dans des cercles concentriques autour
de leur planète principale ;
leur mouvement eft dans le même
plan, & ce plan efl: celui de l'orbite
de la planète: tous ces effets,
qui leur font communs, & qui dépendent
de leur mouvement d’itn-
pulfion, ne peuvent venir que d ’une
caufe commune, c ’eft-à-dire d’une
impulfîon commune de mouvement;
la Terre tourne fur elle - meme
plus vite que Mars dans le rapport
de 24 à 1 5 ; la Terre a un
fâtellite, & Mars n’en a point ;
Jupiter fur - tout, dont la rapidité
autour de fbn axe eft cinq ou fix
cents fois plus grande que celle
de la Terre, a quatre Satellites, & il
y a grande apparence que Saturne
qui en a cinq & un anneau, tourne
encore beaucoup plus vite que Jupiter.
Vol. I , 1 J 2.
Sa therion. L ’animal amphibie
appelé Satherion par A r ifto te , eft
vrai fembfablement la zibeline. Vol.
X I I I , 325.
Saturne. L ’anneau de Saturne doit
être parallèle à l’équateur de cette
planète, c ’eft-à-dire a peu - près
dans le même plan; raifon de cette
préfomption. Vol. 1, 1 J a.
SATYRE , c ’eft le nom que quelques
auteurs ont donné au finge que
les Indiens appellent Orang-outang
ou Homme des bois ; il appartient
à l’ancien continent, & ne fe trouve
point dans le nouveau. Vol. IX, 9 3.
SATYRtON. L ’animal amphibie appelé
Satyrion par Ariftote, pourroit
bien être le delraan. Vol, X I I I ,
3z j .
Sauterelles. Prodigieufes dévaf-
tations caufëes par les làuterelles.
V o l.V I , 2 4 7 .
Sauvages. Ils ne lavent pas ce que
c ’eft de fe promener, & n’irna-
ginent pas pourquoi nous nous
donnons ainfî du mouvement qui
n’aboutit à rien, Vol. I I , 554-
Defcription des Sauvages de l’A mérique,
avec des réflexions fur
leurs coutumes & leurs moeurs.
Vol. III , 4 9 1 ^ fuiv. Les Sauvages
d’Amérique ne veulent pas fouffrir
l’efciav.ioe, & ils aiment mieux fe
laiflèr mourir que de fèrvir & travailler.
Ibid. 49 7 .
SAVANS ( les ) font déconcertés plus
ai Tentent que le vulgaire, par l’étalage
de l’érudition, & par fa force
& la nouveauté des idées. Vol. I ,
1 7 1 .
Science. La feule & vraie fcience
eft la connoiflânce des faits : les faits
font dans les fciences, ce qu’eft l’expérience
dans la vie civile. Vol. 1 ,2 8 .
Les fciences abftraites ne peuvent
s’appliquer qu’à uès-peu de fujets
en
en Phyfique.... Il n'y a guère que
l ’Aftronomie & l’Optiqueauxqueiles
elles puiffent être d ’une très-grande
utilité. Ibid. 59.
Sciences Mathématiques. Inconvé-
niens qui fe trouvent dans leur application
à ia Phyfique. Vol. I , do.
Point le plus délicat & le plus important
de l’étude des Sciences;
favoir bien diftinguer ce qu’il y a
de réel dans un fujet,' de ce que
nous y mettons d’arbitraire en le
confidérant. Ibid. 6 1.
Sciences & Arts, ce qui eft vrai
pour les Arts, l’eft auflî pour les
Sciences, feulement elles font moins
bornées, parce que i’efprit eft leur
feul inftrument ; parce que dans les
Arts, il eft fubordonné aux fèns,
& que dans les Sciences il leur
commande, d’autant qu’il s’agit de
connoître, & non pas d’opérer,
de comparer, & non pas d’imiter.
Vol. X IV , 24 & 25.
S e m e n c e dans les femelles. Les ré-
fervoirs de la fèmence des femelles
font les cavités des corps glanduleux
qui croiffent fur leurs tefticules.
Vol. I I , 169.
S"É M IN A les. La liqueur féminale
dans l’un & l’autre fexe eft un efpèce
d’extrait de toutes les parties du corps.
Vol. I I , 58. La femelle a, comme
le mâle, une liqueur féminale, &
Tome XV,
ces liqueurs contiennent également
des corps organifés & mouvans ;
mais elles ont befoin de fe rencontrer
& de fe mêler enfemble ,
pour que les molécules organiques
quelles contiennent puiflênt fe
réunir & former un animal. Vol. II,
59. La liqueur féminale dans les
femelles a été admife par les Anciens,
& exifte en effet aufli certainement
que celle du mâle. Ibid, t f j .,11
n ’étoit pas aifé de reconnoitre pré-
cifément quelles parties fervent de
réfervoirs à .cette liqueur féminale
de la femelle. Ibid. Il n’eft pas né-
ceflàire que la liqueur féminale ,
tant du mâle que de |a femelle foit
en grande quantité pour-former un
embryon; il fufÇt qu’elle fe mêle
au-dedans de la matrice. Ibid. Dans
la jeuneflë, la liqueur féminale eft
moins abondante, quoique plus provocante;
fa quantité augmente ju f
qu’à un certain âge; raifon de ces
effets. Ibid. 69. La liqueur fëminale,
volume pour volume, eft près d’une
fois auffl pelante que le fang, dans
le moyen â g e , & plus pelante fpé-
cifiquement qu’aucune autre liqueur
du corps. Ibid. 7 1 . La liqueur féminale
des femelles eft plus foible & en
moindre quantité que celle des mâles.
Ibid. 7 2 . La liqueur fémipaje des.
femelles fe forme & eft contenue
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