/ AM T A
A m é r i q u e . Les habitans de
l ’Ame'rique n’avoient jamais été ci-
viiîfés iorfqu’on en fit la découverte.
Preuve de cette afîèrtion. Vol. I X ,
8 6. Le plus gros animal de ce
nouveau continent n’eft pas plus
grand qu’un petit mulet. Ibid. 8.8.
Defcription des differens peuples de
l ’Amérique.' Vol. III , 4 8 5 ^ jiiiv,
A m é r i c a i n s , fortent tous d’une
B L E AM AN
même fcmche. Rïiifons fur Iefquelles
l ’auteur appuie cette préfomption»
Vol. K l , 5 1 o. Les Américains font
des peuples nouveaux- Raifon de
cette afîèrtion. Ibid. 5 1 1. Origines
des Américains; leur reffemblance-
avec les Tartares orientaux & fepten-
trionaux. Ibid. 51 5 ■
A m i t i é . Peinture de l ’aaiitic. Vol.
IV , 84. L ’amitié n’appartient qu’à
l ’homme, & l’attachement peut appartenir
aux animaux. Ibid. 8 5.
A m o u r . Pourquoi l’amour des pères
& des enfans defcend toujours plus
qu’il ne remonte. Vol. I V , 9 7 . T a bleau
de l’amour phyfique & uni-
verfel. Ibid. 80. Pourquoi il fait
l’état heureux de tous les êtres & le
malheur de l’homme. Ibid. 8 1. La
vanité eft le moral de l ’amour. Ibid.
A m p h i b i e . L e s feuls animaux
auxquels on puiffë donner le nom
A'amphibie dans toute la rigueur de
l ’acception de ce terme, font les
phoques, les morfës & les lamantins,
parce qu’iis font les feuls dans lesquels
le trou de la cloifon du coeur
relie toujours ouvert, les feuls qui
puilfent par conféquent le palfer de
réfpirer, & vivre également dans
l ’air & dans l’eau. Vol. X I I I , 33 2.
A m s t e r d a m » État des couches
de terre à Amlterdam, julqu’à deux
cents'trente-deux pieds de profondeur.
Vol. I , 2 4 y » . . . L e terrain de
là Hollande a été élevé dé cent pieds
par les ledimensde la mer. Ibid.
A n a l o g u e s v i va n s- On ne
coonoît pas l’analogue vivant de k
eo q u iile -fo lD Ieq u ’on appelle corne,
d’ammon. Vol. 1, 290.
A.n a t o m i e , n’eft encore qu’une
nomenclature. Vol. V I I , 2 2 . Défaut
de la-méthode par laquelle on a cultivé
l’anatomie. Ibid. 2 3.
A N C I e n s . Étoient plus inftruits &
plus avancés que nous fur i’hiltoire
des animaux, quoiqu’ils n’eulîent:
point fait de méthodes de nomenclature.
Vol. 1, 4 1 . N ’avoient aucune
idée de ce que nous appelons phyfique
expérimentale. Ibid. 5 o. Les
Anciens ont ftit le tour de I Afrique ,-
félon le témoignage d'Hérodote.
Ibid. 2 1 1 ............. N ’ont ni dit nr
eonjeéluré qu’on put fiire le tout
du globe. Ibid. Étoient fort éloignés
d’avoir une jtifte mefure de la
ÂN d e s M a t i è r e s . AN 1)
circonférence du g lob e, quoiqu’ils
y euflènt beaucoup travaillé. Ibid.
212.
\ N E. Reflëmblances & différences
générales entre l’âne & le cheval.
Vol. I V , 3 7 7 «y fuiv. Defcription
de l’âne, (on naturel, fon tempérament
, les qualités, &c. Ibid. 39 1.
■ L’âne qu’on a fait hongre ne brait
qu’à baffe voix, & quoiqu’il paroiflë
faire autant d’effort & les 'mêmes
tnouvemens.de la go rg e , fon cri
.ne fê fait pas entendre de loin. Ibid.
3*94. O n connoît l’âge de l’âne
teomme celui du cheval, par les
dents. Ibid. 39 5. Qualité de l’âne-
étalon. Ibid. 396. V it comme le
cheval vingt-cinq ou trente ans. Ibid.
Dort encore moins que-le cheval,
& ne fe couche guère que quand
il eft-ex cédé. Ibid. 'En général là
finté de cet animal efl bien plus
ferme que .celle du cheval. Ibid.
Lane efl originaire des climats
.chauds , &. a été tranfporté nouvellement
dans les climats frottis.
Ibid. 3 9 7 . Différons u fages de la
.peau de l ’âne. Ibid. 40 3 . L ’âne
appartient à l’ancien continent.,
& ne s’eft point trouvé dans le
■ nouveau forfqu’on en fit la découverte.
Vol. I X , 63. Il a plus de
puiffance pour engendrer , même
avec la jument, que n ’en a le cheval...
Il corrompt & détruit la génération
du cheval . . . . & le cheval ne peut
-corrompre la génération de l'âne.
Vol. X I V , 3 3.9 & 340. Exemples
de l’ardeur de l’âne & de fon appétit
plus que véhément pour la femelle...
L ’âne efl: hors de combat & même
de fervice en très-peu d’années.........
L ’âneffe confèrve plus long - temps
la faculté d’engendrer. Vol. X I V ,
34-5-
ÂN'E & ÂN e s s e , tendent à la ftéri-
Iité par des caufès générales & particulières..........
La chaleur eft nonfèulement
héc-e flaire à la fécondité,
mais même à la pleine vie de ces
animaux.........II faut choifir la fiiifon
propre aux accouplemens pour les
rendre prolifiques. Vol. X IV , 34 4
& 345.
ÂNE RATÉ , eft le même animal que
le zèbre. Vol. X I I , 2 & 3.
.ÂNES;, ont., comme les chevaux , une
prodigieufe quantité de vers dans
iëftomac.-Fû/.IV, 1 8 3. Sont d’autant
moins forts & plus petits que le climat
eft plus froid. Vol. IV , 3 9 7 . Sont
meilleurs&plus forts que les chevaux
dans tous les pays exceffivement
chauds. Ibid. 3599. Ont été tranf-
portés en Amérique , (St y ont
beaucoup multipliés dans les pays
chauds ; iis y font même devenus
Étuvages, & ces ânes fâuvages vont
J I