de chiens. Vol. V I , 7 & 8. Les
chats prennent moins d’attachement
pour les perforates que pour les
maifons qu’ils fréquentent. . . . . ils
craignent l’eau , le froid & les
mauvaiiés odeurs ; ils aiment les parfums.
Ibid. Ils font en état d’engendrer
avant l’âge d'un an , &
peuvent s’accoupler pendant toute
leur v ie , qui n’efl guère que de
n eu f ou dix ans.............Les chats
mâchent lentement & difficilement;
raifons de ce défaut.... ils dorment
moins qu’ils ne font fomblant de
dormir. Ibid. 9. L e chat fauvage
produit avec le chat domeftique,
& par confeqnent tous deux 11e
font qu’une foule & même efpèce...
L e chat domeftique a ordinairement
les boyaux plus longs &
plus gros que le chat fouvage........
Caractères du chat làuvage comparés
à ceux du chat dome (tique. Ibid.
o & 1 o. Différences des chats relativement
au climat. . . . . Chat du
chorazan, chat d’angora, chat chartreux
, chat d’Efpagne, &c. Ibid.
10 , 1 1 & 12 . Comment fe font
produit les variétés dans l’efpèce du
chat.... Elle n’eft pas, comme celle
du chien, fujette à s’altérer & à dégénérer
lot fqu’on la tranfporte dans
les climats-chauds. Ibid. 1 3 & 14.
CHAT ( le ) eft un animal qui appartient
à l’ancien continent, & qui ne s’eft
pas trouvé dans le nouveau Iorfqu’on
en fît la découverte. Vol. IX , 78.
Chat-CERVier ( le ) du Canada eft
le même animal que notre lynx ou
loup - cervier du nord de l’ancien
continent ; il eft foulement plus petit,
comme le font auffi tous les autres
animaux dans ce nouveau continent.
Vol. IX , 2 3 5 .
C h au v e . Il n’y a que les hommes
qui deviennent chauves, les femmes
conforvent toujours leurs cheveux ;
& quoiqu’ils deviennent blancs
comme ceux des hommes Iorf-
qu’elles approchent de la vieilleflè,
ils tombent beaucoup moins. Les
enfans & les eunuques ne font pas
plus fujets à être chauves que les
femmes. Vol. I I , 5 2 j .
C hauve-souris. Les pieds de devant
de la chauve-fouris ne font ni
des pieds ni des ailes. . . . Difformité
énorme de ces animaux. . . .
Leurs habitudes naturelles. Vol. VIII,
1 1 4 , 1 1 3 & 1 16. Les chauve-
fouris vivent de papillons & d’in-
fetftes..........ce font de vraies quadrupèdes
qui n’ont rien de commun
que le vol avec les oifoaux ; elles
ont foulement les tnufoles peèloraux
beaucoup plus forts 6t plus charnus
que les autres quadrupèdes. . . . elles
ont la verge pendante & détachée
comme celle du finge . . . . elles
s’accouplent & mettent bas du printemps
à l’automne ; elles ne pro-
duifont que deux petits; elles font
engourdies pendant l’hiver . . . .
elles peuvent paflèr plufieurs jours
forts manger, & cependant elles font
du nombre des animaux carnaffiers.
Vol. V I I I , 1 1 6 & 1 r 7 . Cinq nouvelles
efpèces de chauve-fouris qui
étoient inconnues aux Naturaliftes ;
nous avons appelé la première la
nodule, la féconde hferotine, la troi-
frème la pipifrelie, la quatrième la
barbajlelle, & la cinquième le fer-à-
cheval. Ibid. 1 20. Autre efpèce de
chauve-fouris, & qui eft la fixiènre
de celles qui étoient inconnues;
nous l’avons nommée fer-de-lance,
parce qu’elle préfonte une crête ou
membrane en forme de trèfle très-
pointu, qui refîèmble parfaitement à
un fer-de-lance gqjni de fes deux
oreillons.........Cette chauve-fouris
n’a prefque point de queue ; elle n’a
auffi que quatre dents à la mâchoire
inferieure, au lieu que la plupart des
autres chauve-fouris en ont fix , &
elle ne fo trouve point en Europe,
mais en Amérique. Vol. XIII, 2 2 6.
Septième efpèce de chauve - fouris
qui étoit inconnue ; elle fe trouve
au Sénégal, & elle porte fur le nez
une membrane en forme de feuille
ovale, d’où nous l ’avons appelée la
feuille. Vol. X I I I , 2 2 7 . Les chauve-
fouris en général ont quelques rapports
avec les oifoaux par leur vol,
par leurs efpèces d’ailes , par la
grandeur & la force des mufcles
p e dora u x , & auffi par les membranes
ou crêtes qu’elles portent
fur la foce ; ces parties excédantes,
qui ne fo préfontent d’abord que
comme des difformités, fitperflues,
font les caradtères réels & les nuances
vifibles de l’ambiguité de la Nature
entre ces quadrupèdes volans & les
oifoaux. Ibid. 2 2 7 & 228.
C h ê n e . Il y a dans les chênes des
efpèces qui s’élèvent jufqu’à cent
pieds de hauteur, & d’autres efpèces
qui ne s’élèvent jamais qu’à trois
ou quatre pieds. Vol. 1, 1 6 & r 7.
C h e v a l . Caractère & éloge du
cheval. Vol- 1V , 1 7 4 . La bouche
eft d’une fi grande Ænfibilité dans
le cheval, que c ’eft à la bouche par
préférence à l’oeil & à l’oreille, qu’on
s’adreffe pour tranfmettre au cheval
les ftgnes de la volonté. Ibid, r 8 6.
Ses differentes allures ; le trot eft la
plus naturelle à l’animal. Ibid, r 87.
Défaut de fes attitudes & de fos allures.
Ibid, r 88. Les mouvemens
du cheval doivent ■ non - feulement
être légers, mais il fout encore qu’ils
foient égaux & ufiiformes dans le
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