& 3 2. Quoique le finge fait très-
“reflemblant à l ’homme, il a néanmoins
une fi forte teinture d’animalité,
qu’elle fe reconnaît dès le
moment de la nailïince ; il croît
beaucoup plus vîte que l’enfànt, &
les fecours de la mère ne lui font
néceflàires que pendant les premiers
mois ; il ne reçoit qu’une éducation
purement individuelle & auflî fté-
rile que celle des autres animaux.
Vol. X I V , 3 7 . Le finge n’eft pas le
premier dans l’ordre des animaux,
parce qu’il n'eft pas le plus intelligent.
Ibid. II imite l ’homme, non pas
parce qu’il le v eut, mais parce que
fans le vouloir il le peut ; H n’y a
rien de libre, rien de volontaire dans
cette elpèce d’imitation.......... Etant
conformé comme l’homme , le finge
ne peut que fe mouvoir comme
lui , mais fê mouvoir de même n ’eft
pas agir pour imiter.........Le corps
de i’honune & celui du finge font
deux machines ôrganilees de même
qui par néceffité de nature le meuvent
à très-peu près de la même
façon ; mais parité n’eft pas imitation
, l ’une gît dans la matière &
l ’autft n’exifte que par l ’efprit. Ibid.
3 8 & 39 . Si l’on veut comparer
les mouvemens du finge à ceux de
l ’homme, il faut employer une autre
échelle pour les mefurer... Raifbns
pourquoi toutes les habitudes du
finge font exceffives & les mouvemens
défordonnés... . . . Cara&ère
général du naturel des linges. Vol.
X IV , 3 9 & 40. L ep a fïîf du finge
a moins de rapport avec l’aèlif de
l’homme que le paffif du chien ou
de l ’éléphant, qu’il fuffit de bien
traiter pour leur communiquer les
fentimens doux & même délicats de
l ’attachement fidèle, de l’obéiflànce
volontaire , du fêrvice gratuit & du
dévouement fans réferve. Ibid. 4 1 .
L e finge eft plus loin de l ’homme
que la plupart des autres animaux
jxvr les facultés relatives, par le
naturel, par le tempérament, par
l ’acoroifîèment du corps & par la
durée de la vie , e ’eft - à - dire par
toutes les habitudes réelles qui confi
«tuent ce qu’on appelle nature dans
un être particulier. Ibid. 4 1 & 4 2 .
Toutes’ les femelles des Anges q u i
ont les feflês nues font fujettes comme
les femmes à un écoulement
périodique de fsmg. Ibid. 13 6.
Quoiqu’il y ait dans les climats méridionaux
, & fur - tout en A friqu e ,
un grand nombre d’efpèces de ling
e s , de babouins & de guenons,
dont quelques-unes paroifîènt allez
femblables, on a remarqué qu’elles
11e fe mêlent jamais, & que pour
l’ordinaire chaque efpèee habite un
quartier different. Vol. X IV , 2 1 0 .
So c ié t é . Origine & fondement de
la fociété parmi les hommes. Vol.
I V , 9 6. Un Empire, un Monarque ;
une fimille, un père, voilà les deux
extrêmes de la fociété. Vol. V I I ,
28. L ’homme en tout état, dans
toutes les fituations & fous tous les
climats, tend également à la fociété;
c ’eft un effet confiant d’une caufe
néceffàire, puilqu’elle tient à l'ef-
fence même de l’efpècé, c ’eft-à-dire
à là propagation. Ibid. 3 1 . Il y a
dans la Nature trois efpèces de
fociétés, la fociété libre de l’homme,
la fociété gênée des animaux , toujours
fugitive devant celle de
l ’homme, & ia fociété forcée de
quelques petites bêtes, qui unifiant
tontes en-même temps dans le même
lieu, font contraintes d’y demeurer
enfemble. Vol. V I I I , 283. Toute
fociété devient néceffairement féconde,
quelque fortuite, quelque
aveugle qu’elle pùiffe être. Ibid.
2 8 4. Caufe phyfique du manque
de fociété chez les fauvages. Vol.
IX, 105.
S o l e i l . Caufe phyfique du feu
dont le Soleil eft embrafé.......Tant
que les mouvemens des planètes &
des comètes- qui pèlent fur le Soleil
en circulant autour de lui dîneront
, il brillera & remplira de là
fplendeur toutes les fphères du
monde..... & cette fource féconde
de lumière & de vie ne tarira, ne
s’épuifèra jamais , parce que dans
un fyftème où tout s’attire, rien ne
peut fê perdre ni s’éloigner fans
retour. Vol. X I I , vj & vij. Le Soleil
tourne fur lui-même, mais au relie
il eft immobile relativement aux
planètçs & aux comètes qui circulent
autour de lui, & il fort en même
temps de flambeau, de foyer, de
pivot à toutes ces parties de la machine
du monde c ’eft par fà
grandeur même qu’il demeure immobile
& qu’il régit les autres globes.
Ibid, vij & v ij. La fphère de -l’attraction
du Soleil ne fo.borne pas à
l ’orbe des planètes. . . . elle s’étend
■ a une diftance indéfinie, toujours en
décroifîànt, dans la même raifon que
lequarré de la diftance augmente.....
Les comètes obéiffent à cette force ;
leur mouvement, comme celui des
planètes, dépend de l’attradlion du
Soleil. Vol. I , 132.
S o l i d e s . La première caufe des
maladies , fur - tout de celles qui
accompagnent la vieillefle,. n’eft pas
dans les liquides, mais dépend de
l’altération des folides. Vol. I I , 5 7 7 .
SoLIPÈDES. Enumération des animaux
folipèdes. Vol. X IV , 19.
S o m m e i l .( l e ) n’eft pas un état