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i libres & imlépendans de l’homme...
Dans les efpèces où le mâle s’attache
: à là femelle & ne la change p as, il y
a peu de variétés. Dans celles où les
femelles changent fouvent de male,
il y a des variétés plus nombreutès ;
& en général il y en a d’autant plus
que le nombre dans leur produit
eft plus grand......... Il y a par cette
raifon beaucoup plus de variétés
dans les petites efpèces que dans les
grandes. Vol. X IV , 3 2 7 & 3 2.8.
A nimaux des deux Continens. Les
noms ont prefque tous été mal appliqués
aux animaux du nouveau
monde. Vol• IX , 1 4 * Enumération
des animaux, dans laquelle il faut
diftinguer : 1 .“ Ceux qui font naturels
& propres a 1 ancien-continent
, & qui ne fe font point trouvés
dans le nouveau. -• C eux qui font
naturels & propres au nouveau continent
, & qui n ’étoient point connus
dans l'ancien, 3.0 Ceux qui font
communs aux deux continens. Ibid.
5 5. D e tous les animaux domefti-
ques qui ont été tranlportés d Europe
e n 1 Amérique ; le cochon eft
celui qui a le mieux & le plus uni-
verfellement réuffi, foit dans les pays
chauds ou froids de ce nouveau
continent. Les chèvres n’ont réuffi
que dans les climats chauds ou tempérés
, i’efpèce n’a pu fe maintenir
L E AN
en Canada, où il faut la renouveler
par des boues qu’on fait venir d’Europe.
L ’âne qui multiplie dans les
pays chauds de ce nouveau monde
ne peut le perpétuer dans le climat
froid comme en Canada. Les chevaux
ont à peu près également multiplié
dans les climats chauds &dans
les climats froids de ce nouveau
continent. Vol. IX, 7 1 d f fuiv. Tous
les animaux tranlportés de l’ancien
continent dans le nouveau, font devenus
plus petits. Ibid. 7 2 . En général,
tous les animaux de l’Amérique
, même ceux qui font naturels
au climat, font beaucoup plus petits
que ceux de l ’ancien continent. Ibid.
Les noms Américains de prefque
tous les animaux du nouveau monde
étoient fi barbares pour les Européens
, qu’ils cherchèrent à leur en
donner d’autres par des reflënt-
blances, quelquefois heureufes, avec
les animaux de l ’ancien continent,
mais fouvent auffi par de Amples
rapports, trop éloignés pour fonder
l’application de ces dénominations.
Ibid. 7 p . Les animaux de l’ancien
continent qui ne fe font pas trouvés
dans le nouveau lorfqu’on en fit h
découverte, font l’éléphant, fe rhinocéros
, l’hippopotame , la giraffe,
le chameau, le lio n , le tigre ,. la
panthère, le cheval, l’âne, le zèbre,
AN d e s Al A
le buffle, la brebis, la chèvre, le
cochon, le chien , l ’hyæne, le
chacal, la genette., la .c iv e tte , le
chat, la gazelle, le chamois, le
bouquetin, le chevrotain , le lapin,
le furet, les rats & les fouris, le loir,
le lérot, la marmotte , la mangoulte,
Je blaireau, la zibeline, l’hermine,
la gerbo ifè, le maki & plufieurs efpèces
de linges. Vol. I X , 83. Les
animaux naturels au nouveau monde
ctoient dans chaque elpèce extrêmement
- nombreux en individus-,.
Raifon de cet effet, Ibid. 8 6. Les
elpèces au contraire dans les animaux
du nouveau monde, étoient en petit
nombre. Ibid., Les animaux propi es
& particuliers au nouveau continent,
& qui n’exiftoient point dans l’ancien
, font le tapir, le cabiai, le
pécari, les fourmiliers, les pareffeux,
le-lama, le pacos, le puma, le jaguar,
le couguar, le jaguarete, le chat-pard,
le coendou , les agoutis, le coati, le
paka , les philandres , le cochon
d'Inde , l’apérea , les tatous. Ibid.
p 1 & p 2. Les animaux des parties
méridionales de chaque continent
n’exiftoient pas dans l’autre. Ibid.
p (S. Énumération des animaux communs
aux deux continens. Ibid. ç)y.
Le nombre des efpèces communes
aux deux continens eft affez petit
en comparaifon de celui des elpèces,
T I ÈRES . A N lx)
qui font propres & particulières à chacun
des deux. Vol. IX , 1 o 1. Tous
les animaux qui ont été tranlportés
de l’ancien continent dans le nouveau
y font devenus plus petits, & tous
ceux qui fê trouvent également dans
les deux continens, font de même
plus petits dans le nouveau continent
, & cela fans aucune exception.
Ibid. 103. Il n’y a que les animaux
du Nord qui fê trouvent également
dans lés deux continens. Ibid. Les
animaux quadrupèdes font en gé néral
, & fans exception, beaucoup
plus petits dans le nouveau continent
que dans I ancien , & au contraire
les infeèles & les reptiles font plus
petits dans l’ancien que dans le nouveau.
Ibid. i> o 6. Noms Américains
des animaux du nouveau continent.
Ibid. 1 14 . II n’y avoit à Saint-
Domingue, lorfqu’on en fît la découverte,
que cinq efpèces d ’animaux
quadrupèdes, dont le plus
grand n’éioit pas plus gros qu’un
écureuil. Ibid. 1 1 5.
A n i M AUX propres au nouveau continent,
font beaucoup moins grands que
ceux de l ’ancien. Enumération de
leurs différences. Vol. XI, 445. On
peut réduire à quinze genres & à
neuf efpèces ifolécs , tous les animaux
qui font communs aux deux
continens , & tous ceux qui (ont
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