txxv) E S T A B
le détroit , & celui du détroit
même , eft une terre plus élevée
que les côtes du Portugal. Vol. I ,
3 34*
E s p è c e s moyennes dans la Nature ,
dérangent le projet de toutes les
méthodes, parçe qu’on ne fait ou
les placer. Vol. 1 , 1 3 * Le nombre
des efpèces d’animaux eft beaucoup
plus grand que celui des efpeces de
plantes. Vol. I l y 10. Définition de
iefpèce. Ibid. 1 1 . Principe fonda-*
mental de Peflênce, de l’unité & de
la continuité des efpeces.....elles ne
doivent jamais sépuiler; rai fou de
cette alfèrtian. Ibid. 2 5 8. Les cfpeccs
d’animaux ou de végétaux ne peuvent
jamais s’épuifer d’elles-mêmes : tant
. qu’il fubfiftera des individus, l’efpèce
fera toujours toute neuve , elle l’eft
autant aujourd’hui qu’elle l'était il y
a trois mille ans, toutes fobfifterpnt
d ’elles-mêmes tant qu’elles ne feront
pas anéanties par la volonté du
Créateur. Ibid. 4 e En quoi conr
fille l’effence des efpèces dans les
animaux. Vol. IV , 3® 4* Confidérar
tion générale fur les efpèces voifines,
telles que celles rte 'a brebis & de la
chèvre. Vol. V , 59* Les elpèces que
J’homme a beaucoup travaillées tant
dans les végétaux que dans les animaux
, font celles qui de toutes font
j$ pltts altérées. Ibid. 1 9 6 . Débpr-
L E ES
dement de I’efpèce humaine dans le
temps que l’homme étoit encore à
demi-liiuvage. Vol. V I , 248. Dans
toutes les elpèces, à commencer
par l ’homme , il y a un plus
grand nombre de mâles que de
femelles. Vol. VII., 4 6 . La Nature
a pourvu au maintien des efpèces
petites & foibles, non-feulement en
y multipliant prôdigieufement les
individus, maisencore en leur donnant
un grand nombre d’efpèces voi-
fines comme fupplément. Ibid. 278.
L ’efpèce humaine loin d’avoir dirai,
nuée depuis quinze ou vingt fiècles,
s’elt au contraire confidérabiement
. augmentée. Vol. I X , 4. Efpeces
nobles dans la Nature font celles qui
n’ont point ou que très-peu d’efpèces
voifines. Ibid. 9. C ’eft la confiance
des différences qui diltingue d’ordinaire
les efpèces d’avec les variétés,
Ibid. 302. Exemples de production
entre des animaux d’elpèces
différentes. Vol. XI I , J45. Un individu
n’efl rien dans l’Univers;
cent individus, mille ne font encore
rien- Les efpèces font les feuls êtres
de la Nature : êtres perpétuels, aulîi
anciens, auflî permanens qu’elle ;
qu’on peut confidérer comme un
tout indépendant du nombre, indépendant
du temps, un tout qui
3 été compté pour vin dans fei
ES DES AI AT
ouvrages de la création, & qui par
conféquent ne lait qu’une unité
dans la Nature. Vol, X I I I , 1. Les
elpèces ont chacune un droit égal
à la menfo de la Nature, elles foi
font également chères , ppifqu’à
chacune elle a donné les moyens
d’être & de durer tout aufli longtemps
qu’elle. Ibid. 1 1 . L ’empreinte
de chaque elpèce eft un type, dont
les traits principaux font gravés en
caraélères ineffaçables & permanens
à. jamais ; mais toutes les touches
accefioires varient, aucun individu
ne refîèmble parfaitement à un
autre , aucune elpèce n’exifte fans
un grand nombre de variétés ; dans
l ’efpèce humaine fur laquelle le
fceau de [’Eternel a le plus appuyé,
l'empreinte ne laiflè pas de varier
du blanc au noir , du petit au
grand , &c. Le Lapon, le Pntagon,
l’Hottemot, l’Européen , l’Américain
, le N è g r e , quoique tous
iffus du même père, font bien
éloignés de fê reflèmbler comme
frères. Ibid. 9 & 1 o. Différentes
races dans l’elpèce humaine.. . . La
race Lappone s’étend dans les terres
du nord de l ’un & de l ’autre continent
; defoription des hommes de
cette race. Vol. I I I , 3 7 2 ..............
La race Tartare avoifine la race
Lappone; defoription des hommes
1ÈRE S. ES É T cxxvi)
de cette race Tartare. Vol. I I I ,
379-
E s p r it (1’ ) humain va for une ligne
pour arriver à un point, & s'il veut
fâifir un autre p o in t, il ne peut
l ’atteindre que par une autre ligne ;
la trame de fes idées eft un fil délié,
qui s’étend en longueur fins autres
dimenfions ; la Nature au contraire
ne fait pas un foui pas qui ne foit en
tout fons ; en marchant en avant, elle
s’étend à côté & s’élève au-deffus,
elle parcourt & remplit à la fois
les trois dimenfions, & tandis que
l ’homme n’atteint qu'un point, elle
arrive au folide, en embralfe le
v o lum e , & pénètre la malîè dans
toutes leurs parties. Vol. X IV , 22
■ & 23.
Etalon. Comment il faut nourrir
& foigner le cheval-étalon. Vol. IV ,
2 1 2.
ÉTAMINES. II y a des plantes qui
n’ont point d’étamines; il y en a
dont le nombre des étamines varie ;
ainfi on ne doit pas fonder une méthode
de botanique for le nombre
des étamines. Vol. 1 , 1 9 .
Éthiopiens (les) ne font pas de
la même race que les Nubiens;
ceux-ci font abfolument noirs comme
les Nègres, & les Éthiopiens ne
font que bruns, comme les Arabes
méridionaux. Vol. I I I , 4 49.