& extérieures de l’orang-outang , &
leur comparaifon détaillée avec les
mêmes parties correfpondantes dans
l’homme. Vol. X I V , 63 & fuiv.
L ’orang-outang eft le feul de tous
les linges qui n’ait point d’abajoues
ou poches au-dedans des joues, le
leuI par conféquent qui ait l’intérieur
de la bouche abfalument conformé
comme l’h om m e ..... U eft
encore le feul qui ait les feflès
renflées & fans callofîtés...........Son
talon pofe plus difficilement à terre
que celui de l’homme , & c ’eft ce
q u i fait qu’il court plus facilement
q u ’il ne marche.. . . II a treize côtes,
& l’homme n’en a que d o u ze , &
il diffère encore de l’homme par
la forme des pieds & par la conformation
des os du baffin. Ibid. 6p
& 70 . Caractères diftinCt ifs de cette
cfpcce. Ibid. 7 1 .
O kcades. Dans une côte des îles
Orcades, qui eft coupée à plomb,
& qui a deux cents pieds de hauteur
perpendiculaire fur les eaux de la
mer , lorfque le vent eft fort, &
q u ’en même temps la marée monte,
le mouvement eft fi grand & l’agitation
eft fi violente, que l’eau
s’élève jufqu’au fommet de ces
rochers, c e f t - à - d i r e , qu’à deux
cents pieds de hauteur , les gouttes
d ’eau qui fe détachent de la mer,
y tombent, en forme de pluie, St
que même la mer y jette des graviers
& des petites pierres. Vol. 1, 437.
ORDRE dans lequel 011 doit confi-
dérer les productions de la Nature.
Vol. 1 , 3 2 & 3 3.
O r e il l e s . Dès le cinquième mois
après la conception, les offelets de
l ’oreille font folides & durs..........
Et au fèptième mois tous ces offelets
ont acquis dans le foetus la grandeur,
la forme & la dureté qu’ils doivent
avoir dans l’adulte. Vol. I I I , 306.
Le goût pour les longues oreilles
eft commun à tous les peuples de
l’Orient. Ibid. 3 9 3 .
O rganique (l’ j eft l’ouvrage le
plus ordinaire de la Nature, & celui
qui lui coûte le moins. Vol. II, 39.
La matière organique eft en plus
grande quantité dans les infectes
que dans les autres animaux ; cette
fùrabondance de matière organique
ne pouvant être employée à la génération
faute d’organes, fe moule
& fe réunit toute entière fous une
forme qui dépend beaucoup de
celle de l’animal même, & qui y
reflèmble en.partie. Ibid. 3 1 5 .
O r g a n i s a t i o n . Un corps
organifé, dont toutes les parties font
femblables à lui-même, eft un corps
dont l’organifation eftlaplusfimple
de toutes. Vol. II, 47. Plus il y aura
dans
dans le corps organifé de parties
differentes du tout & différentes
entr’elles ; plus l’organifation de ce
corps fera parfaite, & plus la reproduction
fera difficile. Vol. 1 1 ,4 8 .
O rig n al , c ’eft le nom que l’on
donne à l’élan dans le nord de
l’Amérique. Vol. X I I , 90.
O RT O H U A de Fernandis, paroît
être le même animal que le Zorille.
Vol. X I I I , 298.
Os , l’accroifTeraent des os fe fait par
leurs extrémités qui font molles &
fpongieufes.. . . Quand ils ont' pris
une fois de la folidité, ils ne font
plus fufeeptibles de développement
ni d ’extenfion. Vol. II, 6 7 . Les os
des poiflons font d’une fubftance
plus mollé que ceux des .autres
animaux ; ils ne fe durciffènt pas
& ne changent point du tout avec
l ’âge ; les arêtes des poiffons s’a-
lon g en t, grofliffent & prennent de
l ’accroiflement fans prendre plus de
folidité, Ibid. 3 0 9 ..Explication de
la formation, du développement &
de I’accroifïèmenq des os. Ibid.
5 5 9 & 1 fuiv. Les os commencent
à s’oflîfier par le milieu, & c’eft
par cette raifon que la partie du
milieu dans les os longs eft toujours
fa plus mince. Ibid. 5 63.
Os fojfdes. Il y a des os fofîîles,
■ c ’e f t - à -d ir e des os qu’on trouve
Tome XV,
dans la terre, qu’on ne peut rapporter
à aucun animal vivant. VoL I ,
290.
O ss if ic a t io n , elle commence par
la partie du milieu de ia longueur
de l ’os. Vol. I I , 404 .
O u an d e r o u , efpèce. de Babouin,
qui porte une large chevelure avec
une grande barbe ; fà différence avec
le lowando , qui n’eft qu’une variété
dans cette efpèce........ Sa défi.
cription, fon naturel farouche. Vol,
X IV , 1 (59 & fuiv. CaraClères diff-
tinCIifs de cette-efpèce. Ibid. 1 7 2 .
O u a r in e , grande efp'ece de Sapajou}
fà defcription........... Sa voi-x fe fait
entendre de très-loin. Conformation
fingulière de l’organe de la voix,...
Habitudes naturelles de cet animal ;
là nourriture.. . . . Sa chair n’eft pas
mauvaife à manger. Vol. X V , 5 ù 1
fuivantes. Caractères diltinCtifs de
cette efpèce. Ibid. 1 2.
O u ï e , organe de l ’ouie ; les offelets
de l’oreille font entièrement formés
dans le temps que d’autres os qui
doivent devenir beaucoup plus
grands que ceux-ci, n’ont pas encore
acquis les premiers degrés de
leur grandeur & de leur folidité.
Vol. I I I , 3 06. Lefens de l’ouïe ne
nous donne aucune idée de la diff-
tance avant l ’exercice du fens du
toucher. Ibid. 333. Erreurs du fens
c c