attaque les plus gros animaux, tels
que les élans, les rennes, & vient
à bout de les mettre à mort. Vol.
X Ï I Ï , 28 t . On a appelé le glouton
le vautour des quadrupèdes, parce
qu’il éft d’une voracité infitiable....
il ne Court pas légèrement, & ne
peut prendre à la courte aucun
animal, à l'exception du caftor . . . .
il mange la chair, le poiflon & de-
terre les cadavres. . . . il n’a pas un
fèntiment bien diftinét pour la
propre confervation, car il vient a
l ’homme, ou il s’en laîffè approcher
fins apparence de c ra in te .,...
Raifon de cette ftupidité apparente.
Ibid. 283 & fiiv . L e glouton fuit
Pifitis, qui lui fort, pourainfi dire,
de pourvoyeur......... Habitudes naturelles
du glouton ; f i peau fait
une magnifique fourrure. Ibid.
285 & 28 6.
G ol fe du Alexique, doit être regardé
comme une mer méditerranée. Vol. I,
2 0 7 . Énumération des golfes. Ibid.
Le petit golfe qui eft à l’embouchure
du fleuve Indus eft fendrait
du monde où les effets des
marées paroi tir nt êtrelesplus grands.
Ibid. 3 90. L e grand golfe du nouveau
continent eft femblable au
grand golfe, de l’ancien continent.
Jbid. 404.. L e golfe du Mexique
eft une mer méditerranée où le
mouvement des marées n’eft guère
plus fenfible que dans notre mer
méditerranée : raifon de ce dernier
effet. Vol. I , 405.
G ou f fr e. D e iaprovince de Stafford
en Angleterre, a été fondé jufqu’à
deux mille fix cents pieds perpen-
culaires fins qu’on y ait trouvé
d ’eau. Vol. 1, 3 1 7 . Différera gouffres
dans la mer. Ibid. 48 8. Explication
des effets des gouffres. Ibid.
489. Les gouffres ne font ordinairement
que des tournoiemens d’eau
caufés par des courans contraires.
Ibid. 490.
G r a in e (la) n’eft point .un germe,
mais une production auffi parfaite
que l’eft le foetus d’un animal, à
laquelle comme à celui-ci, il ne
manque plus qu’un plus grand développement.
Vol. I I , 13.
G r an d eu r (la) du corps qui ne
paroît être qu’une quantité relative,
a néanmoins des attributs pofitifs &
des droits réels dans l’ordonnance
, de la Nature ; le grand y eft auffi
fixe que le petit y eft variable.
Vol. X IV , 328.
G r a n i t é & R o c v i f , font b
même fubftance, elle eft v i t r e fcible,
& l’auteur a fouvent appelé la granité
ou roc v if, caillou en grande
maffe. Vol. 1, 2 7 4 & fiiv . Com-
pofition & formation du granité.
Volume 1 , 3 2 7 à f fiiv antes.
G r a n it é s & G r è s , on ne trouve
guère de coquilles dans les granités
ni dans les grès. Vol. 1, 2 7 7 .
GRAS, ceux dont le corps eft maigre
fins être décharné, ou charnu fins
être gras, font beaucoup plus vigoureux
que ceux qui deviennent
gras: dès que la furabondance de
la nourriture a pris cette route &
qu’elle commence à former de la
graillé, c ’eft toujours aux dépens de
la quantité de la liqueur fêminale &
des autres facultés de la génération.
Vol. I I , 70 .
G rès , en grandes maffes & en petites
maffes. Vol. I, 2 7 5 . Il n’y a pas de
coquilles dans les grès. Ibid. 3 2 6....
Compofition du grès. Ibid.
GRIMME. Chèvre de Grimme, animal
du Sénégal ; fi defeription. Vol. X I I ,
30 8. Elle a un enfoncement très-
confidérable & très-remarquable au-
deflous de chaque oeil. Ibid. 308.
Elle a un bouquet de poil bien
fourni & dirigé en haut fur le
fontmet de la tête. Ibid. Les diffe—
, rences de la grimme & fes reffem-
blances avec les chèvres & les
gazelles. Ibid. Elle fait la nuance
entre les chèvres & les chevrotains.
Ibid. 308 fit 309. La femelle dans
cette efpèce ne porte point de
cornes. Ibid.
G r o e n l a n d . L ’ancien Groenland
où les Danois avoient édifié des
villes , & qu’ils regardoient comme
l ’une de leurs provinces, il y a
deux ou trois fiècles, ne fubfifte
plus aujourd’hui, ou du moins n’a
p,u êtr,e retrouvé par les Voyageurs.
Vol. 1, 400.
G rossesse. La durée de la groffèffe
eft pour l’ordinaire d’environ neuf
mois, c’eft-à-dire , de deux cents
foixaate & quatorze ou deux cents
foixante & quinze jours.........II naît
beaucoup d’ejufins à fept & à huit
mois , & il en naît quelques-uns
plus tard que le neuvième mois ;
mais en général les acçouchemens
qui précèdent le terme de neuf
mois, font plus communs que ceux
qui le paffent. Vol. I I , 4 0 ; . Signes
de la groffeffe dans les premiers
temps, font prelque tous équivoques.
Ib id. 5 1 5 .
G u e n o n , c ’eft ainlî que j ’ai appelé
d’après notre idiome ancien les
animaux qui tefîëmblent aux linges
ou aux babouins, mais qui ont de
longues queues, c ’eft-à-dire, des
queues auffi longues ou plus longues
que le co rp s .. . . Différentes
acceptions du mot guenon.............
Etymologie de ce nom. Vol. X I V ,
8. Manière ailée de diftinguer les.
guenons des linges, des babouins