femiment efl: nul, ou fi foible qu’il
ne peut rien produire. Vol. V I I , i 3*
FORCES. Il exifte dans ia Nature des
forces, comme celles de la pefânteur,
qui font relatives à l’intérieur de la
matière , & qui n’ont aucun rapport
avec les qualités extérieures descorps,
mais qui agiflent fur les parties les
plus intimes, & qui les pénètrent
dans tous les points. Vol. I I , 4 5.
Nous n’aurons jamais d'idée nette
de ces forces pénétrantes, ni de la
manière dont elles agiflent ; mais
en même temps il n’efl pas moins
certain quelles exiflent, que c’cft
par leur moyen que ic produifent
la plus grande partie des effets de la
Nature, & qu’on doit en particulier
leur attribuer l’effet de la nutrition
& du développement. Ibid.
FORÊTS fouterraines dans plufieurs
endroits. Vol. I, 577.
Fo s sa n e , joli animal qui fe trouve à
Madagafcar, & qu’on a auflr appelé
Genette de Madagascar.... La foffane
eft cependant conftamment plus
petite que la genette , & il parott
qu’elle n’a pas de poches odoriférantes,.
. . . Naturel de la foflane,
fes habitudes , fa nourriture , &c.
Vol. X I I I , 163 & 164..
F o u i n e & M a r t e , font deux
efpèces diftinéles & lèparées. Vol.
V I I , 1 6 1 . Différences de la fouine
& de la marte, qui prouvent qu’elles
ne font pas de la même efpèce.
Vol. V I I , 1 62.
F o u i n e , I’efpèce en eft allez g én é -
ralement répandue. Vol- V I I , 1 62.
Carâétères & habitudes naturelles
de la fouine. Ibid. 16 3 . Elle s’ap-
privoifo à un certain point , mais
elle ne s’attache pas. Ibid. Elle
mange de to u t, à l’exception de
la fiilade & des herbes. Ibid. Elle
efl: ordinairement dans un mou vement
continuel, & dort quelquefois
un jour ou deux de fuite, Ibid.
1 64. Les fouines produifent depuis
trois ou quatre jufqu’à fix ou fept
petits. Ibid. C e t animal acquiert au
bout d’un an à peu près là grandeur
naturelle , & vit huit ou dix ans,
Ibid. Il a des véficules qui contiennent
une matière odorante. Ibid.
165.
F o u rm il l e r , (le ) le tamandua &
Je tamanoir, animaux d’Amérique
qui n’exiftoient pas dans l’ancien
continent. Vol. IX, Bp. Différences
du fourmiller d’avec le tamanoir &Ie
tamandua. Vol. X , 148. Habitudes
naturelles du fourmiller, avec une
courte defcription de cet animal.
Ibid. 149. II fe lufpend aux branches
des arbres par l’extrémité de la
queue, & fe balance dans cette
fituation. Ibid, 157. Le tamanoir,
- le
le tamandua & le fourmillier fe ref-
femblent à beaucoup d’égards, &
ont à peu près les mêmes habitudes
naturelles, tous trois fo nourriflènt
de fourmis en plongeant leur très-
longue langue dans lesfourmillières.
Vol. X , 158 . Les fourmiüiers du
nouveau continent paroiffènt avoir le
pangolin & le phatagin pour repré-
lèntans dans l’ancien. Vol. X IV , 3 7 1 .
Fo u RM IS. La prévoyance des fourmis
n’étoit qu’un préjugé, on la leur
avoir accordée en les oblèrvant,
on la leur a ôtée en les oblèrvant
mieux ; elles font engourdies tout
l’hiver ; leurs provifions ne font
donc que des amas foperflus. Vol.
I V , 10 5 . Par quelle raifon les
fourmis font des amas. Ibid. Dégâts
& dévaftation caufés par les fourmis.
Vol. V 1, 4 7 .
F o u r m i s . ( mangeurs de ) Trois
efpèces de mangeurs de fourmis;
lavoir, le tamanoir, le tamandua &
le fourmillier : ce s trois animaux ne
le trouvent que dans l’Amérique
méridionale ; caraétères qui leur font
communs, & qui les diftinguent de
tous les autres animaux. Vol. X , 14 4 .
F r a i . L e temps du frai pour les
carpes & pour plufieurs autres
poiffons à écailles, efl celui de la
plus grande chaleur de l’année ;
celui du frai des brochets, des
Tome X V.
barbeaux & d’autres efl au printemps.
Vol. I I , 318 .
F u r e t . Il y a des furets qui refi
lèinblent aux putois par la couleur
du poil. Vol. V I I , ioç). L e furet
efl originaire des climats chauds &
ne peut fubfifter en France que
comme animai domeftique. Ibid.
209 . II s’apprivoilè plus ailement
que le putois, & c ’eft par cette
raifon qu’on le fort du furet, & non
pas du putois, pour la chaflê du
lapin. Ibid. Il a l’odeur très-forte
& très-défâgréable. Ibid. II varie par
la couleur du poil. Ibid. 2 10 . L a
femelle efl foufiblement plus petite
que le mâle. Ibid. II ne faut pas
foparer le mâle de la femelle. Ibid.
L e furet dort prelque continuellement
dans l’état de domeflicité. Ibid.
2 1 i . Il produit deux fois par an;
les femelles portent fix fontaines.. .
Eilesdévorent quelquefois leurspetits.
Ibid. Elles produifont ordinairement
cinq ou fix, & quelquefois julqu’à
huit ou neuf petits. Ibid. Le furet
efl naturellement l’ennemi mortel du
lapin. Ibid. Manière de fo forvir du
furet pour prendre les lapins. Ibid.
Habitudes naturelles & tempérament
du furet. Ibid. 2 1 2. Cet animal appartient
à l’ancien continent, & ne
fo trouve point dans le nouveau.
Vol. IX , 8 j .
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