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phénomènes de la matière brute, &
cette force réunie avec celle de la
chaleur produit les molécules vivant
es , defquelles dépendent tous
les effets des fubftances organises.
Vol. X I I I , xx. La Nature ne doit
jamais être prélêntée que par unités
& non pas par aggrégats. Vol. X IV ,
i 7 . Vues générales fur les forces
de la Nature. Ibid. 25 & fiuivantes.
Plan général de la Nature dans le
paffage de l'homme au lin g e , du
linge au quadrupède , des quadrupèdes
aux cétacées, aux oifèaux ,
aux poilfons, aux reptiles, elt un
exemplaire fidèle de la Nature v ivante
, & la vue la plus fimple &
la plus générale , fous laquelle on
puiffe la confidérer.. . . Et lorfqu'on
paffe de ce qui vit à ce qui végète
, on voit ce plan , qui d’abord
n ’avoit varié que par nuances le
déformer par degrés, & quoiqu’al-
téré dans toutes lès parties extérieures
, çonferver néanmoins le
même fond, le même caractère.
Ibid. 28 & 29.
N a t u r e brute. Dans les terres
délèrtes............nulle route , nulle
communication , nul veftige d’intelligence
dans ces lieux fauyages ;
l ’homme obligé de fuivre les fentiers
de la bête farouche, effrayé de leurs
rugiffemen»; il rebrouffe chemin ,
L E NA
& d it, Id Nature brute eji hideufe efi
mourante; c’ejl moi, moi feul, qui
peut la rendre agréable & vivante;
animons ces eaux mortes, en lesfaifant
couler. ...M ettons le feu a ces vieilles
forêts , déjà ' à demi confommées ;
achevons de détruire avec le fer ce que
le feu n'aura pu confumer ; bientôt
au lieu du nénufar, dont le crapaud
compofoit fin venin, nous verrons paraître
les herbes douces ù" falutaires ;
des troupeaux d'animaux bondijfans,
fouleront cette terre , jadis imprati-
cable.... Servons-nous de ces nouveaux
aides pour achever notre ouvrage; que
le boeuf, fournis au joug, emploie
f is forces d f lé poids de fit majfe à
JUlonner la terre; qu’elle rajeunifepar
la culture; une Nature nouvelle va
fiortir de nos mains. Vol. X I I , xij
& xiij.
Nature cultivée. Tableau de laNature
cultivée. Vol. X I I , xiij & xiv.
Nature vivante (.la) fe maintient,
fè maintiendra comme elle s’elt
maintenue ; un jo u r , un fiècle, un
âg e, toutes les portions du temps
rie font pas partie de là durée-
Vol. X I I , j . Dans la Nature, le
fonds des fubftances vivantes elt
toujours le même, elles ne varient
que par 1aforme, ç’eft-à-dire, par la
différence des repréfentations. Dans
les fiècles d’abondance , dans les
temps
NA DES M a t i è r e s . NÉ NE cxciij
lemps de la plus grande population;
le nombre des hommes, des animaux
domeftiques & des plantes
■ utiles , lèmble occuper & couvrir
én entier la furfàce de la terre ;
•celui des animaux féroces , des in-
fecles nuifibles & des herbes inutiles
paroîc dominer à fon tour dans
Je temps de difette & de dépopulation
: ces variations fi lènfibles
pour l'homme font indifférentes à
la Nature.. . . Elle n’en eft ni moins
remplie , ni moins vivante, elle ne
protège aucune elpèce aux dépens
des autres, elle les foutient toutes ;
mais , elle méconnoît le nombre
dans les individus, & ne les voit
que comme des images lucceflîves
d ’une feule & même empreinte,
des ombres fugitives dont l ’efpèce
eft le corps. Vol. X I I I , viij. L ’ordonnance
de la Nature eft fixe pour
le nombre , le maintien & l’équilibre
des elpèces.. . . Mais fon habitude
varie autant qu’il eft poflïble dans
toutes les formes individuelles. Ibid,
ix. Vue de la Nature pour un être
qui lèroit toujours permanent.. . .
Tableau de la reproduction & de
la deftrudlion. Ib if. xj.
N a t u r e l . La forme du corps
dans les animaux eft ordinairement
d ’accord avec le naturel. Vol. IX ,
. a 3 o.
Tome XV.
N é c e s s i t é morale doit rarement
fitre preuve en philofophie. Vol. I ,
308.
N è g r e s . Les petits Nègres font
fouvent dans une fituation bien incommode
pour têter, ils embraffent
l’une des hanches de la mère avec
leurs genoux & leurs pieds, & ils
la ferrent fi bien qu’ils peuvent s’y
foutenir fans le lècours des bras de
la mère : ils s’attachent à la mamelle
avec leurs mains, & ils la fucent
conftamment fins fe déranger & fins
tomber, malgré les différais mou-
vemens de la mère, qui pendant
c e temps travaille à fon ordinaire.
Vol. I I I , 4 58 .
Nègres duSénégal; leurdefoription.
Vol. I I I , 4 5 8 .
Nègres de Sierra-liona & de Guinée ;
leur defoription. Vol. I I I , 4 6 1 . II
parott que les Nègres ne vivent pas
auffi long-temps que les autres
hommes , & que l’ufige prématuré
des femmes pourroit bien être la
caulè de fi brièveté de leur vie.
' Ibid. 4 6 3 . Defoription des Nègres
de Guinée, de Juda , d’Arada , de
C o n g o , &c. Ibid: 4(14. L e teint
des Nègres change Iorfqu’ils font
malades, de noir qu’il eft ordinairement
, il devient couleur de biftre ,
& quelquefois couleur de cuivre.
Ibid. 4 6 7 .
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