liv A N T A B
Vol- I I , 9 ■ Les animaux fe reffem-
fcJent en général beaucoup moins -
que les plantes, Ibid, i o. Dans les
animaux, les uns engendrent un prodigieux
nombre de petits, & les
autres n’en produifent qu un feul ;
dans les plantes au contraire toutes
produifent en très-grand nombre.
Ibid. 1 4- Principe par lequel on
peut expliquer toutes les adtions des
animaux , quelques compliquées
qu’elles puiffent paraître, & fans
qu’il foit befoin de leur accorder,
.ni la penféè, ni la réflexion. Vol.
I V , 40, Les animaux ont le fenti-
jnent même à un plus haut degré
que nous ne l’avons ; ils ont aufli
:1a.confidence de leur exiflence actuelle
, mais ils n’ont pas celle de
leur exiflence paflee ; ils ont des
fenlations , mais il leur .manque
la faculté de les .comparer, .e’eft-à-
dire, il leur manque la puiflânce
-qui produit les idées ; car les idées
.ne font que des fenfâtions comparées.,,
o u , pour .mieux dire des
affociations de fenlations Ibid. 4 1 ■
Les animaux étant privés d’idées &
pourvus de fenfâtions ne lavent
point qu’ils exiftent , mais ils le
lcntciit. . • • • Ils n ont qucudê cou-
noiffance du p afle, aucune notion
de l’avenir, aucune idée du temps ,
& par confëquent ils n’orit pas la
L E A N
mémoire : Preuves de ces affertions.
Vol. IV , 5 j d f fiiv . Ils ne peuvent
diftinguer leurs rêves de leurs fenfa-
tions réelles, & l’on peut dire que
• ce qu’ils ont rêvé leur eft effeéli-
vement arrivé. Ibid. 6 7. Manière de
juger des qualités, intérieures des
différens animaux. Ibid. t o i . L ’empire
de l ’Homme fur les animaux,
eft un empire légitime qu’aucune
révolution ne peut détruire.. . . . .
Cependant cet empire n’eft pas
ab folu, ni même à beaucoup près.
Ibid. 17-0 & 171.. C ’eft par les
:talens de l'efprit, & non par la force
& par leS autres qualités de la matière
que l’homme a Pu fubjuguer
les animaux. . . . . . C e t empire de
l’homme ., comme tous les autres
empires, 11’a été fondé qu’après la
focieté. Ibid. 1 7 2 .
A nimaux. Premier defîein fur lequel
il paroît que tous les animaux ont été
.conçus.. . . . . . . En les créant l’Être
fuprême n’a voulu employer qu une
idée , & la varier en même temps
de toutes-les manières poffibles, afin
que l’homme put admirer également,
.& la magnificence de l’exécution, &
ht fîmplicitédu defïèin. Vol. IV , 3 79,
a 80 & 381. La manière -dontles
animaux fê nourrifîènt, & la diverfité
de leurs alimens dépendent en entier
de la capacité plus ou moins grande
A N D E S M A
de I’eftomac & des inteftins. Vol. IV ,
442. Dans pre.fque tous les animaux,
le mâle devient plus ou moins féroce,
lorfqu’il cherche à s’accoupler
, &>.la femelle Iorfqu’elle a mis
bas. Vol. V , 1 20. Comment l’homme
a été obligé d ’agir pour, fe rendre
maître des animaux. Ibid. 188.
L ’empreinte originaire de la Nature
eft beaucoup moins altérée dans les-
animaux (âuvages que dans les animaux
dont eftiques. ... - Dans ceux
qui ne vivent que peu de temps,
l’éfpèce. eft plus fujette à varier que
dans ceux, qui vivent long-temps.
Ibid, 193 & 19 4 . L ’indice le plus-
for pour juger de la nature intérieure
& de i’efpèce réelle des animaux,.
e’eft la conformité ou la différence
de leur naturel & de leur inftinèt..
Ibid. 2.1 6. Dans les- animaux qui:
prodtiifênt en grand nombre, les
petits ne font pas auflr parfaits au
moment de leur naiffauce que dans
ceux qui ne produifent qu’en petit
nombre. Ibid. 220. Dans.tous les
animaux, les premières portées font
toujours moins nombreufes que les
autres. Ibid. 24 3 . Comment on a
fait pour fe procurer des animaux,
à poils tout blancs. Vol. V I , 13.
C ’eft dans les climats tempérés &
chez les peuples les plus policés que
fe trouvent la plus grande diverfité ;.
T I È R E S. A N lv
le plus grand mélange & les plus
nombreufes variétés dans chaque e f -
pcce d’animaux. Vol. V I , 16. Les
animaux , au lieu d’aifer en augmentant
vont au contraire en diminuant
de facultés & de taiens ; le tempsmême
travaille contr’eu x ............C e
qu ils font devenus, ce qu’ils deviendront
encore , n’indique pas-
allez ce qu’ils ont été, ni ce qu’ils-
pourraient être. Ibid. 62. Les animaux
en général ne font en état,
d ’engendrer, que lorfqu’ifs ont pris-
la plus grande partie de leur accroif-
fentent ; mais ceux qui ont un temps-
marqué pour le rut.ou pour le frai,
fêmblent faire une exception à cette
f o i . .........Dans les animaux quadrupèdes,
ceux qui comme le cerf,,
l’élan, le daim ; le renne, le chevreuil,
&c. ont un temps de rut
bien marqué, engendrent plus tôt
que les autres animaux. Ibid, ya-,
La mort violente des animaux eft
un ufàge légitime, innocent, puif-
qu’il eft fondé dans la Nature, &
qu’ils ne naifîent qu’à celte condition.
Vol. VI I , d. Les animaux qui-
n’ont qu’un eftomac & les inteftins
courts, font forcés, comme l’homme,,
à fe nourrir de chair. Preuves de
cette affertion. Ibid. 3 6. Tous les-
animaux qui font tout-à-fait blancs,
ont en même temps les yeux rouggs».