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occidentale. Vol. X I , 49’ ® éléphant
a les yeux fort petits relativement
au volume de fon co rp s , mais il les
a doux & très-fpirituels. Ibid. 5 o.
L ’éléphant a l’ouïe très-bonne &
l ’oreille extérieure très-grande, relativement
au volume de fon coïps.
Ibid. 5 1 . L ’éléphant relève & remue
fos grandes oreilles avec beaucoup
de facilité, & il s’en fort a efluyer
fos yeux & à les préforver de I incommodité
de la pouffière & des
L Ê ËL
de là main. Vol. XI, 5 3. Trompe de
l’éléphant; de tous les inftrumens
dont la Nature a fi libéralement
muni fos productions chéries, la
trompe eft peut-être le plus complet
mouches. Ibid. L ’éléphant fo dé-
lefle au fon des inflrumens, & paroît
aimer la mufique. Ibid. Son odorat
eft exquis , & il aime avec paffion
les parfums de toute efp è ce , & fur-
tout les fleurs odorantes. Ibid. Il
n’a , pour ainfi dire , le fens du
toucher que dans là trompe ; mais
il eft auffi diftimft dans cette partie
que dans la main de l'homme. Ibid.
52. Defcription de la trompe de
l’éléphant & des principaux ulàges
auxquels l’animal l’emploie. Ibid. La
trompe de leléphant eft une main
fort adroite, avec laquelle il peut
ramaffer les plus petites pièces de
monnoie, cueillir les fleurs en les ,
choififlânt une à une, ouvrir &
fermer les verroux des portes, &c.
Ibid. L ’éléphant a le nez dans la
main , & il eft le maître de joindre
Japuiflànee de fos poumons à l’adion
& le plus admirable ; c’eft
non-feulement un infiniment organique
, mais un triple fous ; car la
délicateiïè du toucher, la finelfe de
l’odorat, la facilité du mouvement
fo trouvent enfemble réunis à l’extrémité
de la trompe de l'éléphant.
Ibid. 53 & 54. Caufe phyfiqtiede
la fupériorité d’intelligence dan»
l’éléphant. Ibid. 54 & 5.5. Il a le
cerveau allez petit, relativement au
volume de fon corps, & cependant
il eft de tous les animauxq celui
qui a le plus d ’intelligence. Ibid.
L ’Éléphant eft en même temps un
miracle d’intelligence & un nionftre
de matière ; defcription des difformités
du corps de l’éléphant. Ibid.
5 6. Il peut à peine tourner la tête,
6 ne peut fo tourner lui-même
qu’en faifant un circuit....... H ne
peut fléchir fos jambes que lentement
& difficilement. Ibid. J7-
Lorfqu’il eft vieux ou languilfant,
il aime mieux dormir debout que
de plier fos jambes pour fo coucher.
Ibid. 5 7 & 58. Les défenfes de
l ’éléphant deviennent avec l’age
d ’un poids énorme, & lui fatiguent
ÉL d e s M a t i è r e s . ÉL ami}
prodigieufement la tête en la tirant
en bas, en forte que l’animal eft
quelquefois obligé de faire des trous
dans le mur de là loge pour les
foutenir & fofoulager de leur poids.
Vol. X I , 58. L ’éléphant a le délà-
vantage d’avoir l’organe de l ’odorat
très-éloigné de celui du goût, &
encore le délàvantage de ne pouvoir
rien làifir à terre avec là bouche, &
il eft forcé de. prendre toute là
nourriture avec (à trompe. Ibid.
Manière dont il boit. Ibid. 5 8 & 59.
Le petit éléphant ne doit pas téter
avec la bouche, mais avec la trompe,
quoique les Anciens aient écrit le
Contraire. Ibid. 5 9 & 60. Les mamelles
de la femelle font au nombre
de deux & fituées for la poitrine.
Ibid. Les éléphans ne doiventpas
s’accoupler à la manière des autres
quadrupèdes ; la pofition relative des
parties génitales dans les individus
des deux fexes, paroît exiger que la
femelle fo renverfo fur le dos pour
recevoir le mâle. Ibid. 6 2 8c 6 3.
L ’éléphant ne tète, nes’accouple, 11e
mange, ni ne boit comme les autres
animaux. Ibid. 64. Vo ix de l ’éléphant;
fons qu’il rend par le nez.
Ibid. L ’éléphant n’eft pas couvert de
poil ; (à peau eft rafe, & il en fort
feulement quelques foies dans les
gerfures........ L ’épiderme n’eft pas
par-tout adhérent à la peau, & il
eft feulement attaché par quelques
points.... Caufe de la lèpre sèche,
à laquelle l ’éléphant eft fujet. Vol. X I,
6 5. Moyen que l ’éléphant emploie
pour chaflcr les mouches qui l’incommodent.
66.Conformation
particulière de leurs jambes & de
leurs pieds. Ibid. 6 7 . Les éléphans
ontordinairementcinq efpèce-s d’ongles
au bout des pieds. Ibid. 6-8. &
69. La queue de l’éléphant eft un
ornement très-recherché des Nègres.
Ibid. Les plus grands éléphans ont
quatorze à quinze pieds de hauteur,
& les plus petits neuf ou dix ; la
longueur de leur corps eft à peu
près égale à la hauteur. Ibid. 7 1 .
L ’éléphant nage très-bien & afièz
v ite , & il fort très-utilement pour
le paflàge des rivières portant des
énormes fàrdeaux , & beaucoup de
inonde làns crainte d’être fubmergé.
Ibid. 7 4 . Il nage entre deux eaux,
& on ne lui voit que la trompe
qu’il tient élevée pour refpirer. Ibid.
Il 11’a qu’un eftomac & ne rumine
pas ; il a les inteftins, & for-tout le
Colon très-long & très-ample. Ibid.
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É l é p h a n s fauvagcs ( les) font
prefque continuellement occupés à
manger ; caufe phyfique de cette
manducation prefque continuelle.
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