que les Anciens ont appelé taureau-
éléphans, à caufè de leur e'norme
groffeur. Vol. X IV , 320. II ferait
bien utile de nourrir les boeufs
. largement & convenablement, &
d’abolir les vaines pâtures en permettant
les enclos. Ibid. 3 2 1 . Influence
de la nourriture & des dif—
férens climats fur les boeufs. Ibid.
3 20 & 3 2 1 .
Boeufs & V aches d ’IJlande, font
dépourvus de cornes, quoiqu’ils
foient- de la même race que les
nôtres. Vol. X I , 309.
BOIRE. Manière différente de boire
dans les animaux différens. Vol■ IV,
2 5 4 .
B o t s foûterrains Ce trouventenplufieurs
endroits, & particulièrement au fond
des marais. Vol. I , 576.... Exemples
de ces bois foûterrains où les arbres
font en entier avec leurs branches
& leurs feuilles. Ibid. Bois que l’on
tire de la terre, perdent en fe def-
féchant leur folidité. Ibid. 578.
B o n AS U s. Recherche de l’animal
indiqué par ce nom. Vol. X I , 2 8 7 .
L e Bonafus d’Ariftote efl le même
animal que le bilon. Ibid. 2 S 8.
B o n h e u r . Dans le temps où le
principe fpirituel domine, on s’occupe
tranquillement de foi-même,
de fes amis, de fes affaires; mais
on s’aperçoit encore, ne fut - ce
que par des diftraétions involen-
tairês, de la préfènce du principe
matériel; lorfque celui-çi vient à
dominer à fon tour, on fe livre ardemment
à la diffipation ; à fês
goûts, à fès pallions , & à peine
réfléchit-on par inflans fur les objets
mêmes qui nous occupent & qui
nous rempiiffént tout entiers ; dans ces
deux états, nous fbmmes heureux;
dans le premier, nous commandons
avec fàtisfàétion, & dans le fécond ,
nous obéiflons encore avec plus de
plaifir ; comme il n’y a que l’un
des deux principes qui foit alors
en aétion , & qu’il agit fans oppo-
fition de la part de l’autre, nous
ne fentons aucune contrariété inté-
rieure ; notre moi nous paraît fimple,
parce que nous n’éprouvons qu’une
impulfion fimple, & c’eft dans cette
unité d’aélion que confifle notre
bonheur. Vol. IV , 7 2 . L e bonheur
del’homme confiftant dans l’unité de
fon intérieur, il efl heureux dans
le temps de l’enfitnce, parce que le
principe matériel domine feul &
agit prefque continuellement.........
Si l ’enfant étoit entièrement livré a
lui - même , il féroit parfaitement
heureux; mais ce bonheur cefféroit,
& cette endère liberté produirait le
malheur pour les âges fui vans : on eft
donc obligé de contraindre l’enfant;
il eft trifte, mais nécefïàire de le
rendre malheureux par inftans, puifi
que ces inflans mêmes de malheur
font les germes de tout fon bonheur
à venir. Vol. IV , 7 4 .
Bonh eur& M a lh eu r . Le bonheur
eft au-dedans de nous - mêmes , il
nous a été donné ; le malheur eft
au-dehors, & nous l’allons chercher.
Vol. IV , 44.
B o n n e t- c h 1 n o 1 s , efpèce de
guenon, ainfi nommée, parce que
les poils au-defîùs de fà tête font
difpofes en forme de bonnét plat.
Voyez Ma l br o u ck . Vol. X I V ,
224.
Bo t a n iq u e ( la ) a de tout temps
été la partie de l'Hiftoire Naturelle ,
la plus cultivée. Vol. 1, 13 . Elle
eft plus ailée à apprendre que la
Nomenclature, qui n’en eft que la
langue. Ibid. 1 6. Elle n’étoit pas
regardée par les Anciens, comme
une fcience qui dût exifter par ellemême
............Ils ne la confidéroient
que relativement à l’Agriculture, au
Jardinage, à là Médecine & aux
Arts.- Ibid. 44.
Bouc (le) s’accouple & engendre
avec la brebis. Vol. V , d o . Nature
& qualités du bouc. Ibid. 6 7. Un
feul bouc peut fuffire à plus de cent
cinquante chèvres, pendant deux ou
trois mois; mais cette ardeur ne
Tome XV.
dure que deux ou trois ans ; il eft
énervé & hors de fèrvice dès l’âge
de cinq ou lîx ans. Vol. V , 6 7 .
Choix du bouc qu’on deftine à la
propagation. Ibid. Il pourrait engendrer
jufqu’à l’âge de fèpt ans, &
peut-être a u -d e là , fi on le mé-
nageoit davantage ; mais communément
, il ne fert que jufqu’à l’âge
de cinq ans. Ibid. 6p. L ’odeur forte
du bouc ne vient pas de fà chair,
mais de fà peau. Ibid. 70 . C om munément
les boucs & les chèvres
ont des cornes ; cependant il y a ,
quoiqu’en moindre nombre , des
chèvres & des boucs fans-cornes.
Ibid. La production du bouc avec
la brebis eft un agneau couvert de
poil. Vol. X I , 3 6 j .
B o u c de J uda ( le ) eft de la même
efpèce que le bouc domeftique.
Vol. X I I , 1 j .
Bouquetin (le) appartient à l ’ancien
continent, & ne fë trouve point
dans le nouveau. Vol. I X , 82.
Différence du bouquetin mâle &
du chamois. Vol. X I I , 1 3 7 . La
femelle a les cornes différentes dè
celles du mâle, & allez fémblabies
à celles du chamois. Ibid. 13 8 .
Le bouquetin s’élève au fommet
des plus hautes montagnes. Ibid.
Ses convenances avec le chamois.
Ibid. Lorfqu’on les prend jeunes ,
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