-accidentel, mais un état auffi naturel
que celui de la veille. Vol. I V , 8.
C ’eft par le fommeil que commence
notre exiftence ; le foetus dort
prcfque continuellement, & l’enfànt
dort beaucoup plus qu’il ne veille.
Ibid. Caulè première du fommeil
& de la veille. Vol. X I I I , v.
S o n . Théorie du fon & de lès dif-
férens effets. Vol. I I I, 3 3 d. Tous
les fons ont un ton, & la différence
effèntielle entre le bruit & le f o n ,
c’eft que l’un a un ton & l ’autre
n’en a point. Ibid. 3 37" Caulè (jui
produit la differente intenfité des
fons. Ibid. 340. Les loix de la réflexion
du fon ne font pas auffi
bien connues que celles de la réflexion
de la lumière.....Explication
de l’é c h o .... La cavité de l’oreille
paroît être un écho où le fon lè réfléchit
avec la plus grande précifion..
Explication de la manière dont le
fon ébranle les parties intérieures
de l’oreille. Ibid. 343. Différences
efîèntielles dans la propagation du
fon & dans celle de la lumière.
Ibid. 3 4 7 . Lôrfque les particules
de la matière fonore font réunies en
très-grande quanu'té, le fon-agit
comme corps folide for les autres
corps. Ibid. 3 5 6. D ’où provient le
mouvement des corps fonores qui
font à l ’uniflon, & pourquoi ils
frémiflent fins qu’on les touche.
Vol. I I I , 356. Raifon du plaifir-
que nous caulènt les fons harmoniques.
Ibid. 340.
S O N D E . La manière dont on fe
fèrt communément pour fonder eft
fujète à l’erreur lorfqu’on fonde de
très-grandes profondeurs dans l’eau.
Vol. 1, 3 05.
Sou s l ik , petit animal quadrupède
qui reffèmble au mulot, que nous
avons appelé campagnol ; notice au
fiijet de cet animal. Vol. X V , 14 4
& 145.
So u p i r s , lânglots, gémifîèmens,
larmes, ris, fouris ; leurs caufes &
leurs effets phyfiques. Vol. 11,
5 *9-
S o u r d s . On peut inftruire des
fourds à entendre parfaitement ce
qu’on leur dit par les yeux en les
leur fàifant fixer fur les lèvres de celui
qui leur parle. Vol. I I , 528. Un
fourd de nailfance eft nécefTairement
muet; il ne doit avoir aucune con-
noiflânce des chofes abftraites &
générales : exemple à ce fujet. Vol.
I I I , 348.
Sourds de naiffance. Peuvent être
inftruits à lire, écrire, parler & tout
entendre auffi-bien que les autres
hommes : exemple à ce fujet. Vol.
I I I , 345» Ù1 fuiv.
SoyRis.
S O U R 1 s. Habitudes naturelles de
la fouris. Vol. -VI I , 309. Elle ne
fobfifte que par fon immenlè fécondité.
Ibid. 3 1 o. Elle produit
dans toutes les fàifons & plufieurs
fois par an ; les portées ordinaires
font de cinq ou fix petits. Ibid.
Variétés dans l’efpèce de la fouris]
Ibid. 3 1 1 . Elle foit i’homme^&
fidt les pays inhabités. Ibid. Elle
appartient à l’ancien continent &
n’exiftoit pas dans le nouveau lorfq
u ’on en fit la découverte ; elle y a
paffe d’Europe avec les vaiffèaux.
Vol. IX , 83. .
S P A R. O rigine & formation du
foar ou fpath............. L e foar a à
peu-p rès le degré de dureté de la
pierre ; il eft quelquefois coloré , il
eft tran(parent & il prend toujours
une figure régulière : c ’eft de la
pierre épurée. Vol. 1, 501.
Spectres. Effets phyfiques & réels
fur lelquels font fondées les apparences
des fpeétres & la vifion des
phantôtnes. Vol. III, 320. Le préjugé
des fpeétres eft fondé dans
la Nature, & ces apparences ne dépendent
pas, comme le croient les
Philofophes, uniquement de l’imagination.
Ibid.
Spermatiques, (animaux) petits
corps qui fe meuvent dans la liqueur
féminale, auxquels on a donné
Tome XV
ce nom. Vol. I I , 59, Les prétendus
animaux fpermatiques ne font autre
chofe que les molécules organiques
vivantes, par lefquelles s’opèrent la
nutrition , le développement & la
reproduction. Ibid. 60. Relation de
ce qui en a été dit par differens
Oblèrvateurs. Ibid. 144 . Expofition
du fyftème fondé fur les animaux
Ipermatiques. Ibid. 1 6 8.
S T A l a c t i T ES. Origine des ftaladtites,
leur formation , leur pofition, leur
figure, &c ; elles forment dans les
lieux fouterrains, des colonnes &
des maflès de toutes fortes de figure.
Vol. I , 560.
Stérilité. Caufès de laftérilité dans
les hommes & dans les femmes__
La plus ordinaire eft l’altération de
la liqueur féminale dans les tefti-
çules des femmes, & généralement
parlant, la ftérilité vient plus fouvent
de la part de la femme que de celle
de l’homme. Vol. I I , 5 06.
S T R E P S IC E R O S de Bellon, brebis
de l'île de Candie i f de quelques autres
îles de VArchipel ; elle a les cornes
droites & fillonnées en vis. Vol. X I ,
362. L e Strepficeros des Anciens,
eft le même animal que l'Antilope.
Vol. XI I , 21 9. Difouffion critique
fur le Strepficeros de Caïus ; c’eft
vraifemblablement le même animal
que le Condoma. Ibid. 303..
h h