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communs, le premier avec des animaux
d’un autre ordre, tels que les
lézards, les grenouilles, &c. & le
fécond manque à de. certains animaux
, tels que le tatou , le pango
lin , qui font cependant de véritables
quadrupèdes. Vol. X , 201.
Quadrupèdes tiennent entr’eux de
plus près qu’ils ne tiennent aux autres
animaux, & néanmoins il s en trouve
en grand nombre qui paroiflènt
s’élancer à d’autres clafïès de la
Nature ; les fmges tendent à s’approcher
de l’homme , les chauve-
(ouris ,(ônt les linges des oilèaux
qu’elles imitent par leur vo l ; les
p orc-épie s par les tuyaux dont ils
font couverts, lêmblent nous indiquer
que les plumes peuvent
appartenir à d’autres qu’aux oifeaux;
les tatous par leurs cuiraffes fe rapprochent
des cruftacées; les caftors
par les écailles de leur queue ref-
femblent aux poiffons ; les four-
milliers par leur elpèce de bec ou
de trompe, fans dents, & par leur
longue langue nous rappellent encore
les oilèaux ; enfin les phoques, les
morfes & les lamantins font la nuance
entre les quadrupèdes & les cétacées.
Vol. X I I I , 330 & 331 . Confi-
dération des animaux quadrupèdes
lous un nouveau point de vu e , c ’eft
fans 1-aifon fuffifante qu’on leur a
AN
donné généralement a tous Te nom
de quadrup'edc. Vol. X I V , 1 6. Sur
environ deux cents efpèces d’animaux
auxquels on a donné le nom
commun de quadrupède, il y en a
au moins quarante elpèces qui font
quadrumanes ; douze ou quinze ef-
pèees qui font bipèdes , & autant
auxquels les pieds de devant ou de
derrière font inutiles; en forte que
le nombre desquadrupèdes fe trouve
par-là réduit de plus d’un tiers. Ibid.
1 8 & 19. Les animaux quadrumanes
remplilfent le grand intervalle qui
fe trouve entre l’homme & les quadrupèdes
; les bimanes, comme le
lamantin, font le terme moyen dans
la di fiance, encore plus grande de
l ’homme aux cétacées; les bipèdes
avec des ailes font la nuance des
quadrupèdes aux oilèaux , & lesfif-
fipèdes qui lè fervent de leurs pieds
de devant comme de mains, rem-
pliflènt tous les degrés qui fe trouvent
entre les quadrumanes & les
quadrupèdes. Ibid. 2 1 .
Animaux Domejliques & Sauvages.
Les . animaux domeftiques varient
prodigieufement par les couleurs
dans le même p a y s , tandis que les
j animaux (àuvages ne varient par les
. couleurs que dans les différens climats.
Vol. IV , 222. Les animaux domeftiques
font comme les hommes,
plus forts , plus grands & plus
courageux dans les pays froids ;
plus civililes , plus doux dans les
climats tempérés ; plus licites , plus
foibles & plus laids dans les climats
trop chauds. Vol. V I , 16 . C ’eft
dans les climats tempérés & chez les
peuples les pluspoiicés que lè trouve
la plus grande diverfité, le plus grand
mélange & les plus nômbreufes variétés
dans chaque elpèce. Ibid. Il
y a dans les animaux domeftiques
plufieurs lignes évidens de l’ancienneté
de leur elclavage ; les oreilles
pendantes, les couleurs variées, les
poils longs & fins , font autant
d’effets produits par le temps ou
plutôt par la longue durée de leur
domefticité. Ibid. Tableau de la
condition des animaux lâuvages,
Ibid, j 5 & fuiv. Les animaux fau-
vages & libres font peut-être , lins
en excepter l’homme, de tous les
êtres vivans les moins fujets aux
altérations, aux changemens , aux
variations de tout genre. Ibid. (iz.
Les animaux captifs & renfermés
dans les ménageries ou dans des
enclos peu fpacieux ne prennent pas
leur entier accroiffement, & vivent
moins de temps que quand ils font
en pleine liberté. Vol. I X , 133.
Dans les animaux captifs & refferrés
dans des loges, les parties delquelles
ils ne peuvent faire u iâge, telles que
celles de la génération font fi petites
& fi peu développées qu’on a de la
peine à les trouver, & que quelquefois
elles paroiflent oblitérées. Vol•
IX , 1 3 3 . Les animaux domeftiques
font fujets à beaucoup plus de variétés
que les animaux lâuvages ; &
pourquoi. Vol. X I , 290. Caufes
néceflàires de leur degénération.
Ibid . 29 G. L ’état de domefticité
lèmhle rendre les animaux plus libertins
, c ’eft-à-dire moins fidèles à
leur elpèce , & il les rend aulfi plus
chauds & plus féconds. Vol. X IV ,
350. Dans les animaux fauvages,
indépendans de l’homme, l ’éloignement
du climat eft un indice aflèz
lur de celui des elpèces. Ibid. 223.
Dans l’état où nous avons réduit
les animaux domeftiques, il ne fèroit
peut-être plus polfible de les réhabiliter
, ni de leur rendre leur forme
primitive & les autres attributs de
nature que nous leur avons enlevés.
Ibid. 3 1 7 . L ’état de domefticité
a beaucoup contribué à taire
varier la couleur du poil des animaux.
Les couleurs primitives &
naturelles font le fauve & le brun....
L e blanc pur & lâns aucune tache,
cft à cet égard le ligne du dernier
degré de dégénération. Ibid. 3 24.
Caulès des variétés dans les animaux
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