font les meilleurs pâturages du
monde. Vol. 1, 3 1 4 .
P la i s ir & D ou l e u r . Une
lumière trop v iv e , un feu trop
ardent, un trop grand b ru it, une
odeur trop fo rte , un mets infipide
ou g re ffier, un frottement d u r ,
nous bieflent ou nous affeélent dé-
lâgréablement ; au lieu qu’une couleur
tendre, une chaleur tempérée,
un Ion doux, un parfum délicat,
une laveur fine, un attouchement
léger, nous flattent & fou vent nous
remuent délicieufoment: tout effleurement
des fons eft donc un plaifir,
& toute focoufiê forte, tout ébranlement
violent eft une douleur. Vol.
I V , 4 2 .
PLANÈTES. Formation des planètes.
Vol- 1, 127. Explication de la formation
des planètes. Ib id . 142 à f
fu iv . Les planètes principales font
attirées par le Soleil, le Soleil eft
attiré par les planètes, les lâtellites
font aulfi attirés par leurs planètes
principales; chaque planète eft attirée
par toutes les autres, & elle les attire
suffi : toutes ces actions & réactions
varient foivant les malîès & les dif-
tances. Ib id . 13 1. Les planètes
tournent dans le même fens autour
. du Soleil & prelque dans le même
plan... Cela fuppofo nécefîâirement
quelque choie de commun dans
leur mouvement d ’impulfion, & fait
foupçonner q u ’il leur a été communiqué
par une foule & même caufo.
Vol. I, 1 3 3. Elles ont auirefoisappar-
tenu au corps du Soleil, & la matière
qui les compofo a été féparée de cet
aftre par le choc d ’une comète. Ibid.
133 & 134. Toutes les planètes,
avec leurs lâtellites ne font que la
fix cents cinquantième partie de la
malfe du Soleil. Ib id . 13 6 . Les planètes
les plus grolîès & les moins
denfos font plus éloignées du Soleil,
& pourquoi. Ibid. 143 & 144.
Rnilbn pourquoi les planètes les plus
déniés font les plus vôifines du Soleil.
Ibid. 1 44,. Les deux greffes planètes
Jupiter & Saturne, qui font les parties
principales du fyftème folâtre,
ont confervé le rapport entre leur
denfité & le mouvement d’impulfion
dans une proportion très-exacte ; la
denfité de Saturne eft à celle de Jupiter
comme 6 7 à 9 4 f , & leurs
vîtelîës font à peu - près comme
8 8 f à 1 2 0 5 ^ , ou comme 6 7 à
9 0 f | . Ib id . Les planètes ont été
primitivement dans un état de liquéfàdion.
Ib id . 1 4 9 ............Elles
ont pris leur figure dans ce temps,
Ieurmoiivement.de rotation a fait
élever les parties de l ’équateur en
abaifîânt les pôles. Ibid, 1 j o. Explication
de la caufo de leur mouvement
de rotation & de la formation de
leurs lâtellites. Vol. 1, 1 5 o é r fuiv.
Dans chaque planète, la matière en
général eft à peu-près homogène.
< Ib id . 1 j 1. Les planètes qui tournent
le plus vite fur leur axe font
celles qui ont des lâtellites. Ib id .
1 5 2 . Les planètes font, en coinpa-
raifon des comètes, des mondes en
■ o rd re , des lieux de repos où tout
■ étant confiant, la Nature peut établir
un p lan , agir uniformément & le
développer fuccelfivement dans
toute fon étendue. Vol. X II, vii).
P l a n t e s . Les produirions des
plantes font heaucoup plus nom-
: breulès que celles des animaux. Vol.
I I , 12. PI antes dont la nature eft
artificielle & fadice. Vol. V, 19 5.
Dans les plantes, les efpèces varient
& prennent de nouvelles formes en
alfez peu de temps. Vol. IX , 126..
P l a n t e s marines. Ne font autre
■ chofe que des ruches ou plutôt des
Idges de petits animaux qui relîém-
blent aux animaux des coquilles, en
. ce qu’ils forment comme eux une
grande quantité de fubftance pier-
Teufo , dans laquelle ils habitent,
, comme les autres dans leur coquille
Les plantes marines, que
d ’abord l’on avoit mifos au rang des
minéraux, ont enluite pafle dans la
dallé des végétaux, & font enfin
demeurées pour toujours dans celle
des animaux. Vol. I , 2 9 0 .
P o iso n s . Manière dont les fubftances
• animales & végétales peuvent devenir
des poifons , & le moyen de
reconhoître iorfqu’elles tendent à
cet état. Vol. II, 4 2 3 .
Poissons (les) a écailles engendrent
avant que d ’avoir pris le quart de
leur accroifîèment. Vol. I I , 3 0 8 .
O n peut à peu - près reconnoître
leur âge en examinant avec une
loupe ou un microfoope les couches
annuelles dont font'cornpofoes leurs
écailles ; mais on ignore jufqu’o ù il
peut s'étendre. Ib id . Raifon pourquoi
les poifibns vivent plus longtemps
que les autres animaux. Ibid.
3 0 9 . Dans les poilfons à écailles il
n ’y a aucune copulation. Ibid . 3 1 1
& 3 1 2 . Les poilfons à écailles p a -
roilfent être amoureux des oeufs que
la femelle répand & non pas de la
femelle même. Ibid. 3 12. Les
poilfon? vivent des fiècles, parce
q u ’ils ne celfont de croître q u ’au
bout d ’un très-grand nombre d ’années.
Vol. I I , 569. Les poilfons
doivent être les plus ftupides d e
tous les animaux, parce q u ’ils ont
moins qu’aucun d ’eux les facultés
du fous du toucher. Vol. I I I , 3 60.
Ils produifent avant que d ’avoir
pris le quart ou même la huitième