Anciens ont donné le nom de
JJinmis ou Girmus ; ils ont alluré
de même que fa male conçoit allez
aifément, mais qu’elle ne peut que
rarement perfectionner Ion fruit. Vol.
X IV , 337 . Expériences propofées
au Ri jet des mulets.... Précomptions
fur le produit de ces expériences ...
Rations de ces préfomptions. Ibid.
238 £rfuiv. Le mulet doit produire
plus fûrement avec la jument
qu’avec l’âneflë , & le bardeau plus
fièrement avec l’ânelfe qu’avec la
jument, Ibid. 33 9. Moyen- de
parvenir à faire des demi-mulets ou
des quarts de mulets qui auraient
la puiflànce d’engendrer, & formeraient
une nouvelle tige fub-
fiftante. Ibid. 340 & 3 4 1 .
M u l e t s féconds de Syrie , dont parle
Arijlote, pouvoient bien être des
demi - mulets ou des quans de
mulets............... Les mulets féconds
de Tartarie appelés Cygithais, font
peut-être les mêmes que les mulets
de Syrie | dont la race s’eft maintenue
jufqu’à ce jour. Vol. X I V ,
3 4 1 & 342. L e mulet qui provient
du bouc & de la brebis e11
fécond., . . . Les mulets qui proviennent
du mélange de différentes
elpèces d-’oifeaux , font féconds
pour la plupart. Ibid. 342 & 343.
C e n’eft que dans i’efpèce particuiière
du mulet qui provient de
lane & du cheval, que la ftérilité le
manifefte..... & c ’tft dans la nature
particulière de l’âne & du cheval
qu'il faut chercher les caufes de
l ’infécondité ries mulets qui en
proviennent. Vol. X I V , 342 &
3 4 3 . Les mulets qui proviennent
de l’âne & du cheval font
parfaitement formés pour les parties
de la génération ; ils ont une
grande abondance de liqueur féminale........
ils ont a peu-près. la
même véhémence de goût pour la
mule , pour l’ânefîe & pour . la
jument. Ibid. Les mulets, dans, les-
elpèces nombreufès, ne font pas
ftériles & remontent comme dans la
brebis à ieur efpèce originaire clés
la première génération, au lieu qu’il
faudrait peut-être trois ou quatre
générations pour que le mulet » provenant
de l'âne & du cheval, put
parvenir à ce degré de réhabilitation
de nature. Ibid. 3 4 7, Les
mulets qu’un a prétendu provenir
- de l’accouplement du cerf avec la
vache font fort lulpec'ls , mais
cependant ils feraient moins im-
poffibles que les jutnars qu’on prétend
venir du taureau & de la
vache............O n obtiendrait auffi
plutôt des mulets du ce rf ou du
daim, mêlés avec le renne ou l’élan,
que du cerf & de la vache. Vol.
X IV , 34 9 .
M u l o t . La provifion du mulot, au
lieu d’être proportionnée au befoin
de l’animai, ne l’eft au contraire
qu’à la capacité du lieu. Vol. IV ,
1 07. La pullulation prodigieufe des
mulots n’ell ,-arrêtée que par les
cruautés qu’ils exercent entr’eux ,
dès que les vivres commencent à
leur manquer. Vol. V I I , 282.
Habitudes naturelles du mulot.
Ibid. 325. Les mulots grands &
petits (cnit de la même efpèce.
Ibid. Defeription des trous où ils
fè retirent & où ils amaflènt des
grains. Ibid. 328. Les mulots
caulènt de grands dommages aux
lèmis de bois...........Manière aifée
d’en prendre un très-grand nombre.
Ibid. Ils font très-nombreux en automne,
& en moindre nombre au
printemps, parce qu’ils fe mangent
les uns les autres, pour peu qu'ils
manquent d’alimens. Ibid. 3 2 9 . Le
mulot pullule encore plus que le rat;
il produit plus d’une fois par an ,&
les portées font fou vent de neuf
& dix. Ibid. 330.
MüSARAlGNE_(la) tient en petit du
rat & de ia aupe. Vol. V I I I , 57.
Elle a les yeux un peu plus gros
que la taupe, mais cachés de même
fous le poil. Ibid. Elle a une odeur
forte qui lui eff particulière, & qui
répugne aux chats. Vol. V I I I , 58.
La mulâraigne n’efl ni venimeufo
ni capable de mordre la peau d’un
gros animal, & ce que l’on dit des
blefîures qu’eile fait au cheval n’eft
point fondé. Ibid. Habitudes naturelles
de la mufàraigne. Ibid. 59.
Variétés dans leur couleur. Ibid.
Musaraigne d’eau. Lieux où elle
fe trouve, & fes différences avec
la rnufaraigne de terre. Vol. V I I I ,
6 4-
M usaraigne du Brefd. Notice au
fujet de cet animal, qui eff plus
grand que la rnufaraigne d’Europe.
Vol. X V , 160.
Musc. L ’animai du mufo appartient
à l’ancien continent, & ne fe trouve
point dans le nouveau. Vol. I X ,
82. Defeription de l ’animal du
m u fe , par Grcw. Vol. X II , 363
& fuiv. L ’humeur du mufo fe forme
dans une poche ou tumeur qui efl
près du nombril dans l’animal du
mute. Ibid. 368. La poche dans
laquelle le filtre fe m u le , ne le
remplit que dans le temps que
l’animal efl en amour. Ibid. 36 9 .
Falfi.fi cation & altération de cette
liiatiére. Ibid. L ’animal du mufo
n’eft domeftique nulle part , &
l’efpècè en paraît confinée aux
provinces les plus orientales de
a à iij