clxxxiv MO T a
Les montagnes ont été formées
dans la mer même; raifons & preuve
de cette alîërtion. Vol. 1, 599.
M o r a l e . La convenance morale ne
peut jamais devenir une raifon phy-
fique. V o l. I I , 3 1 .
M o r s e , nom générique fous lequel
je comprends deux efpèces, favoir,
la vache marine ou bete a la grande
dent du n o rd , & le d u g o n , qui
eft une efpèce de vache marine
des mers du midi. Vol. X I I I , 3 3 ’ •
L e morlë qu’on appelle vulgairement
vache-marine n’a cependant
aucun rapport avec la vache de terre...
ceux qui l’ont nommé éléphant de
mer l ’ont mieux défigné, parce que
le morlë a, comme ï’élephant, deux
grandes défenfes d’ivoire qui forcent
de la mâchoire fupérieure. Ibid.
3 5 8 . Imperfeéiions de nature dans
le morlë.. . . Sa defcription à l’extérieur................
Sa relîëmblance au
phoque, là grandeur, fes habitudes
naturelles, fa nourriture. Ibid. 359
fuiv. L e morlë n’étoit pas connu
des anciens.....il habite les mers feptentrionales
de l ’Europe , de l’Afie
& de l’Amérique... Faits hiltoriques
tirés des Voyageurs au fujet des
morlës. Ibid. ](>o & fuiv, L ’efpèce
en étoit autrefois beaucoup plus
répandue ; on la trouvoit jufque dans
les mers des zones tempérées, &
B L E MO
aéluellement il n’y en a plus que
dans les mers glaciales ; cependant
il eft prouvé, par l’expérience, que
cet animal peut vivre dans les climats
. tempérés: exemple à ce fujet. Vol.
X I I I , 3 7 1 & 3 7 2 . Le morfe &
l ’éléphant font les lëuls animaux'qui
aient de longues défenlës d’ivoire
à la mâchoire fupérieure. Ibid.
L e morfe a , comme la baleine,
un gros & grand os dans la verge;
la femelle ne produit ordinairement
qu’un petit, la geftation doit etre
de plus de n euf mois. Ibid. 3 7 3 .
Les morlës ne peuvent pas toujours
relier dans l’eau ; ils font obligés
d’aller à terre, loit pour allaiter leurs
petits, loit pour d’autres befoins.,..
Ils fe lërvent de leurs défënlës pour
s’accrocher & de leurs mains pour
faire avancer la lourde malle de leur
corps.........Leur nourriture & leurs
autres habitudes naturelles. Ibid.
M o r t . La trop grande folidité que
les os acquièrent à meliire que
l’homme & les animaux avancent en
â g e , eft la caulë de la mort naturelle.
Vol. I I , 5 6 5. Le corps meurt peu
à peu & par parties, lôn mouvement
diminue par degrés, la vie
s’éteint par nuances fuccelfives , &
la mort n’eft que le dernier ternie
de cette fuite de degrés, la dernière
nuance de la vie. Ibid, j 6y. La
mort
MO d e s M a t 1 è r e s . MO clxxxv
mort eft auffi naturelle que la vie...
L ’inftant dè la mort eft préparé
par une infinité d’inftans du même
ordre. Vol. I I , 579 . La plupart
des hommes meurent lans le faVoir.
Ibid, j 8 o .....Raifons qui devraient
.diminuer la crainte de la mort. Ibid.
& fuiv. Tant qu’on lënt & qu’on
penlë, on ne réfléchit, on ne rai-
lonne que pour foi, &tout eft mort
que l’elpérance vit encore. Ibid. La
.mort n’eft pas auffi terrible que
nous nous l ’imaginons ; nous la
jugeons, mai de loin, c’en un fpeétre
qui nous épouvante à une certaine
diftance, & qui dilparoît lorfqu’on
vient à en approcher de près. Ibid.
5-81. L ’inftant de -la mort n’eft pas
accompagné d’une douleur extrême
•ni de longue durée. Ibid. 584. Incertitude
des lignes de la mort. Ibid.
585. Il eft dans l ’ordre que la
mort fërve à la v ie , que la reproduction
naifîè de la deftruélion.
Vol. V I I , 4. La mort violente des
animaux eft un ufage prelqu’aulfi
néceflâire que la loi de la mort
naturelle. Ibid. 5.
Mo r t a l it é . Tables fur la mortalité
du genre humain, ielquelles approchent
plus de la vérité que toutes
celles qui ont été faites auparavant.
Vol. I I , 590 & fuiv.
M o r v e . Origine & fiége de la
maladie qu’on appelle morve dans
les chevaux. Vol. IV , 2 5 7
M o t s . Pour qu’il y ait de la pré-
cifîon dans les mots, il faut qu’il
y ait de la vérité dans les idées qu’ils
reprélëntent. Vol. X IV , 18. Mots
ou termes généraux paroilïènt être
le chef-d’oeuvre de la penlëe. Ibid.
2 1.
M o u c h é s . 'Il y a des mouches
vivipares, c ’eft-à-dire des mouches
qtti ne prod-uifent pas comme les
autres des oeufs d’où fortent .des
vers qui fe transforment en mouches,
mais qui au contraire pro-
duilënt des petites mouches toutes
formées, auxquelles les ailes poulîënt
après leur naiflànce. Vol. 1 1 ,3 1 0 .
M o u f f e t t e . Il y a quatre efpèces
de mouffettes, la vo ir, le coafe , le
chinche, le cmepatc & le vorille. Vol.
X I I I , 2 8 8. Mouffette eft le nom que
-nous avons donné à .trois ou quatre
efpèces d ’animaux qui répandent
une odeur exécrable & fuffoquante,
les Voyageurs les ont appelés puans
ou enfans du diable. Ibid. 2 8 7 .
M o u f f l o n , eft l’animal fauvage
■ duquel font iflues toutes les races
des brebis domeftiques. Vol. X I ,
3 6 3 . Sa defoription & là conformité
avec les brebis. Ibid. 3 64. Le
moufflon eft couvert de poil & non
de laine. Ibid. II 3 pu peupler