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reçoit, & les ramifications de ces veines; le tronc de la veine-
porte & lès ramifications dans te foie ; l’artère hépatique, les
conduits hépatique & cholédoque, & une partie du conduit
cyftique. La lituation de tous ces rameaux étant conforme à la
fituation naturelle des vaifiêaux du foie ; leur groupe reprélènte
la forme de ce vilcère ; on voit la foffette que la véficule du
fiel y occupe. Cette pièce a été préparée & donnée au Cabinet,
avec celles qui (ont fous les quatre numéros, fuivans, par M. Mertrud
le jeune , Maître en Chirurgie &, Dcmoufiratcur a i furvivance
au Jardin du Ro i, pour l’anatomie,
N.® M C D L X X X I I.
Repréfentation des principaux vaißeaux des poumons
de l ’homme.
On y diftingue les artères & les veines pulmonaires, les
bronches, quelques véficules & quelques lobules bronchiques.
Le groupe que forment les ramifications de tous ces vaifiêaux
a la forme naturelle des poumons, parce que toutes ces ramifications
font fituées & djfpofées comme les vaifiêaux qui leur
correfoondent dans les poumons naturels.
N* M C D L X X X I I I.
Repréfentation du baßinet i f des vaißeaux fanguins
du rein droit de L’homme..
O n y- voit une matière jaunâtre-, qui> a été moulée dans la
partie inférieure de l ’uretère droit, dans le bafiînet & dans les
calices ou entonnoirs du rein. On voit anffi dans cette pièce
des ramifications de couleur rouge, qui reprélèntent le tronc &
les ramifications des artères rénales, d’autres ramifications de
d u C a b i n e t . 1 8 7
couleur verte repréfentent le tronc de la veine émulgente & fes
ramifications dans le rein.
N.° M C D L X X X I V.
Repréfentation des vaijfeaux fanguins du rein gauche
de l’homme.
II n y a dans cette pièce que les troncs & les ramifications de
iartere &. des veines rénales ; le bafiînet n avoit pas été injeélé.
N.° M C D L X X X V .
Repréfentation des vaijfeaux fanguins de la rate
de l ’homme.
Cette pièce efi compofée des ramifications, formées par la
matière qui a été injeélée dans l’artère & la veine fpléniques,
& dans les vaifiêaux courts.
N.’ M C D L X X X V I.
Bé-çoard de cheval.
C e bézoard a été tiré du colon d’un cheval; j’en ai déjà fait
mention 11. Il efi arrondi, il a environ huit pouces 8c demi de
circonférence; il efi de fubfianee pietTeufe comme les bézoards
occidentaux, dont j’ai donné la defcrrption b. II leur refiemble
par là couleur & par lès couches concentriques, qui ont suffi des
lignes trânfverlâies ; mais les aiguilles ont une teinte jaunâtre &
ne font ni aufiî briffantes ni aififi régulières que dans cés bézoards,
il n a aucune teinte bronzée fur fa forfice. Il a été trouvé & donné
au Cabinet, par M . de fa Fofiè, Maréchal des petites écuries
du Roi.
; * Voyez le Tome X I I , de cet Ouvrage, pages 283 i f 284..
V Idem, pages 2t)o i f fuiv.
A a ij