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caiHer le lait. Volume V f, 4 671
P r i n c i p e s M é c a n i q u e s . L ’idée
de ramener l’explication de tous les
phénomènes à des principes mécaniques,
eft grande & bel le.. . . .
Mais cette idée n’eft qu’un projet,
& ce projet n’eft pas fondée Vol. II
5 o & 5 1 . Les vrais principes mécaniques
ne font autre chofe que les
effets généraux que l'expérience
nous a fait remarquer dans toute la
matière. Ibid, 52.
P r o d i g e . U n prodige dans la Nature,
n’eft autre choie qu’un effet plus
rare que les autres. Vol. X IV , 3 3 7 .
P r o d u c t i o n s . 11 fe forme des produ
iron s nouvelles dans tous les animaux
lorfqu’ils arrivent au temps de
fe multiplier ; les oeufs, dans les ovipares;
les corps glanduleux, dans les
vivipares, &c. Vol. I I , 3 r 3 • É)ans
les animaux, la production nom-
hreufe dépend plutôt de la conformation
des parties intérieures de la
génération que d’aucune autre caufe.
Vol. V , 108. Tous les animaux remarquables
par leur grandeur ne
produifent qu’en petit nombre , au
lieu que tous les petits animaux
produifent en grand nombre, &
le plus ou le moins dans la production
tient beaucoup plus à la
grandeur qu’à la forme : exemple
tiré des chats comparés aux lion#
B L E PR
& aux léopards. Vol. X I I I ,2 4 4 .
P R O F O N D E U R S> ( les) dans les
hautes mers augmentent ou diminuent
d’une manière afléz uniforme,
& ordinairement plus on s’éloigne
des côtés, plus la- profondeur eft
grande. Vol. 1, 3 10 ------La profondeur
de la mer à la côte eft
toujours proportionnée à la hauteur
de cette même côte ; en forte que
fi la côte eft fort élevée , la profondeur
fera fort grande ; & au
contraire fi la plage eft baffe & le
terrain plat, la profondeur eft fort
petite. Ibid.
P r o p o r t i o n s (les) d u corps
humain ont été déterminées d’après
un très-grand nombre de modèles
par le fimple eoup-d’oeil des Peintres
& des Sculpteurs, beaucoup mieux
que par des mefures ; énumération
de ces proportions. Vol. I I , 540.
P u a n t . Voyei M o u f f e t t e . Vol.
X I I I ,. 287-. Les puans ou putois
paroiflent avoir paffë d’Amérique
en Europe. Vol. X IV , 3 70.
P u b e r t é ( la ) n’arrive que quand le
corps a pris la plus grande partie
de fort accroiffement.............Tout
marque dans ce temps la fûrabon-
danee de la nourriture dans le maie
& dans la femelle. Vol. I I , 5 ? '
Signes qui précèdent & accompagnent
la puberté. Ibid. 488»
PU DES M a T I È R E S. PU CCXIX
Signes communs aux deux fixes, &
particuliers à chaque fixe. Vol. I I ,
488. Dans toute l’efpèce humaine,
les filles arrivent à la puberté plus
tôt que les mâles ; mais chez les
différons peuples , l’âge de puberté
eft différent & fimble dépendre en
partie de la température du climat &
de la qualité des alimens; dans les
villes. & chez les gens ailés, les enfans
arrivent plus tôt à cet état ; à la campagne
& dans le pauvre peuple, les
enfins font plus tardifs. Ibid. 4 8 9 .
Raifbn pourquoi les filles arrivent
plus tôt à cet état que les garçons.
Ibid. Dans les climats les plus chauds
de l’A f i e , de l’Afrique & de l’A mérique
, la plupart des filles font
pubères à dix & même à neuf ans.
Ibid. 4 90. Les traits du vifage & la
figure du corps changent fi fort
dans fe temps de la puberté que fa
meme perfonne pourrait fbuvent
être méconnue. Vol. IV , z c y .
P ucerons ( les ) engendrent d’eux-
mêmes & fans accouplement ; il
paraît que Leeuwenhoeck a fait' le
premier cette obferyation. Vol. I I ,
2 7 9 . Les pucerons n’ont point de
fix e , ils font également, ou pères
ou mères, & engendrent d’eux-
mêmes fins copulation, quoiqu’ils,
s’accouplent auffi quand il leur
p la ît, fins qu’on fiche fi cet accouplement
eft une conjonction de
fix e s , puifqtt’ifs en paroiffent tous
également privés ou également
pourvus. Vol. I I , 312.
Puissance. C ’eft la mêmepuiffince
qui caufe le développement & la
reprocluétion. Vol. I I , 4 6.
Puma (le) du Pérou, a été mal-à-
propos appelé Lion; fis différences
d’avec le vrai lion; Vol. I X , 13.
P u r p u r a . L e coquillage appelé
Purpura a une langue longue, dont
l’extrémité eft ofîeufe & pointue,
elle lui firt comme de tarrière pour
percer les coquilles des autres poif-
fbns , & pour fe nourrir de leur
chair. Vol. 1, 29 2.
P u s ( le ) qui fort des plaies contient
une grande quantité de molécules
organiques en mouvement. Vol. II,
423.
P u t o i s . Naturel & tempérament
du putois. Vol. V I I , 19 9 . Il tue
toutes les volailles avant que d ’en
manger & d’en emporter. Ibid. II
attaque les ruches à miel, & force
les abeilles à les abandonner. Ibid.
Il produit trois, quatre ou cinq
petits .Ib id . 200. Habitudes naturelles
du putois. Ibid. Lesputoisfont
fine guerre continuelle aux lapins,
' une feule famille de putois fuffit
pour détruire une garenne. Ibid.
Les chiens ne veulent point manger
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