de la chair du putois à cauie de ià
mauvaife odeur. Vol. V I I , 20 r.
L e putois a deux, follicules qui
contiennent la matière de la mauvaife
odeur qu’il répand. Ibid. C ’eit
un animal des pays tempérés. Ibid.
Il craint le froid & ne fe trouve pas
dans les pays du Nord. Ibid. Le pu*
tois d’Europe paraît être du même
genre que les mouflettes ou puants
d ’Amérique, dont les elpèces font
plus nombreufes & la nature plus
exaltée. Vol. X IV , 3 70.
P ygargus (le) des Anciens, eft le
même animal que Valgaçet ou gabelle
d’Égypte & d’Arabie. Vol. X I I ,
221 .
P yri t e s , (les) les Marcaflïtes &
autres femblables minéraux ne font
pas dilpoies par couches horizontales
, comme les matières plus anciennes
du globe ; mais elles fe
trouvent au contraire dans les fentes
perpendiculaires de ces couches
horizontales. Vol. 1, 5 28.
<2
Q uadrupebes, marchent ordinairement
en portant à la fois en avant
une jambe de devant & une jambe
de derrière en diagonale. Vol. X IV ,
1 8 p. L e nom de quadrupède fuppçfe
que. l’animal ait quatre pieds, s’il
manque de deux pieds comme le
lamantin, il n’eft plus quadrupède ;
s’il a des bras & des mains comme le
lin g e , il n’eft plus quadrupède, &
l’on fait abus de cette dénomination
générale lorlqu’on l ’applique à ces
animaux. Vol. X IV , 1 7 & 18. Les
vrais quadrupèdes font les foiipèdes
& les pieds fourchus ; dès qu’on
defeend à la claflè des fiflrpèdes,
on trouve des quadrumanes ou des
quadrupèdes ambigus , qui fe fer-
vant de leurs pieds de devant comme
de mains, doivent être diftingués
des autres. Ibid. 19 , Enumération
des animaux auxquels le nom de
quadrupède convient dans toute la
rigueur de fon acception , & de
ceux auxquels il ne convient pas
entièrement, & qui font une clafle
intermédiaire entre les quadrupèdes
& les quadrumanes. Ibid. 20. II y
a dans le réel plus d’un quart des
animaux auxquels le nom de quadrupède
difeonvient, & plus d’une
moitié auxquels il ne convient pas
dans toute l ’étendue de fon acception.
Ib id. 20 & 2 1 .
Q U A L I T É . Les qualités générales
de la matière font toutes également
des principes mécaniques, foit
qu’elles tombent ou non fous nos
fens. Vol. I I , 52.
Questions auxquelles on ne peut
répondre que par la queftion même.
V ol. I l , 2 9 . Il faut diftinguer avec
foin les queftions où l’on emploie
le pourquoi, de celles où on doit
employer le comment, & encore
de celles où l ’on ne doit employer
que le combien. Ibid. 3 1.
Q uest ion de fa it, ne demande
point de réponfes., . . . Ceux qui
croient y répondre par des caufes
finales, prennent l'effet pour la caufe.
■ Vol. I I , 3 1 .
Q uICK-HATCH OU WOLVERENNE,
petit ours ou louveteau, pourrait
bien être le même animal que le
carcajou du Canada , qui eft le
même que le glouton du nord de
l’Europe. Vol. X I I I , 2 7 9 .
Q uimpezée, c’eft le 'nom que les
Angfois ont donné à l’orang-outang.
Vol. X IV , 5 1.
R
R ACES. Néceflîté de croifer les
races; le premier animal, le premier
cheval, par exemple, a été le
modèle extérieur & le moule intérieur
lùr lequel tous les chevaux qui
font nés , tous ceux qui exiflent &
tous ceux qui naîtront , ont été
formés : mais ce modèle , dont
nous ne connoiffons que les copies,
a pu s’altérer ou fe perfectionner
en communiquant là forme
& fe multipliant...........II fentble
que le modèle du beau & du bon
foit dilperfé par toute la terre , &
que dans chaque climat il n’en ré-
fide qu’une portion qui dégénère
toujours, à moins qu’on ne la réunifié
à une autre portion prife au
loin. . . . en forte que pour avoir
de beaux chevaux,, de beaux chiens,
&c. il faut donner aux femelles du
pays des mâles étrangers. Vol. IV,
2 1 6.
R a c e mafeuline ù" race féminine
dans la même efpèce. Vol. XI I ,
143.
Rachitique. Squelette d’enfant rachitique
, dont les os des bras & des
jambes ont tous des calus dans le
milieu de leur longueur ; à l’inf-
peétion de ce fquelette, on ne peut
guère douter que cet enfant n’ait
eu les os des quatre membres rompus
dans le temps que la mère le
portoit, enfuite les os fe font réunis
& ont formé ces calus. Vol. II ,
4 04 .
RAISONS. Pour donner la raifon
d’une chofe, il faut avoir un fujet
différent de la chofe, duquel fujet
on puifle tirer cette raifon. Vol. II,
2 9 .
R A P P O R T S (les) communs aux
animaux, aux végétaux & aux minéraux,
font d’être étendus, pelàns,
e e il);