tfxsàf MA ‘ T a b
n’a pas de poche fous ïe ventre
comme celle du fàrigue. Vol. X ,
3 3 6 ; La naifîànce des petits fernble
être encore plus précoce dans l’ef-
pèce de la marinorfè que dans celles
du làrigue ; ils font à peine aufïï
gros que des petites fèves lorfqu’ils
naifîènt & qu’ils vont s’attacher aux
mamelles; les portées font auffi plus
nombreulès jufqu’à dix & peut-être
davantage. Ibid. 336 & 3 3 7 - Habitudes
naturelles de la marmorfe.
Ibid.
M a r m o t t e (la) prife jeune s’appri-
voife plus qu’aucun animal fauvage... .
Détails de ce qu’elle eft capable
d’apprendre. Vol. V I I I , 220. Qualités
naturelles de la marmotte. Ibid..
L a marmotte fait comme le chat
une efpèce de murmure de contentement.
Ibid. 2 2 1 . Elle boit le lait
avec avidité, .& ne boit pas fouvent
de l ’eau. Ibid. Lorfqu’on l ’irrite &
q u ’on la frappe elle fait entendre un
fifflet fi aigu qu’il bleffe le tympan.
Ibid. Elle fe plaît fur les plus hautes
montagnes, & on ne la trouve point
ailleurs. Ibid. Elle1 s’engourdit par
le froid, fe recèle dans fon trou au
commencement d’Oèlobre pour
n’en fortir qu’au commencement
d’Avril. Ibid. 2 2 2 . Defoription du
terrier de la marmotte. Ibid. Les
marmottes demeurent enfembie &
L E MA
travaillent eir commun à leur habitation.
Vol. V I I I , 2 2 3 . Elles
pafTent dans leur terrier les trois
quarts de leur vie. Ibid. 224 . Elles
font très-gradés en automne , lorf-
qu’elles fe recèlent & qu’elles font
prêtes à s’engourdir , & elles font
maigres au printemps Iorfqu’elles
fortent de leur terrier, dans lequel
elles ne font aucune provifîon ;
elles font près de fix mois fins
manger ; elles tapilîènt de foin leur
terrier, & lorfqu’elles s’engourdif-
fènt elles fe mettent en boule. Ibid.
La marmotte produit une fois l’an;
les portées ordinaires ne font que de
trois ou quatre petits, leur accroif-
fêm*it eft prompt, & la durée de
leur vie n’cft que de neuf ou dix
ans. Ibid. 226.
M arne ( la ) n’cft eompofée d’autre
chofe quede débris & de détriment
de coquilles. Vol. I , 2 3p .
M arte ( la ) eft naturelle au climat
du N o rd , & I’efpèce y eft très—
nombreufe. Vol. V I I , 1 8 6. Elle
ne fe trouve point d'ans les pays
chauds. Ibid, Elle fuit également les
pays habités & les lieux découverts.
Ibid. 1 8 7 . Habitudes naturelles de
la marte. Ibid. Manière dont la
marte & la fouine fè font chaffen
Ibid. La marte s’empare des nids-
des écureuils pour y faire fes petits.
MA d e s M a t i è r e s . MA dxxnj
Vol. V I I , 188 . Elle met bas au
printemps , les portées ne font que
de deux ou trois ; les petits naiffent
les yeux fermés, Ibid. Les martes
font auffi communes dans le Nord
du nouveau continent, que dans le
Nord de l’ancien. Ibid. 1 8 8 & 1 8 p .
Elles donnent une très-belle fourrure
; les parties de la peau, qui
font les plus eftintées, font la queue
& le milieu du dos. Ibid.
M a t é r i e l . Rapports purement
matériels, tels que l’étendue, l’impé-
-nétrabilité, la pefmteur,. ne nous
affeélent point, & font les mêmes
pendant la vie & après la mort.
Vol: I I , 4.
M a th ém a t iqu e s. O n a coutume
de mettre dans le premier ordre les
vérités mathématiques , ce ne font
cependant que des vérités de définition;
ces définitions portent fur
des fuppofitions fimples , mais abf-
- traites, & toutes les vérités en ce
genre ne font que des confequences
compofées, mais toujours abftraites
de ces définitions. Nous avons fait
les fuppofitions , nous les avons
combinées de toutes les façons ; ce
corps de combinaifons eft fa fcience
mathématique ; il n’y a donc rien
dans cette fcience que ce que nous y
avons mis, & les vérités qu’on en tire
ne peuvent être que des expreffions
différentes , fous lefquelles fè pré-
fèntent les fuppofitions que nous
avons employées. Vol. I , y 3 &
34. Nous fommes les créateurs
des foiences mathématiques............
Elles ne comprennent abfolument
rien que ce que nous avons imaginé;
il ne peut donc y avoir ni
obfourités ni paradoxes, qui foient
réels ou impoflîbles , & on en
trouvera toujours la folution en
examinant avec foin les principes-
fuppofes, & en fuivant toutes les
démarches qu’on a faites pour y
arriver. Ibid. 5 6.
M a t ièr e (la) dont font compofées-
les planètes en général, eft à peu
près la même que la matière du
Soleil. Vol. I , 13 p-. Divifion générale
des matières, .dont le globe
terreftre eft compofé............. Les
premières, font difpofèes par couches
, par lits , par bandes horizontales
; les fécondés, font les
matières qu’on trouve par amas,
par filions , par veines perpendiculaires
ou irrégulièrement inclinées...
Dans la première claffe, font compris
les fables ,. les argilles , les
granités, le roc v i f , les cailloux,,
les grès en grandes malFés , les ar-
doifes , les marnes , les craies, lesi
pierres calcinables, les marbres, &c..
Dans la fécondé, font les métaux,,