Ibid. 303. Il mange allez de tout,
à l’exception de la viande cuite ou
crue qu’il refufo conltamment. Ibid.
Sa fourrure elt très-belle & elle elt
compolee de deux efpèces de poils.
Ibid. 3 04. II fe fort de fos pieds de
devant, comme de mains. Ibid. 305.
Cajloreum , matière odorante que
fournit le caltor. Ibid. Il n’aime
point les mauvaifes odeurs, & éloigne
fos ordures de l’endroit ou il
elt. Ibid. 3 06. Il nage beaucoup
mieux qu’il ne marche. Ibid. Intelligence
du ca ltor, plus admirable
que celle de la plupart des autres
animaux. Vol. X I , 4. Le caltor a
reçu de la Nature un don prefque
équivalent à celui de la parole. Ibid.
C a s t r a t i o n , l’ulàge de la caltration
des hommes elt fort ancien & allez
généralement
généralement répandu ; cela fe fait
• de differentes laçons...........L ’opération
n'elt pas fort dangereufo ; on
peut la faire à tout âge, celui cependant
où il y a le moins de rifque elt
l’âge de l'enfance. Vol. I I , 483.
L’ulâge de la caltration fait non-
feulement tort à l’individu, mais à
i’elpèce entière, & par quelle raifon.
Vol. X I , 29 3.
C a t a r a c t e s dans les fleuves.
Vol. 1 ,3 6 5 . . . . Cataraéte de Niagara
en Canada tombe environ de
cent cinquante pieds de hauteur &
a plus d’un quart de lieue de largeur,
&c. Ibid . 366 & fu iv.
Cavernes. Deux elpèces de cavernes,
les unes formées par le feu &
les autres par l’eau. Vol. 1, 52 6 &
fuiv. Formation des cavernes & leur
énumération. Ib id . 545. Les terrains
les plus caverneux font les
hautes montagnes & les îles qui ne
font en effet que des fommets de
montagnes; les îles de l’Archipel
dans la Méditerranée, aulfl-bien que
les îles de i’Archipel Indien, les
îles Moluques, &c. font fort caver-
neufes. Ibid. 548.
Cavernes naturelles, appartiennent
aux montagnes.........celles qui le
trouvent dans les plaines font artificielles
& ne font que d ’anciennes
Carrières. Vol. I , 1 1 4 .
C auses. Les premières caufos nous
foront à jamais cachées. . . & dans
les effets, nous apercevons plutôt
un ordre relatif à notre propre nature
que convenable à l’exiftence
des chofos que nous confidérons.
Vol. 1 , 1 2 . Les foules caufos qu’il
nous foit permis de connoître,
font les effets généraux de la Nalure..........
Nous pouvons remonter
julque - là par l’obforvation des
effets particuliers.. . . & les caufos
des effets généraux nous foront à
jamais inconnues. Ibid. 5 8.
C auses de la formation des couches
de la terre. Explication de ces caufos,
& réponfes aux objections. Vol. I ,
82 & 83,
C ause s finales. Examen du principe
des caufos finales. Vol. I I , 7 8 . Les
caufos finales ne font que des rapports
arbitraires & des abftraétions
morales. Ibid. Les caufos finales ont
été élevées au plus haut point fous
le nom de raifon fuffilânte, & ont
été repréfentées par le portrait le
plus flatteur fous le nom de perfection.
Ibid. 7 9 . Une raifon tirée
des caufos finales ne détruira ni
n ’établira jamais un fyltème en phy-
fique. Ibid: 1 6 1 . Inutilité des caufos
finales pour expliquer les effets de
la Nature. Vol. V , 10 7 & fuiv.
Pourquoi l’on ne peut pas rendre