également les pays du nord & ceux
du midi. Vol. X I , 3 7 5 .
M o u l e s . Explication des moules
intérieurs. Vol. I I , 34 . L ’idée des
moules intérieurs eft fondée fur de
bonnes analogies ; elle ne renferme'
aucune contradiction. Ibid. 3 7 . C e
qu'il y a de plus confiant, de plus
inaltérable dans la 1 Nature, c’eft
l’empreinte ou le moule de chaque
efpèce, tant dans les animaux que
dans les végétaux ; ce qu’il y a de
plus Variable & de plus corruptible*
c ’eft la fubftance qui les compolê.
Vol. V I , 86 & 87.
Mo u s t A C , petite guenon Remarquable
par la blancheur de la lèvre
fupérieüre & par deux toupets de
poil jaune qu’elle porte aü-deffbuS
des oreilles. Vol. X I V , 28 3 . C a ractères
diftinétifs de cette elpèce.
Ibid. 283 & 284.
MOUTONS. Naturel & 'timidité des
moutons. Vol. V , y. C e font de
tous les animaux quadrupèdes ceux
qui ont le moins de reflburCe &
d’inftinèt. Ibid. Les montons font
peut-être les plus utiles de tous les
animaux ; détail de tous les avantages
& de toute l’Utilité que l’homme, en
tire. Ibid. 6. Naturel & tempérament
des moutons, Ibid. 7 . Manière dont
‘ il faut former & conduire les troupeaux
de moutons pour en tirer du
profit. Vol. V , 13 . Le fôleil les
incommode, leur caufe des vertiges,
ainfi il finit les mener paître
fur des coteaux oppofés au foleil,
où iis puiflênt avoir en paillant la
tête à l’ombre de leur corps. Ibid,
1 5 > Rien ne flatte plus l ’appétit des-
moutons que le fe l, & rien auflr
ne leur eft plus (âlutaire Iorfqu’il
leur eft donné modérément. Ibid.
L ’eau prilè en grande quantité en-
grailfe beaucoup les moutons. Ibid A
. j 6. II faut tuer les moutons au
moment qu’ils font engraifles, car
on ne peut les engraiffer deux fois*
& ils dépérilfent d’eux-mêmes dès
qu’ils font engraifles. Ibid, Ils pé-
rilfent prefque tous par des maladies
du foie, dans lequel on trouve
toujours des vers plats, que l’on
appelle douves. Ibid. 1 7 . Manière
de' les tondre ; diflerens ufages à cet
égard fuivant les climats. Ibid. tp.-
Manière de les faire parquer pour
améliorer les terres. Ibid. Provinces
de France où le mouton eft le
meilleur. Ibid. 2 1 .
MOUVEMENT progreflif, ne fait pas
une différence générale & néceffaire
entre les animaux & les végétaux,
puifqu’il y a des animaux qui
n’ont aucun mouvement progreflif.
Vol. II ,7- L e mouvement progreflif
& les mouvemens extérieurs des
membres de l’animal n’ont pas d'autres
caufês que l’adtion des objets
fur les fans. Vol. I V , 1 7 . Le mouvement
progreflif & extérieur ne
dépend point de l’organilâtion &
de la figure du corps & des membres,
puilque de quelque manière
q u ’un être fut extérieurement conformé,
il ne pourroit manquer de
fè mouvoir, pourvu qu’il eut des
fins & le defîr de les fittisfaire. Ibid,
20-. Les mouvemens généraux des
.corps céleftes ont produit les mou-
. yemens particuliers du globe de la
terre ; les forces pénétrantes dont
.ces grands corps font animés animent
aufli chaque atôme de matière,
& cette propenfion mutuelle de
toutes fes parties les unes vers les
autres eft le premier lien des êtres,
le principe de la confiftance des
choies & le foutien de l’harmonie
de l’CJnivers. Vol. X I I I , v. Ex plication
de la manière dont le fait
la communication du mouvement;
preuves évidentes que le reflort
dépend de l’attraélion, & que I’int-
pulfion étant .un effet du reffort,
dépend elle - même de l’atmuftion,
Comme un effet particulier dépend
d’un effet plus général. Ibid, xix St
xx.
M O Y E N S ( les ) apparens dont la
Nature fe fert pour la reproduction
des êtres ne nous paroiflènt avoir
aucun rapport avec les effets qui
en réfùltent. Vol. I I , 32.
M ugi ssement du taureau , du
boeuf, de la vache & du veau ;
leur différence. Vol. I V , 4 ; f).
M u l e . Le cheyal & l ’âne pourraient
peut - être produire avec la
grande & avec la petite mule; raifons
de cette prélbmption. Vol. X I V ,
3 3 p . L ’âne doit produire avec les
mules plus certainement que le
cheval. Ibid. La mule eft aufli ardente
en amour que 1 anefle , &
par cette raîfon elle tend à la fté-
rilité. Ibid. 344.
Mulet. L ’âne avec la jument produit
les grands mulets ; le cheval avec
l’âneflë produit les petits mulets.
Vol. IV , 4 0 1 . Le mulet, pris généralement
n ’eft pas infécond.. . .
Sa ftérilité dépend de certaines cir-
conftançes fouvent extérieures à là
nature.. . . II produit dans les pays
Chauds, & quelquefois même dans les
climats tempérés. Vol. X I V , 3 3 6. II
y a deux fortes de mulets, le premier
qu’on appelle fimplement M ulet,
provient de l’union de l’âpe & de
la jument ; le fécond, qui eft plus
petit & qu’on appelle Bardeau,
provient du cheval & de I’âneflè./
Ibid. 3 3 7 . Le mulet produit avec
la jument un animal auquel les
a a i j