Vol. X I , 7 5 . Propreté & délicatefïè
de l’éléphant dans fon manger. Ibid.
Il aime beaucoup le vin & toutes
les liqueurs Ipiritueufes , comme
l’e a u -d e -v ie , l’a rac ,& c . Ibid. Il a
une horreur naturelle pour le cochon,
dont il ne peut entendre le cri lins
être ému. Ibid, y 6. Différens traits
tirés des voyageurs, qui donnent une
idée du naturel, du caractère & ,de
l ’intelligence de l’éléphant, Ibid. 7 7
Ù“ fuivantes. Il y a des défenfes
d'éléphant fi grolîès & fi longues,
qu’elles pèlent chacune plus de cent
vingt livres. Ibid. 87. L ’élépliant
varie pour la taille fuivant la longitude
plutôt que fuivant la latitude
du climat. Vol. X IV , 3 3 4.
Éléphant de mer. VoycvK Morse.
Vol. X I I I , 334.
Encoubert, efpèce de tatou à fix
bandes mobiles ; là delèription &
lès caractères Ipécifiqucs. PW. X ,
2C<j. L ’encoubert ell ordinairement
épais & gras; le mâle a le membre
génital fort apparent ; il fouille la
• terre avec une extrême facilité, tant
à l’aide de Ion groin que de lès
ongles , il lè fait un terrier où il lè
tient pendant le jo u r , & n’en fort
que le foir pour chercher (à lùbfif-
tance ; il boit fouvent; il vit de fruits,
de racines, d’inlèêtes & d’oilèaux
lorfqu’il en peut Ittifir. Ibid. 2 1 2. La
chair de l’encoubert n’elt pas bonne
à manger. Vo/.X, 226.
Enfans. Raifons pourquoi les enfàns
font incapables d’engendrer. Vol. II,
57. Les enfans qui nailîènt à fept
mois ne vivent pas plus long-teinps
que ceux qui nailîènt à huit mois,
Comme on le croit vulgairement, ils
vivent même moins. Ibid. 406. La
plupart des animaux ont encore les
yeux fermés quelques jours après
leur nuifîànce ; l 'enfant les ouvre
après qu’il ell né, mais ils font fixes
& ternes............Le nouveau né. ne
diltingue rien, fes, yeux ne s’arrêtent
fur aucun objet. Ibid. 4 50. L ’enfoit
ne commence à rire qu’au bout de
quarante jours; c ’elt auiît le temps
auquel il commence à pleurer., car
auparavant les cris & les géinilfemens
ne font point accompagnés de
larmes. Ibid. 451 . L ’enfànt au moment
de la- nailîànce a communément
dix-huit ou vingt pouces de
longueur, & pèfe douze ou quatorze
livres. Ibid. 452. Dans les premiers
jours après la nailîànce il y a dû lait
dans les mamelles.de l’enfànt, qu’011
exprime avec les doigts. Ibid. 453.
C e n’ell que dix ou douze heures
après fa naifïànce que l’enfànt' doit
têter pour la première fois. Ibid. 4 J 7*
L ’ufnge d’emmailloter les enfans ell
fujet à de grands inconvéniens, &
devroit être profcrit__ __ Détail de
ces inconvéniens. Vol. II , 457. Le
pouls dansles enfàns ell plus fréquent
que dans les adultes;, ils font aufll
moins fènfibles au froid. Ibid. 470*
Dans l’enfànceles parties fùpérieurcs
du corps font plus grandes que les
parties inférieures, Ibid. 5 5 o. Les
enfàns voient les objets plus petits
que les perfonnes adultes. Vol. I I I ,
331 . O n feroit bien de I iillèr aux
enfàns le libre ufage de leurs mains
dès le moment de leur nailîànce. Ibid.
362.
E n f a n t du D i a b l e . Voyeç
Mouffette. Vol. XI I I , 287,
Engourdissement. Vraies caufès
d e l’engourdilîementde la marmotte,
du loir , &c. qu’on dit communément
dormir pendant l ’hiver. Vol.
- V I I I , .6 0 .
Entendem ent. On doit difling.uer
dans l ’entendement deux opérations
differentes, dont la première lèrt de
balè à la fécondé & la précède né-
celîàirement, cette première aétion
de la puilîance de réfléchir, ell de
comparer les fenlâtions & d’en former
des idées, & la leconde ell de
comparer les idées mêmes & d’en
former des raifonnemens : par la première
de ees opérations, nousi acquérons
des idées particulières & qui
fiiffilent à la connoillance de toutes
les choies fènfibles ; par la féconde,
nous nous élevons à des idées générales,
nécefîàires pour arriver à l’intelligence
des chofes abftraites........
L ’entendement de la plupart des
hommes paraît être borné à la
première de ces opérations. Vol. IV ,
’ 68.
E R G OT É. Le blé ergoté qui efl
jl produit par une efpèce d’altération
ou de décompofition de la fubltance
organique du g ra in , efl compofé
d’une infinité de filets ou de petits
corps organifés, femblables à de
petites anguilles, & qui dans l ’eau
ont un mouvement de flexion & de
tortillement très - marqué ; lorfque
l ’eau vient à leur manquer, ils ceflènt
de lè mouvoir, & en y ajoutant
de la nouvelle eau , leur mouvement
recommence, & on peut Lire agir
ces petites machines aittfîr louvent
& auffi long-temps qu’on le veut.
Vol. I l , 3 2 1 Ss 3 2 2.
Erreur commune à foutes les méthodes
d hifloire naturelle , c’ell de
vouloir juger d’un tout & de la
combinaifon de plufieurs touts par-
une feule partie, & par la coin paraifon
des différences de cette partie.
Vol. ï , i j .
Espagne. Les montagnes en Efpâgne
font dirigées d’occident en orient,
& le terrain méridional qui avoiline