trouve auffi dans l’ancien continent
ni fapajous ni fâgoins. V ol. X I V ,
1 1 . Caractères généraux & parti •
culiers qui feparent les fâpsjotts &
Içs lâgoins des linges, des babouins
& des guenons ; le premier de Ces
caractères eft d’avoir la cloifûn des
narines fort épaiflè ; ie fécond eft
d’avoir les narines ouvertes fur les
côtés du nez & non pas au-defîbus
du nez ; le troifième eft de manquer
de callofités fur les feffes ; &
le quatrième de manquer auffi d’abajoues
ou de poches au dedans
des joues. Ibid. 14 . Le caractère
général par lequel on peut diflin—
guer les fapajous des fâgoins, c’eft
que les fapajous ont la queue dégarnie
de poil par-defïous, & qu’ils
peuvent s’en fervir comme d’un
doigt pour s’accrocher, au lieu que
les fâgoins ont la queue lâche &
entièrement velue en deflous comme
par-defîus. Ibid. 1 3* Ces animaux
peuvent être regardés comme
les repréféntans, dans le nouveau
continent, des finges, des babouins
& des guenons qui ne fè trouvent
que dans l’ancien. Ibid. 368. Ref-
femblances & différences détaillées
des fapajous & des fâgoins entr’eux.
Ibid. 2 & 3. I l y a huit efpèces de
fapajous, & fix efpèces de fâgoins;
énumération de toutes ces efpèces.
Volume X I V , 3 & 4-
Sarjcovienne, animal du pays de
la Plata, qui eft grand comme un
chat, & qui eft d'une nature amphibie
comme la loutre..........il a
de même des membranes entre les
doigts des pieds. Vol. X I I I , 3 19 .
S a r i g u e ( le ) eft un animal du
nouveau continent, qifi ne fè trouve
pas dans l’ancien. Vol. X , 2 79 ,
D eux caradères fingutiers par lesquels
on peut diftinguer le fârigue
de tous les autres animaux. Ibid.
La femelle a fous le ventre une
ample cavité, une efpèce de poche
dans laquelle elle reçoit & allaite fes
petits. Ibid. 280. Le farigue,tant
le mâle que la femelle, a le premier
doigt des pieds de derrière fans
ongles & bien feparé des autres
doigts, tel qu’eft le pouce dans la
main de l ’homme. Ibid. 2 8 1 . Eft
un animal du nouveau continent &
qui ne fe trouve pas dans l ’ancien :
examen & critique des aliénions
de quelques auteurs à ce fit jet.
Ibid. 2 8 9 . L e fârigue mâle n’a
point de poche fous le ventre
comme la femelle. Ibid. 29 9 . Description
du fârigue femelle. Ibid.
Courte defcription de la poche que
la femelle a fous le ventre. Ibid.
301. La poche que la femelle
porte fous le ventre n’elt pas le lieu
dans lequel les petits font conçus,
comme l’ont dit plufieurs auteurs ;
cette femelle a , comme toutes les
autres, une matrice à l’intérieur.
Vol. X, 302. Dans les organes de la
génération des fârigues, il y a plufieurs
parties doubles qui font Amples
dans les autres animaux. Ibid.
303. La conformation des parties
de la génération des fârigues, tant
mâles que femelles, eft fingulière &
différente de celle de tous les animaux
quadrupèdes. Ibid. Cet animal
n’afîède pas uniquement les
climats les plus chauds. Ibid. Il produit
fouvent & produit en grand
.nombre, quatre ou cinq, cinq ou
f ï x , fix pu fépt petits. Ibid. Ils.
fout extrêmement petits lorfqu’ils
naiflènt, c’eft-à-dire quand ils fbr-
tent de la matrice pour entrer dans
la poche & s’attacher aux mamelles.
Ibid. 304. Dans ces animaux, la
matrice n ’eft, pour ainfi dire, que
le lieu de la conception, de la formation
& du premier développement
du foetus, dont l’exclufion étant plus
précoce que dans les autres quadrupèdes,
l ’acçroiflément s’achève
dans la poche où ils entrent au moment
de leur naifîànce prématurée.
Ibid. Les petits fârigues relient
attachés & comme collés aux mamelles
de la mère pendant le premier.
âge & jufqu’à ce qu’ils aient pris
afîéz de force & d ’accroiflément
pour fe mouvoir aifé'ment. Vol. X ,
305. La poche que la femelle a
fous ie ventre ne doit pas être regardée
comme une fécondé matrice
ni même comme un abri abfolu-
ment nécefîâire aux petits pendant
le temps de leur développement.
Ibid. 3 06. Les petits entrent dans la
poche de la mère pour dormir,
pour téter & auffi pour lé cacher
lorfqu’iis font épouvantés, la mère
fuit alors & les emporte tous ; elle
ne paroît jamais avoir plus de ventre
que quand il y a long-temps qu’elle
a mis bas & que fes petits font
déjà grands. Ibid. 3 07. Le fârigue
marche mal & court lentement.
Ibid. II grimpe fur les arbres avec
une extrême facilité. Ibid. Il fe fufi
pend aux branches des arbres par
l ’extrémité de fa queue, qui eft
muféuleufè & flexible comme une
main. Ibid. 3 08. Ses habitudes naturelles.
Ibid. 3 09. Il s’apprivoifé
aifement, mais il dégoûte par fa
mauvaife odeur, qui eft plus forte
- que.celle du renard, & il déplaît,
par fâ vilaine figure & par fâ queue,,
qui refîèmble à une couleuvre;.
Ibid.
Satellites dès planètes, ont unis
la même diredion de mouvement: