que les Chinois, ils ont feulement
Je teint plus bafoné, parce que leur
climat eft plus chaud. Vol. III, 389.
ID É E S ( nos ) quelques générales
qu’elles puifîënt être , ne comprennent
pas les idées particulières
de toutes les chofes exiflantes &
poflîbles. Vol. 1, 3 5 . L ’idée fondamentale
de l ’explication du fyfi-
tème du monde, elt d’avoir penfé
que la même force, qui fait tomber
les graves fur la terre, eft auffi celle
qui retient la Lune dans fon orbite.
Ibid. 59. Notions précifos des idées
{impies & des idées compofo'es.
Vol. I I , 3 6. Nos idées bien loin
de pouvoir être les caulès des
choies, n’en font que les efiêts,
& des effets très-particuliers. Ibid.
7 7 . Nos idées générales ne font
que des méthodes artificielles, que
nous nous Ibmmes formées pour
rafferabler une grande quantité
d ’objets dans le, même point de
v u e , & elles ont, comme toutes les
méthodes,le défaut de ne pouvoir
jamais tout comprendre; elles font
de même oppofées à la marche
de la Nature, qui fe fait uniformément,
infenfiblement & toujours
particulièrement ; en forte que c ’eft
pour vouloir comprendre un trop
grand nombre de choies dans un
feul m o t, que nous n’avons plus
une idée claire de ce que ce mot
lignifie , &c. Vol. II , z 6 1.
Jeunes G ens (les) quis’épuifontpar
des irritations forcées, commencent
par cellèr de croître, maigrilîènt &
tombent dans le marafine ; raifon
de cet effet. Vol. I I , 70.
J eunesse. Peinture des pallions dans
la jeunelîè, & de leurs effets. Vol.
IV , 7 5 .
J e v r a s c h k a , eft une elpèce de
marmotte en Sibérie, plus petite
que le rnonax ou marmotte de
Canada, qui eft elle - même plus
petite que la marmotte des Alpes....
Defcription du jevrafohka , lès habitudes
naturelles , là v o ix , fa multiplication
, &e. Vol. X I I I , 13 7
& 1 3 8.
Im a g in a t io n ( 1’ ) de la mère ne
peut produire aucun effet intérieur
ni extérieur fur le corps du foetus ;
preuve de cette négation. Vol. I I ,
4 o o d r fuiv. Deux fortes d ’imagination
dans l’homme. Vol. IV , 69.
I m i t a t i o n ( 1’ ) eft de tous les
réfultats de la machine animale le
plus admirable ; c ’en eft le mobile
le plus délicat & le plus étendu, c’eft
c e qui copie de plus près la penlee.
Vol. IV , 8 6. Développement des
différentes caulès , qui dans les
animaux produilènt l’imitation. Ibid.
S 8. Talent de l’imitation, fuppolè
l ’organilàtion
■ l ’organilâtion la plus parfaite, les
dilpofitions du corps les plus heu-
reulès ; mais rien ne lui eft plus
oppole qu’une forte dofe de bon
fèns. Vol: IV , 89. Les animaux
doivent s’imiter beaucoup plus parfaitement
que ne font les hommes.
Ibid. 9 0 .
Impuls ion . La force d’impulfion
s’exerceroit dans la tangente de
l ’orbite des planètes , fi la force
d ’attraélion ceffoit un inftant ; elle
a certainement été communiquée
aux aftres en général par la main
de D ie u , lorlqu’il donna le branle
à l ’Univers. Vol. I , 13 1. O n peut,
dans le fyftème folaire, rendre raifon
de la force d’impulfion d ’une manière
vraifemblable, & qui s’accorde
avec les phénomènes. Ibid. 13 2 .
La caulè de l’impulfion ou de tel
autre principe mécanique reçu,fora
toujours auffi impoffible à trouver
que celle de l’attraélion ou de telle
autre qualité générale q u ’on pourrait
découvrir. Vol. I I , y 2. L ’impulfion
dépend de l ’attradion, on
peut le démontrer, parce que le
mouvement ne peut fo communiquer
que par le reffort; que le
relîort ne peut s'exercer qu’en fup-
polànt la cohérence des parties , &
que cette cohérence n’exifte que par
l’effet de l’attraélion. Vol. X I I I , 1 8.
Tome XV.
cliij
S ’il n’y avoit pas de relîort dans
la matière , il n’y aurait nulle force
d’impulfion ; explication de la manière
dont on doit concevoir que
le mouvement pafîè d’un corps
dans un autre. Vol. X I I I , xviij.
I n c u b a t i o n . Après W heures
d’incubation, on voit dans la cica-
tricule de l’oe u f la tête de l’embryon
du poulet jointe à l’épine du dos ;
à douze heures d ’incubation, on
diftingue aifoment les vertèbres ;
à dix-huit heures, la tête a groffi &
l’épine s’eft alongée ; à vingt-quatre
heures , la tête du poulet paraît
s'être recourbée ; les vertèbres font
difpofoes des deux côtés du milieu de
l’épine, comme de petits globules,
& prefqtie dans le même temps on
voit paroître le commencement des
aîles ; à trente-huit heures d’incubation,
on diftingue dans la tête
trois véficules entourées de membranes,
qui enveloppent auffi l’épine
du dos ; à quarante heures , on voit
le poulet vivant ; les ébauches des
yeux paroilfont, le coeur bat & le
fang circule. Vol. I l , 1 1 5.
I n d i v i d u s . II n’exifte réellement
dans la Nature que des individus,
& les genres, les ordres & lesclafîès
n ’exiftent que dans notre imagination.
Vol. I , 38. Dans les animaux
, comme dans les plantes,
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