Ivj AN T A B
Vol. V I I , 282. Les animaux fe font
prefque tous abaiffés au-deflbus de
leur état de nature.............ils n ont
confèrvé que leurs propriétés individuelles
. . . . ils ont perdu par la
durée autant & plus qu’ils n avoient
acquis par le temps avant que l’hotn-
me les eût inquiétés. Vol. V I I I ,
2.83. Animaux qui mangent leur
q u eu e ............ dans les parties trèséloignées
du centre du (èntiment ;
ce même fènliment eft tres-fbible,
preuve de cette affertion. Ibid. 3 60.
L ’influence du climat eft beaucoup
plus marquée dans les animaux cjue
dans l’homme...........Dans les pays
chauds, les animaux terreflres font
plus grands & plus forts que dans
les pays froids ou tempérés ; ils font
aufli plus hardis & plus féroces.
Vol. I X , 2 & 3 - Le courage dans
les animaux s’exalte ou le tempère
fuivant l ’ufage heureux ou malheureux
qu'ils ont fait de leur force.
Ibid. s. L ’empreinte des efpèces
p’eft pas inaltérable ; la nature des
animaux eft moins confiante que
celle de l’homme ; elle peut fe varier
& fè changer avec le temps. Ibid.
12 5 & 126. Les animaux des
climats chauds ne peuvent guère
produire dans les climats froids,
lors même qu’ils y foitt libres &
largement nourris. Ibid. 134. La
L E AN
plupart des gros animaux des pays
chauds n’ont point de poil ou n’en
ont que très-peu. Vol. X I , 333.
La vraie patrie des animaux eft la
terre à laquelle ils reffemblem,
c ’e ft-à -d ire la terre à laquelle leur
nature paraît s’être entièrement
conformée, fur-tout lorfque celte
même nature de l’animal ne fe modifie
point ailleurs & ne fe prête
pas à l’influence des autres climats.
Ibid. 1 i"8. L ’ordre dans la multiplication
des animaux eft en raifon
inverfe de l’ordre de grandeur, & la
pofïïbiiité des différences eft en
raifon directe du nombre dans le
produit de leur génération ; il y a
donc plus de variétés dans les petits
animaux que dans les g ro s , & il y
a aufli par cette même raifon plus
d’efpèces voifînes. Vol. X I I I , 210.
L ’intérieur dans les animaux eft le
fond du deffein de la Nature, c’eft
la forme conftituante, c’eft la vraie
figu re , l’extérieur rfen eft que la
draperie.. . . Ce t extérieur, fouvént
très-différent, recouvre fouvent un
intérieur parfaitement femblable,&
au contraire la moindre différence
intérieure en produit de très-grandes
à l’extérieur. Ibid. 3 7 . Les animaux
font en général plus heureux que
l’homme , l’efpèce chez eux na
rien à redouter de fes individus;
le
AN DES M a t i è r e s . AN Ivij
le niai n’a pour eux qu’une fource,
il en a deux pour l’homme, celle
•du mal moral qu’il a lui - même
ouverte, eft un torrent qui afflige
{a face entière de la terre ; le mal
phyfîque ■ au contraire eft refïèrré
dans des bornes étroites ; il va rarement
fèul, le bien eft fouvent
att-deflus ou du moins de niveau.
Vol. XIII , 4 1 . Animaux féroces,
dont la robbe eft la plus belle, ont
.en même temps la nature la plus
perfide. Ibid. 24 p . Comparaifon de
l ’éducation des animaux avec celle
de l'homme. Vol. X IV , 3 3 & fiiv .
Les animaux dont l’éducation e ft la
plus longue , c ’eft-à-dire ceux qui
ont fe plus long-temps befoin des
fecour-s & des foins de leur mère,
•font ceux qui paraiflënt avoir le
plus d’intelligence. Ibid. 3 7 . Dans
•l’homme, la phyfionomie trompe ;
mais dans les animaux l’on peut
juger du naturel par fa mine. Ibid.
133. Par quelle raifon les altérations
de nature font plus grandes &
plus promptes dans les animaux que
dans l’homme. Ibid. 31 6 & 3 1 7 .
Les animaux, dontd’efpèce eft ifolée
font en très-petit nombre en com-
paraifon de .ceux. dont les efpèces
font.voifînes & femblent former des
familles ou des genres. Ibid. 3 1 5 .
Le genre des animaux cruels eft l ’un
Tome X V
des plusnombreux & desplus variés...
Heureufèment les animaux fiers font
tous fblitaires & ne marchent point
en troupe. . . .D e tous les .animaux
qui ont des griffes , c ’eft-à-dire des
ongles crochus & retraélibles, aucun
n ’eft foetal, aucun ne fè met en
troupe. Vol. X IV , 3 6 j cVfuiv.
A n i m a u x q u a d r u p è d e s . Us ne
font en état d ’engendrer que quand
leur corps a pris fon accroiffement
prefque en entier. Vol. I I , 66.
Dans tous les quadrupèdes , fans en
excepter aucun, & même dans l’hom-
mè ,-Ie cou eft compofé de lèpt vertèbres
ni plus ni moins. . . . En
général, les animaux carnafliers ont
le co u beaucoup plus court que
les animaux qui fe nourrifîênt d’herbes.
Vol. I X , 19 . Il n’y a guère
dans toute la terre habitable & connue
que deux cents efpèces d’animaux
quadrupèdes. Ibid. 1 2 1 . Les
animaux quadrupèdes font, après
l ’homme, les êtres dont la nature eft
la plus fixe & la forme la plus con fiante.
Ibid. 1 26. Quadrupèdes def-
quels les parties de la génération
fè renouvellent & s’oblitèrent tous
les ans' à peu près comme les laitances
des poiflons. Vol. X , 8.
Leurs attributs les plus généraux,
qui font d’avoir quatre pieds &
d ’être.couverts de p o il, fe .trouvent