ne tiendront jamais qu’une bien
petite place dans l’hiftoire de la
Nature. Vol. I , 54 9 . Nature de
l'homme. Vol. I I , 4 2 9 à “ fuiv.
L ’homme dans les premiers temps
après fa naifïànce eft plus foible
qu'aucun des animaux. Ibid. 4 4 5 .
Defcription de l’homme. Ibid.
j 19 . Le corps de l’homme eft à
proportion plus fort que celui des
animaux. Ibid. 5 5 2 . . . . il eft auflï
capable de réfifter à un mouvement
plus long ; preuves & exemples à
ce fojet. Ibid. Hommes à queue.
Vol. I I I , 4 0 1 ,4 0 2 & 403 . Race
d ’hommes à grollës jambes au Malabar
& à Ceylan. Ibid. 4 1 4 . Race
d ’hommes appelés Bedas dans l’île
de Ceylan. Ibid. 4 1 j . Race d’hommes
la plus belle de la terre en
Géorgie, Circalbe, Mingrelie &
Cachemire. Ibid. 43 6. Caufès générales
des variétés qui le voient
parmi les hommes, tant pour la couleur
que pour la figure. Ibid. 4 4 7 .
Ouvrages de l’homme, comparaifon
des ouvrages de l’homme & des
oeuvres de la N ature.. . . Vol. IV , 2 2.
L ’homme intérieur eft double;,
il eft compofé de deux principes
difFérens. Ibid. 7 0 . Dans I’efpèce
humaine , le climat & la nourriture
n’ont pas d’aulfi grandes influences
que dans les animaux;
raifon de cette différence. Vol. IV
2 2 1 . L ’homme peut non-feulement
faire fervir à fes hefoins , à fon
ulage tous les individus de l’Univers •
mais il peut encore, avec le temps,
changer, modifier & perfeaionner
les efpèces, & c ’eft le plus beau
droit qu’il ait fur la Nature. Vol. V
1 9 5 . L ’homme eft moins fait pour
penfer que pour agir, pour raifon-
ner que pour jouir. Vol. V I , 6 c.
L u i feul immole & anéantit plus
d ’individus vivans que tous les animaux
carnalfiers n’en dévorent. Vol.
V I I , 4. L ’homme 11e s’eft jamais
borné à vivre d’herbes , de graine
ou de fruits; il a dans tous les
temps, auffi-bien que la plupart des
animaux, cherché à le nourrir de
chair. Ibid. 2 5. L ’elpèce humaine
n ’a jamais exifté fans former des familles
, puifque les enfàns périroient
s’ils n’étoient fecourus & foignés
pendant plufieurs années. Ibid. 2S
& 29. L ’état de l’homme dans la
pure nature eft un état connu ; c’eft
le fituvage vivant dans le délèrt,
mais vivant en famille, connoiflânt
lès enfàns, connu d’eux, ufànt de
la parole & fe fàifànt entendre. Ibid.
Comparaifon des aéles purement individuels
dans l’homme, & des aéles
qui fuppofènt le fêcours de la fo-
ciété. Vol. V I I I , 2 8 6 . La nature
de l'homme s’eft prêtée à tous les
climats & à toutes les fituations; il
ne paroît affeéter aucun climat particulier.
Vol. IX , 2. L ’homme dans
l’état de fàuvage n'eft qu’une efpèce
d animal incapable de commander
aux autres . . . . & qui n’a point
d ’idées de fa puifîânce réelle & de
fà fupériorité de nature fur tous les
animaux, qu’il ne cherche point à
fe fubordonner. Vol. I X , 85.
H o m m e ( 1’ ) fauvage du nouveau
monde, a peu d’ardeur pour fà femelle
; il eft moins fort de corps
que l’Européen, moins fenfible, &
cependant plus craintif & plus lâche.
Vol. IX , 1 04. L ’homme eft le feul
de tous les êtres, capable de con-
noître & digne d ’admirer. Dieu l’a
fait fpeélateur de l’univers, & témoin
de fes merveilles...........L ’étincelle
D iv in e , dont il eft animé le rend,
participant aux myftères Divins ;
c ’eft par cette lumière qu’il penfè
& réfléchit ; c ’eft par elle qu’il voit
& lit dans le livre du monde, comme
dans un exemplaire de la Divinité.
Vol. X I I , xj. L ’homme fait pour
adorer le Créateur, commande à
toutes les créatures, vafîâl du C i e l ,
Roi de la terre; il l’ennoblit, la
peuple & l ’enrichit; il embellit la
Nature même; il la cultive, l ’étend
& la polit ; en élague le chardon &
la ronce, y multiplie le raifin & la
rofè. Vol. XII, xj. L ’homme maître
du domaine de la terre en partage
Iempire avec la Nature; cependant
il ne règne que par droit de conquête
; il jouit plutôt qu’il ne pof-
fede, il ne conforve rien que par
des foins toujours renouvelés.. . . .
Les temps ou l’homme perd fon
domaine ; les fiècles de barbarie,
pendant lefquels tout périt, font
toujours préparés par la guerre........
L homme qui ne peut que par le
nombre, qui n’eft fort que par fà
réunion , qui n’eft heureux que par
la paix , a la fureur de s’armer pour
fa ruine, & de chercher à s’entre-
détruire , & après ces jours de fang
& de carnage, Jorfque la fumée de
la gloire s’eft difîîpée, il voit d ’un
oeil uifte fon bonheur ruiné & fà
puiffance réelle anéantie. Vol. XII
xiv & xv. L homme en venant au
monde arrive des ténèbres, l’ante
auffi nue que le co rp s , il naît fins
connoiffance comme fins défenfe....
D ’abord, il reçoit tout de la Nature,
& ne lui rend rien ; mais dès que
fes fens font affermis, dès qu’il p eut
comparer fes fenfations, il fo refféchit
vers l’Univers.........L ’homme
inftruit n’eft pas un fimple individu
il repréfènte en grande partie l ’ef-
pèce humaine entière. Vol. X I I I ,
t i i j